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Sur le chemin de l’évolution, la peur de me tromper

Je sors de mon mutisme après une intense période de réflexion et de maturation.

Ces dernières semaines non pas été des plus confortables. Je me sentais remuée, perturbée, bousculée et dans une forme de brassage. Je n’avais d’autre choix que de me laisser faire, accepter en quelque sorte un processus que je pouvais toutefois observer avec une certaine forme de neutralité. J’ai pu observer un peu le même phénomène chez la plupart des personnes qui venaient me voir en rendez vous ces dernières semaines, cela a peut être été aussi votre cas…..

Après mon dernier post, j’avais commencé à écrire sur un sujet très particulier : La peur de me tromper. Je vous retranscris ici les réflexions que je souhaitais partager avec vous il y a quelques semaines.

« Parfois, je suis surprise de ressentir en moi une forme de menace, une peur tenace, impalpable, intangible et qui se manifeste à certains moments de ma vie.

Elle est minuscule, imprévisible et  presque invisible. J’arrive à peine à la cerner. Elle est là visqueuse, mouvante, presque liquide et s’insinue dans  mes pensées, mes désirs, mes projets. J’ose la nommer : « la peur de me tromper ».

Elle me surprend et parfois me scotche sur place.

Pourtant, je suis une personne qui fait front, ose, se lance, avance, prend des risques, teste, tranche. Si je me retourne vers cette vie pleine d’épreuves, d’expériences et d’évolution que j’ai assumée sans jamais faillir, je n’arrive pas à comprendre ce que représente cette sensation.

Il y a quelques années, j’avais fait une petite liste de ce qui me faisait peur, de ce que je n’osais pas. Et, une par une, j’ai fait tomber les barrières. J’ai osé monter dans ce manège impressionnant qui m’effrayait tant,  quitter un emploi stable pour ce qui me faisait vibrer, faire le voyage qui me paraissait impossible, gravir un volcan, voler en parapente au dessus de l’Hymalaya,  parler à celle ou celui qui semblait inatteignable, m’exprimer en public, osé dire ce que je pense, me positionner en dépassant la peur du jugement, on osant ma Vérité, en secouant le sclérosé…..

Alors ?….. que veut me dire cette désagréable sensation qui vient parfois me chercher au petit matin ? J’ai un désir d’honnêteté en évoquant ce sujet. Je ressens que cette sensation impalpable et fuyante représente une clé vers l’invisible. Un jeu de cache cache évolutif.  Peut être simplement, un fil conducteur qui me fait avancer, secoue mes convictions, remet sans cesse tout en question pour ouvrir à tous les possibles, agrandir le champ et dépasser les croyances.

N’avons-nous pas tous un « truc » qui est là pour nous piquer, nous secouer, bousculer le confort et générer la curiosité ? pour nous faire évoluer tout simplement ?

A peine ces mots mis sur papier, surprise, surprise…. La vie me fait une nouvelle fois un cadeau.

Au détour d’un atelier de travail, Grigory (Grabovoï) m’apporte une serrure où insérer la clé que ma conscience me révèle dans cet inconfort. Une simple phrase au détour d’un sujet qui semblait n’avoir rien à voir. Un éclair de compréhension si rapide que je n’ai pas eu le temps de noter la phrase. Une intégration instantanée par la compréhension intuitive de mes cellules prêtent à recevoir la réponse à mes questionnements.

Ce ressenti est en lien avec la dissonance entre le désir de l’âme et la compréhension limitée de la conscience. Tout est là, en nous, caché par nos habitudes, par nos certitudes auxquelles s’accroche notre mental. L’invisible pourtant si présent est manifesté par notre intuition profonde.

Cette peur de me tromper est celle de ne pas répondre au plus juste à mon âme, de me laisser emporter par les émotions de ma condition humaine : La recherche du Bonheur, de la Sécurité. Ma conscience pressent mais n’a pas encore levé totalement le voile. Alors je ralentis. Je cesse de faire et j’observe les signes, les synchronicités, ce qui se manifeste lentement, doucement. Ne plus agir avant de ressentir l’élan profond, l’alignement. Aligner mes désirs d’Etre Humain à ceux de mon Etre Divin.

Cette avancée lente, le temps qui passe sans changement depuis 1 an, réveille chez beaucoup d’entre nous des peurs profondes, parfois inexplicables. Nous pouvons pressentir que quelque chose est attendu de nous par une puissance, celle de notre âme qui nous chuchote de plus en fort que nous sommes bien plus grands et bien plus forts, que nous pouvons oser, suivre nos intuitions, qu’il n’y a rien à craindre. Et si nous nous trompons, si le résultat n’est pas satisfaisant et bien il suffira de recommencer l’expérience. Car tout n’est qu’expérience en réalité. »

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De ma cellule de vie, j’ai progressé sur mon chemin

C’est une sensation très étrange, voire fort peu agréable de me retrouver à nouveau confinée à peine sortie d’une période d’isolement volontaire dans le silence. Pour être plus exacte, je devrais dire comme St Benoist : « dans l’économie de paroles ».

Ma recherche, au sortir de ma pratique pranique, allait vers un retournement intérieur dans un autre cadre. J’aspirais à observer et peut être, permettre à  mon espace intérieur de s’élargir.

Faire retraite d’un monde d’abondance d’incohérence, de bruit, de mouvement, de révolte aussi.

Un séjour dans une abbaye était une invitation à me tenir dans la présence essentielle.

Cette invitation m’a été faite, une fois de plus, par la vie et ses synchronicités.

Je suis tombée (par hasard 😉 ),  sur un article illustré par le témoignage d’une femme qui évoquait sa retraite silencieuse à  Notre Dame des Gardes.

Ni une ni deux, ma réservation était faite dans la demi-heure. Je n’avais qu’une hâte, entendre les religieuses chanter alors même que j’ignorais tout d’elles et encore plus qu’elles chantaient prodigieusement.

Il est bien connu qu’il est préférable de ne rien attendre, ne rien projeter lorsque l’on s’engage dans l’inconnu.

Rester ouvert à la vie et à ce qu’elle projette de nous faire expérimenter

J’avais déjà effectué des séjours dans le silence, dans un monastère et auprès d’Etres Éveillés ou auprès d’avatars. Chaque séjour est diffèrent. Le contexte, mais également moi,  mon état d’esprit font de ces périodes des moments uniques.

Cette fois, j’avais un grand besoin de tranquillité, de ralentir, d’écouter mon rythme, ne plus penser à rien hormis à ce qui était là, juste dans l’instant. Ma reprise alimentaire me perturbait légèrement. Je ne savais plus si c’était une bonne chose pour moi de me remettre à manger. C’était le moment idéal de laisser être ce qui le devait.

La joie que je ressentais sur le chemin de l’aller était un bon présage. L’accueil de Sœur Marguerite Marie, tout en douceur et plein de sollicitude me rempli le cœur dès les premiers instants. Tout au long de mon séjour je ne cesserai d’être émerveillée par sa présence, l’amour, la douceur qui émane de sa présence et de sa voix.

 

Dès la première nuit, le ton du séjour a été donné

Moi qui ne rêvais plus depuis bien longtemps, mes nuits sont redevenues enchantées et me laissaient le matin des messages et guidances qui m’accompagnaient tout au long de mes longues marches.

J’avais déjà expérimenté des lieux où mon sommeil revenait à  une certaine norme de récupération et de reconnexion. Ici, c’était une expérience nouvelle. Certains matins il m’est réellement arrivé de ressentir les messages provenant de mes cellules, les alignements ou désalignements qu’il fallait que j’observe, les tensions également.

3ème matin.
3ème matin. “Sois à ce que te propose l’instant.” Assise sur un petit banc je n’avais pas remarqué ce fer à cheval à mes pieds !

Le mot d’ordre qui s’est imposé pour le temps du séjour a été celui du 3ème matin. Ne réfléchis plus, ne lis plus, lâche tes pensées, ne recherche aucun sujet de réflexion, sois juste dans ce que te propose l’instant”.

Pas facile ! J’ai donc fini par lâcher mes lectures, l’écriture qui de toute façon ne fonctionnait pas du tout, mes exercices de Grabovoï.   Je n’ai  conservé que le yoga pour l’ancrage et des petites phrases de décrets pour le nettoyage de ce que je pouvais observer comme limitant.

Cela m’a demandé de me reprendre en permanence pour revenir en mon centre, juste dans le corps et les sensations. C’est incroyable combien j’ai pu me montrer résistante et inconstante dans cet exercice. Pensant être dans ma présence, je me rendais compte régulièrement que mon mental m’avait emporté dans ses rêveries.

Tout n’a pas  toujours évident. Besoin, désir, nécessité…..

Je partais le matin après les laudes de 7h pour une marche de 15 à  18 km

Le temps favorisait les explorations.  J’avais chaque matin un magnifique soleil qui m’accompagnait au milieu des gelées matinales


 

 

 

 

Chaque jour je ressentais cette dépense physique comme une nécessité en lien avec le retour de l’alimentation solide et avec une forme de dépouillement.

Je laissais sur ces chemins, je remettais à  la terre et aux cours d’eau, le lourd, le triste et l’inutile. Je laissais briller comme ces gouttelettes de rosée, la joie intérieure spontanée.

Durant mes longues marches du matin, j’ai souvent été amenée à observer les nuances entre le besoin, le désir et la nécessité. C’est un bien vaste sujet d’investigation. Il se trouve que je me retrouve parfois en opposition avec les thèses philosophiques traitant de ce sujet, avançant que le désir fait justement de nous des êtres libres.  Mais de quel désir parlons-nous ? Celui du corps, de la conscience, de l’esprit ou de l’âme ?

Et comme tout arrive quand on est prêt, je découvre ces jours-ci que l’enseignement de Grigory Grabovoï m’apporte l’explication suivante :

« Le désir de notre âme met en route le désir de l’esprit et l’esprit qui évolue commence à agir en sorte que le corps évolue dans la direction désirée par l’âme. Notre corps a ses propres désirs. Il faut unifier les désirs du corps, ceux de l’esprit, de la conscience et de l’âme. En nous concentrant sur nos sensations corporelles, on développe la conscience qui comprend l’âme de mieux en mieux. » Extrait de la formation « Evoluer avec Grigory Grabovoï”.

Je ressens profondément que c’est l’exact processus qui m’a ramenée au pranisme. Je vous laisse plancher sur le sujet et reste disponible pour en échanger plus avant avec vous

L’amour de Dieu, de la Vie, de l’Invisible

En plus de toutes ces merveilleuses marches, l’abbaye offre la possibilité d’assister aux célébrations religieuses de la journée. Elles commencent à 4h15, pour se terminer à  20h00. Tous ces moments passés dans la chapelle à  écouter les religieuses chanter ont été un délice pour mon cœur et pour mon âme.

A de nombreuses reprises j’ai senti mon cœur s’ouvrir et les larmes couler.

J’ai eu l’occasion d’en discuter avec une des religieuses. Elle m’a expliqué combien elles essayaient de nous transmettre leur amour de Dieu, au sens amour de la Vie, de l’invisible de la Source. Elle m’a confié l’harmonie et la force de leur communauté, combien les sœurs se soutiennent dans les moments où « c’est moins ça », où la voix pouvait ne pas donner toute sa mesure parce que la présence , elle aussi, pouvait varier.

A ma grande surprise je me suis retrouvée dans nos échanges. Nos parcours, nos pratiques bien que très différents se rejoignaient dans le même amour, la même disposition à  offrir le meilleur de nous pour l’amour de l’autre, de la vie.

A propos de ma reprise alimentaire, la semaine a elle aussi été surprenante.

Je m’étais dit que les choses allaient se faire comme elles le devaient, le menu n’étant pas entre mes mains.

Il s’avère que durant 8 jours j’ai eu un régime assez particulier. Il a été constitué principalement de soupe, pain beurre, salade et compote. Cela a bien fait rire mes “collègues de cellules” car si nous n’échangions pas beaucoup, les regards et les expressions n’en avaient que plus de sens et de force. 

En effet, si les 2 premiers jours nous avons eu des légumes et des œufs, à ma grande surprise tous les autres jours, la viande s’est invitée sous toutes ses formes et à  tous les repas. Il ne me restait donc plus grand chose hormis la soupe, les feuilles de salade et les quarts d’œufs durs de décoration. J’ai pris cette situation avec philosophie, elle me faisait doucement sourire, comme un clin d’œil me montrant que finalement je n’avais, dans l’absolu, pas totalement repris le solide et surtout besoin de rien.

Malgré ma dépense physique, je n’avais pas faim. J’ai noté toutefois que la nourriture appelle la nourriture. Même sans aucune faim, depuis ma « reprise alimentaire », je cherchais à  me mettre “quelque chose sous la dent”. C’est assez étonnant d’observer cette nécessité de se remplir sans besoins particuliers. Et pourtant, tout ce qui avait pu me faire envie durant ces presque deux mois durant sans nourriture solide ne me tentait pas du tout.

Après tous ces kilomètres, j’ai eu le plaisir de constater à mon retour (grâce à ma super balance connectée ) que j’avais repris un kilo de muscle. Cela m’a fait le plus grand bien. Je me sentais encore plus présente dans mon corps.

Je conscientise donc cette reprise alimentaire comme une pause qui m’évite les frustrations d’un passage radical au pranisme total. Je ne doute plus aujourd’hui que je vais reprendre un nouveau processus et peut-être faire des allers retours.

J’aspirais dans ce séjour à  la solitude et et au silence.
J’y ai vécu du lien et une ouverture à  l’autre.

J’espérais des réponses.
Je me suis exercée à laisser tout « être dans l’instant » sans chercher à « savoir l’après ».

Il ne s’agissait pas ici de silence dans le sens de “se taire” même si cela a été aussi.
J’aime le silence qui prend place lorsque les pensées s’apaisent.
La respiration, le rythme intérieur se ralentissent ainsi que le mouvement de la pensée.
L’attention se porte dans le corps.
De cette présence émergent les pensées, les choix, une parole plus juste, un regard porté plus posément vers l’autre, sans jugement, dans l’accueil.

Tout est loin d’être optimal. Je m’entraîne encore et encore.

C’est le chemin, celui que j’ai vécu de ma cellule.

Non pas d’une cellule d’enfermement, mais une cellule  de vie faisant partie d’un corps lumineux. Un tout, composé de toutes les cellules de l’abbaye, vibrantes d’amour et de prières. Un corps empli de bienveillance, de douceur, de tranquillité et d’un amour infini dont je me suis nourrie.

Je vous souhaite à vous aussi le meilleur, de trouver votre chemin.

Bien à vous

Catherine                   

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Hormèse et Ishnaan, les bienfaits de la douche froide

Me voilà rentrée de ma retraite en silence.
C’est tout frais et je vais prendre un peu de recul avant de vous en parler.
Je préfère aujourd’hui revenir sur un sujet que j’avais déjà évoqué sans le développer : Ishnaan ou les bienfaits de la douche froide.

A PROPOS DE L’EVOLUTION DE LA NOTION DE CONFORT

Nous sommes dans une société moderne, une société qui, pour son confort, à petit à petit laissé de côté la plupart des pratiques ancestrales. Nous avons appelé cela le progrès. Et si pourtant nous avions eu tors pour certaines d’entres elles ? Peut être avons nous jeté le bébé avec l’eau du bain ?

Plus j’avance dans le temps et plus j’observe le bon sens et la connexion de nos “anciens”. Je regardais hier une fiction sur les sorcières et l’avènement de la science. Certes, les progrès médicaux, scientifiques ont permis d’expliquer et d’endiguer bien des maladies, de modifier des comportements désastreux, d’avoir de nombreuses compréhensions, d’améliorer notre quotidien dans de nombreux domaines. J’ai reçu, il y a peu, un mail pour un produit avec comme phrase d’accroche, “pas de magie juste de la science“. Pourquoi les mettre en opposition et donner plus de poids à la science ? En parallèle de ce progrès, qu’avons nous fait de notre intuition, de notre bon sens ? combien de pratiques censées et simples (dites magiques) avons nous perdues au nom du confort après lequel nous avons tous couru ?

Nous observons une ouverture des pensées qui avec la situation sanitaire actuelle génère également un clivage dans la population (les “Pour” et les “Contre” ). Il semble souvent bien difficile de rester dans la neutralité sur bon nombre de sujets d’actualité. Ce nouveau virus qui nous gâche si bien la vie depuis un an n’est il pas l’occasion de revoir notre copie, de revenir à plus de simplicité et de bon sens dans notre manière de vivre ?
Je suis aujourd’hui persuadée que, changer notre manière de vivre et d’appréhender la vie pourrait tout simplement nous éviter de tomber malade. Notre corps est une pure merveille de technologie. Réapprendre à l’écouter, à le traiter en tant que tel pourrait nous éviter bien des désagréments et surtout de devoir systématiquement faire appel à la science et à la chimie quand la nature a tout prévu.

Je ne suis pas contre la science, non bien au contraire, mais je pense qu’il est nécessaire de la ramener à sa bonne place, en laissant le naturel faire sa part également.

Connaissez vous la loi de l’hormèse ?

Du grec hórmēsis, l’hormèse consiste à exposer le corps à un facteur de stress aigu afin de lui conférer un effet bénéfique. On sait qu’un stress chronique trop important est néfaste pour l’organisme. Cependant, saviez-vous qu’une exposition brève à un facteur de stress peut vous rendre plus fort, en meilleure santé et plus résistant ?

Le recours à ce type de pratique améliorera considérablement vos performances et votre résistance. En effet, nous améliorons notre résistance en poussant notre esprit et notre corps à la limite du possible (sans dépasser ses limites adaptatives !). Avec le temps, nous nous adaptons et devenons beaucoup plus forts et plus résistants.

Cela peut même augmenter votre espérance de vie, dans le sens où vous serez plus résistant dans de nombreuses situations.

Florian Gomez, aventurier hygiéniste que je viens de découvrir, nous dit : “Avec l’accélération de l’innovation, surtout depuis l’apparition de l’agriculture, nous avons élaboré ou adopté une liste toujours plus longue de pratiques culturelles nouvelles qui ont eu des effets contradictoires sur notre corps.
D’un côté, de nombreux développements relativement récents ont été bénéfiques : l’agriculture a augmenté les ressources alimentaires ; l’assainissement, les systèmes sanitaires modernes et la médecine scientifique ont abaissé la mortalité infantile et augmenté la longévité.
D’un autre côté, de nombreux changements culturels ont modifié les interactions entre nos gènes et notre environnement, tant et si bien qu’ils ont contribué à une large gamme de problèmes de santé. Ces pathologies sont des maladies de l’inadéquation, définies comme des maladies résultant du fait que notre corps paléolithique est médiocrement ou insuffisamment adapté à certains comportements et conditions modernes.”
Il rajoute : “Que ce soit la sédentarité, le confort de nos maisons, le manque d’activité physique ou encore notre alimentation dénaturée, l’humanité connaît un écart jamais atteint entre sa nature biologique héritée de l’évolution et son quotidien artificiel pourvoyeur de dysfonctionnements tant physiques que psychologiques.“”

Il explique ainsi la prolifération de nombreuses maladies qu’il nomme maladies de l’inadéquation : la maladie d’Alzheimer, les cancers, les caries dentaires, la dépression, le diabète, la fibromyalgie, l’hypertension, la maladie de Crohn, l’insomnie, la lombalgie, la myopie, l’ostéoporose, les pieds plats, la psychonévrose, la sclérose en plaque, le syndrome du canal carpien, et bien d’autres.

Pour nous construire un corps en bonne santé et surtout pour le rester, nous devons donc rester en interaction avec notre environnement sous peine de dépérir.

La longévité que nous apporte l’évolution de la médecine est une bonne chose, à la condition de ramener de la vie à ses années et pas seulement des années à sa vie comme le dit David Tan. 

Vous êtes vous déjà demandé l’âge de vos cellules ? de votre âge biologique ? Vos choix aux quotidien auront un impact important sur ce fameux âge biologique qui selon le cas, vous permettra de vivre en profitant pleinement ou au contraire de prolonger une vie dans les raideurs, les douleurs et la maladie.

En se servant du stress hormétique, nous allons pouvoir repousser notre capacité adaptative. Il s’agit ici de générer du stress qui stimule notre capacité adaptative (en la poussant mais sans la dépasser sous peine d’obtenir l’effet inverse), suivi d’un temps de repos suffisant afin d’obtenir un rebond hormétique.

Le Stress qui respecte la loi de l’hormèse apporte plus de bénéfices que de risques. Nous irons le chercher dans l’exposition au chaud, au froid, au très chaud, au très froid, dans le jeûne, dans l’hypoxie intermittente (pratique respiratoire avec de l’apnée) et dans le sport à haute intensité à courts intervals.

LA SCIENCE DE L’HYDROTHERAPIE

A ce propos, je vais donc vous parler de ce que je connais un peu, la douche froide. Le froid, celui qui aide à renforcer notre organisme et notre mental, à élargir notre capacité adaptative, à augmenter notre énergie vitale. Cela grâce à de petite dose de courte durée et haute intensité de froid et de stress. C’est la loi de l’adaptation et du renforcement par l’hormèse

C’est une véritable science tant les bénéfices sont importants et variés.
J’ai découvert cette pratique en même temps que le Kundalini Yoga. Elle est appelée Ishnaan. Je vous en ai récemment parlé dans le cadre de mon processus pranique . Je la pratique au quotidien, le matin, mais d’autres la préfère le soir. Je ne bannis pas pour autant la douche chaude, je la réserve surtout pour le soir, lorsque je fais un shampoing et lorsque je veux me détendre. 

L’hydrothérapie permet non seulement de nettoyer le corps, les cellules en surface, par l’ouverture des capillaires sous l’effet du froid mais également les organes internes lorsque le sang sollicité en surface par réaction au froid revient en boomerang vers les organes.

Je vous passe la description technique du phénomène. Certains l’ont mieux écrit que moi. Découvrez Ishnaan, la science de l’hydrothérapie par Yogi Bhajan.
J’avais également déjà découvert les bienfaits de l’eau froide il y a 20 ans, sous une autre approche avec les bains dérivatifs de France Guillain.  Le Bain Dérivatif n’est pas une médecine, ni douce ni exotique. (C’est une compétence archaïque, exactement comme l’allaitement maternel. Pour éviter l’état inflammatoire interne auquel peut conduire notre mode de vie et faire circuler les graisses brunes. )

Une fois dépassées les limites mentales que nous nous mettons tous à propos de l’eau froide, je me suis mise à vraiment apprécier cette pratique quotidienne. Elle me met en forme, me permet de démarrer la journée dans un état d’esprit alerte, dans un corps détendu et non frigorifié contrairement à ce que certains pourraient penser. C’est une véritable remise en forme en 5 mn.

LES BIENFAITS DE L’EAU FROIDE

Avant de vous parler de ma façon de pratiquer, voici une liste des bienfaits auxquels vous pouvez vous attendre

1) La douche froide améliore la circulation sanguine, nettoie les organes internes
2) La douche froide stimule votre système immunitaire et glandulaire
3) Pour se réveiller et démarrer la journée de façon énergique
4) La douche froide augmente la confiance en soi et diminue le stress
5) Se sentir vivre avec la douche froide
6) Tonifie et raffermit la peau
7) Améliore la qualité des cheveux
8) Procure un meilleur sommeil
9) La douche froide augmenterait la fertilité et la testostérone des hommes
10) Lutte contre l’anxiété et la dépression

Et pour en savoir plus https://www.penser-et-agir.fr/douche-froide/

MODE D’EMPLOI

Comme vous l’aurez compris, la douche froide ne se résume pas à se laver à l’eau.

Elle consiste pour moi en une sorte de rituel qui me permet de le faire en toute conscience. Je n’oublie pas que je le fais pour me faire du bien, pour soutenir mon corps dans une bonne hygiène et une bonne santé.

Je commence par un rapide brossage à sec. A lui tout seul il a déjà des effets appréciables. J’utilise une brosse adaptée en commençant par le bas du corps pour remonter vers le haut en direction du cœur. Ceci stimule le système sanguin et lymphatique.

Ensuite je me masse (toujours en commençant par les pieds) avec de l’huile en insistant sur les articulations (pour la détoxification). J’utilise l’huile d’amande douce bio que j’apprécie pour ses nombreuses propriétés, mais vous pouvez choisir de l’huile de coco, de sésame ou autres.

Puis, j’entre dans la douche. Certains vont directement se mettre sous le jet d’eau froide et c’est ce qui peut repousser. Personnellement j’utilise le pommeau de douche et je vais, tout comme pour le massage à l’huile, commencer par le bas.

Je commence par le pied gauche que j’arrose et frotte en même temps avec la main et je remonte ainsi jusqu’au genou. Je fais en général 3 passages avant de passer au pied et avant jambe droite. Ensuite je fais la même chose avec les bras en remontant jusqu’aux épaules, toujours en frottant avec la main.
Puis, c’est au tour du bas du dos et des fesses avant de passer sur le ventre. Je profite de l’eau qui coule du ventre pour frotter les cuisses. Il est important de ne pas projeter directement l’eau froide sur les cuisses qui perturberait l’équilibre calcium-magnésium.
Enfin, je monte sur la poitrine et le haut du dos.
J’aime ce moment, une petite victoire sur le mental et un grand bonheur pour mon corps.

C’est une douche tonique, énergique je me frotte, je respire et petit à petit mon corps se détend et surtout surprise, se réchauffe.
C’est assez surprenant de sentir en ressortant de la douche que je n’ai pas froid.

Pour le plaisir des sens, prévoyez une serviette chaude et parfumée pour vous envelopper en sortant. C’est un vrai bonheur.
Je n’en retire que des bienfaits et cette pratique à l’avantage, en plus, de laisser une peau douce et veloutée grâce à l’huile.

Voilà, je vous laisse essayer.

Je vous déconseille de le faire durant les cycles menstruels et si vous souffrez de maladie grave.

Allez y tranquillement, baissez la température petit à petit, ce n’est pas une torture. Comme disait Yogi Bhajan, ici en occident l’eau n’est jamais vraiment très froide 😉


Allez y tranquillement, baissez la température petit à petit, ce n’est pas une torture.

Et surtout pensez à nettoyer la douche

pour éviter au prochain de glisser sur l’huile

 

Je vous embrasse

Catherine

PS : Si l’envie vous venait d’aller beaucoup beaucoup plus loin.

Le corps possède des capacités d’adaptation et de guérison insoupçonnées. C’est ce qu’a découvert Wim Hof, inventeur d’une méthode de respirations et de thérapie par le froid, aux résultats scientifiques surprenants. 

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En chemin, du prana à l’écoute du Silence….

N’étant pas disponible pour vous rendre compte de la semaine qui vient de passer, je vous ai préparé un article sur des réflexions surgies lors de mon aventure pranique et de l’expérience que je vis dans le sillage de Grigori Grabovoï.

Je voudrais revenir sur une question qui m’a été posée à plusieurs reprises. Pourquoi avons nous un système digestif si nous pouvons nous passer de manger ?

Très bonne question que je m’étais posée également. J’ai même été plus loin en imaginant ce qu’allait devenir mon système digestif si je ne reprenais pas l’alimentation solide.

Je ne détiens pas la vérité. Par contre, ce qui est certain, c’est que depuis son origine l’homme a beaucoup évolué.

Au fil des millénaires, son cerveau, entre autre, s’est développé. Cette évolution a nécessité un apport de protéines, glucides et lipides, mais aussi de vitamines, minéraux et acides gras. Pour cela, il lui a fallu modifier et diversifier sa nourriture pour arriver à ce que nous sommes aujourd’hui. Parti d’une alimentation essentiellement végétale et crue, celle-ci a évolué avec la découverte du feu puis avec le développement de l’agriculture et de l’élevage. Il parait évident que son système digestif s’est lui aussi adapté à ces différentes modifications alimentaires.

Nous sommes donc certes plus évolués que nos ancêtres, mais nous n’utilisons guère plus que quelques pourcents de notre cerveau. 5 % selon les scientifiques, à peine 1 % selon Grigori Grabovoï. La prochaine évolution de l’homme sera donc l’expansion de conscience.

Rappelez vous, nous sommes dans l’ère du Verseau, nous sortons du matérialisme. Nous allons vers l’énergie du cœur et passons en 4ème et 5ème dimension. La science, elle aussi évolue en tenant compte du nouveau paramètre qu’est la conscience. ” La théorie de l’unification de Nassim Haramein redéfinit ou complète les bases de  la physique, de l’astrophysique, de la biologie etc.. en reliant la science des Anciens, et les dernières découvertes en physique des particules et la conscience humaine”.

Notre Conscience grandit. La création de matière et donc de toute notre réalité physique étant directement dépendante de notre niveau de conscience, cela signifie que si notre conscience évolue, notre environnement se modifie lui aussi.

Tout va donc devenir progressivement plus subtil, y compris la nourriture. En montant en vibration dans l’amour, l’Homme va évoluer à tous les niveaux.
Comme le rappelle Grigori Grabovoi , “l’amour est le matériau de constitution de tout l’univers.” La nourriture se fera donc elle aussi plus légère, plus lumineuse. Cela prendra du temps mais nous y allons très certainement.
Il est donc probable que nos descendants constateront une évolution de leur aspect physique. Les organes eux aussi s’adapteront et se modifieront.
A ce sujet, Grigori Grabovoï nous dit : “lorsque l’humain sera réalisé, il sera totalement autonome par rapport à son environnement. Il n’aura plus besoin de se nourrir même s’il pourra le faire pour son plaisir”.

Pour terminer de répondre à la question initiale, le système digestif et sa raison d’être seront donc certainement un jour bien différents s’il ne sert plus que pour le plaisir.

Entre temps, nous expérimentons la diversification alimentaire au delà du “manger local”.

Surfant sur l’évolution d’après guerre, l’industrie s’est développée autour de cette notion de progrès. Nous sommes passés à plus de quantités, de diversité, d’exotisme, déjouant la raison des saisons.
Si nous en avons retiré un confort certain, comme souvent il y a eu des exagérations. Non plus pour notre bien cette fois mais pour le profit.
Utilisation d’engrais, pesticides pour augmenter le rendement. Expérimentation et modifications génétiques pour augmenter la rentabilité. Exploitation outrageuse des zones agricoles et d’élevage pour l’exploitation intensive. Maltraitance animale.
Avec pour conséquences, entre autre, une multiplication des pathologies touchant les intestins. Les allergies, intolérances, les maladies inflammatoires du colon (colites, diverticules, syndrome du colon irritable, occlusions) surpoids et obésité sont devenus le fléau du siècle.
L’évolution progressive de la conscience en lien avec l’ère du Verseau nous fait progressivement sortir de ce progrès à tout prix. Retour au naturel, développement de la consommation de produits biologiques, alertes sur les consommations de gluten ou de produits laitiers. Ces produits devenus poisons étaient pourtant encore, il y a une génération, la base de l’alimentation. On assiste également à une amplification des différents courants végétarien, vegan, crudivore etc….
Après avoir abusé et souffrant aujourd’hui des effets de tous les excès, nombreux sont ceux qui font marche arrière, affinent et allègent leur nourriture, portent attention à la qualité des aliments.

Et si l’on regarde du côté de la technologie ?

Elle a été développée pour être un soutien pour l’homme, pour lui permette de se développer, de devenir autonome par rapport à son environnement.
À ce jour, l’humain en a encore besoin puisque celle-ci lui permet de gagner du temps, et que ce gain de temps devrait lui permettre d’évoluer plus rapidement.
Il n’en sera pas toujours ainsi. En effet, Grigori Grabovoï, encore lui, nous prédit que “lorsque l’humain sera réalisé, il sera totalement autonome par rapport à son environnement. Il pourra se déplacer dans tous les espaces et dans tous les temps à volonté, et il matérialisera chacune de ses pensées constructives instantanément”.
À l’heure actuelle, l’humain a encore besoin de la technologie tout simplement. Cela va hélas jusqu’à une certaine forme de dépendance. Il suffit déjà d’observer les addictions aux smartphones, réseaux et autres jeux.  Cela sans compter la dépendance visible et invisible pour le traitement de toutes les informations dans tous les domaines. Imaginez un seul instant un arrêt total de l’électricité. Hormis les foyers autonomes énergétiquement que deviendrions nous ?
Là également il va devenir vital pour l’homme d’évoluer et d’apprendre à utiliser ses capacités. S’il devient dépendant de la machine, il est tout à fait possible qu’il se fasse dépasser et même asservir par elle. Je parle ici du transhumanisme.
Et c’est cette urgence qui motive Grigori Grabovoï à nous fournir tous ces outils. L’urgence pour l’homme de structurer sa conscience pour ne pas être asservi par la machine dont la vitesse de traitement de l’information ne cesse d’augmenter.

L’évolution de l’Humanité dépendra donc de notre capacité à développer notre Conscience

Le pranisme peut être une voie pour cette évolution. Certains pensent en effet qu’elle est une des voies vers l’Eveil. C’est fort probable, je n’ai pas la réponse. Je peux toutefois témoigner de changements intérieurs profonds même si je n’en suis qu’à la phase d’expérimentation.
Je vous propose également d’aller voir ce texte qui est, je trouve, très bien écrit et témoigne très clairement de ce que je ressens également depuis le début de ce processus. La nourriture pranique

De mon côté j’entame une nouvelle étape, celle de la reprise alimentaire solide dans le cadre d’une retraite en silence. Elle me demande tout autant de vigilance pour ne pas aller trop vite, respecter mon corps, ses besoins et non mes envies mentales. 
Là encore je vais laisser faire en sachant déjà qu’un prochain processus pranique m’attend dans quelque temps. Je pressens une forme d’adaptation de mon alimentation mais je n’en sais pas plus pour le moment.

Je vous tiendrai au courant 🙂

D’ici là, partagez, échangez, participez à l’évolution du monde.

Dans la joie du partage

Catherine. 

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A 45 jours, ça souffle dans mon mental…..

La semaine dernière je vous avais dit que autour de 40 jours il était possible que la vraie faim apparaisse. En réalité, il s’est passé tout autre chose.

A compter du 41ème jour, j’ai commencé à perdre du poids de façon brutale et rapide. Jusque là, hormis les kilos perdus lors de la 1ère semaine à sec  mon poids s’était maintenu à mon poids de forme.  J’ai donc pris très au sérieux cette chute que j’attribue à un relâchement de ma part durant le séjour de ma fille. Je m’étais un peu laissée aller, cela s’est tout de suite vu sur mon visage. Mes joues se sont creusées et mes traits se sont marqués, j’avais l’air fatiguée. De plus, ces 10 derniers jours je ne prenais plus de bouillon ni de jus, uniquement du kéfir, de la sève de bouleau et des tisanes de gingembre. J’avais de moins en moins soif .

parcours pranique et perte de poidsIl est extrêmement important d’être vigilant au sujet du poids car il est très facile de retomber dans un mécanisme de jeûne. Sur une si longue période cela peut créer des carences, voir bien pire. Le processus pranique demande, du moins au début tant que ce mode d’alimentation n’est pas ancré, de passer du temps à se nourrir de prana, à aller chercher cette énergie lumière de façon consciente.

J’ai donc repris un peu de soupe de légumes filtrée, des jus de légumes lactofermentés ainsi que mes exercices méditatifs, respiratoires et de visualisation. Mon poids est très vite remonté. J’ai toutefois pris cet évènement comme un signe que ce processus était en train de se terminer, pour cette fois du moins.

Il n’est en effet pas question de lutter pour maintenir ce processus en place mais au contraire de suivre les indications qui me sont envoyées.

Il est utile de rappeler que ce qui me permet d’effectuer ce processus n’est pas la volonté qui serait insuffisante ou provoquerait de la souffrance. J’utilise la force de l’intention initiale, celle de tout mon Etre qui a souhaité cette expérience. C’est dans cette intention que je puise la volonté de passer au delà des tentations et non pas dans la volonté elle même, ce qui est différent. C’est pour cette raison que cette aventure ne peut se décider avec le mental seul, au risque d’avoir de sérieuses difficultés. Je me permets d’insister sur ce point car une personne que je connais, habituée au jeûne pourtant, a souhaité se lancer malgré mes avertissements. Elle m’a témoigné hier avoir fait des malaises à répétition au bout de 3 jours seulement. Alors s’il vous plaît prenez soin de bien vérifier où vous en êtes. Il y a réellement danger.

Depuis 2 jours je suis donc en préparation à la reprise de solide autant physiquement que mentalement.

Je vous avais dit dans un de mes précédents post que je sentais que mon corps savait quand il serait temps d’arrêter si cela devait. J’entendais 40 jours à l’intérieur mais n’en parlais pas pour ne pas entrer dans le mental. Alors nous y voilà. A 45 jours, après avoir longuement hésité car je n’ai pas faim, ni envie d’arrêter, je suis en processus de reprise du solide. Je souris en l’écrivant car un nouvel élément est venu me confirmer que cela était juste. J’ai réservé une place dans une abbaye pour la semaine prochaine . Je me suis décidée à faire la retraite en silence que je n’avais pas pu réaliser à l’automne du fait du confinement. Il y a deux jours, j’ai eu une personne pour une question administrative et il s’avère qu’il est demandé à tous les pensionnaires de participer à tous les repas. :). Ce côté social et partage des repas, l’envie de partager un apéritif, de faire la fête est quelque chose qui commence à me manquer. Cela est certainement lié au contexte Covid (comme tout le monde j’imagine), mais également parce que je me sens un peu isolée dans mon processus. L’approche de la réouverture des restaurants m’influence car j’ai envie d’en profiter. Vous me direz que je pourrais également y aller, me mettre à table avec mes amis et ne prendre qu’un jus mais je ne suis pas certaine de résister.

Ma retraite commençant jeudi, finalement tout est pour le mieux, j’aurai juste le temps de me préparer.
C’est en tout cas ce que je pensais jusqu’à ce matin…..

Hier soir, j’ai mangé ma fameuse soupe de potiron que j’ai épaissie avec des épinards, du lait de coco et du citron (ça c’est pour le goût ;)) afin de commencer l’introduction du solide. Je l’ai accompagnée de pain des fleurs à la châtaigne qui a l’avantage de fondre dans la bouche avant même de l’avaler, tartiné d’un peu de fromage de brebis. C’est donc une petite reprise en douceur que j’ai appréciée.

Alors pourquoi cette tristesse ce matin ?
J’ai la sensation de m’être laissée entraînée par mon mental sans l’avoir vu venir. Peut-être cette perte de poids durant 2-3 jours que j’ai pourtant bien gérée m’a t’elle égarée ou fait plus peur que je ne le pensais ? Toujours est-il que ce matin je n’ai plus du tout envie de reprendre l’alimentation. Ma gorge m’irrite comme avec un coup de froid. J’ai le sentiment d’être en plein test.

Une voix me dit que c’est une reprise provisoire pour recommencer dans quelque temps après m’être sevrée des aliments qui m’ont manqués durant ces 45 jours.
Une autre me tourmente en me suggérant que je n’aurai plus le courage de recommencer ce parcours, que maintenant que j’y suis pourquoi ne pas continuer et blablabla blablabla……

J’avoue que la 1ère est plus douce et bienveillante. J’ignore si ce dilemme fait partie du processus en lui même. Ne voulant pas être influencée, je n’ai pas beaucoup lu de témoignages à ce sujet. Je tenais à me laisser guider par mes ressentis mais aujourd’hui je me sens bien démunie….

Durant ces dernières semaines, j’avais parfois réfléchi à ma reprise alimentaire.

Il me venait souvent l’idée de mixer le pranisme et l’alimentation. J’ignore si cela est même possible. Pratiquer le pranisme et manger un repas de temps en temps parait antinomique. Quoique ! Et puis qu’importe les règles, les appellations, ce qui compte est de faire ce qui est bon pour soi et de ne pas se faire des nœuds aux intestins ;).

J’en suis donc là ce matin, assise dans mon lit à vous dévoiler mes interrogations sans savoir ce que je vais faire dans les heures à venir.

Je ne m’attendais pas à cela du tout. Je ne veux pas prendre le risque de perdre cet état intérieur qui m’habite depuis quelques semaines. J’ai tout à coup le sentiment de ne pas en avoir assez profité, de ne pas avoir été suffisamment dans la conscience de ces moments si riches et expansifs. Là c’est mon mental qui parle, je le laisse faire pour mieux le voir. Bien sûr que j’ai été présente dans l’aventure, et bien sûr que je vais garder cela en moi. Cette richesse est bien là, je dois la cultiver pour la conserver.

La vie est un chemin qui nous demande de faire des choix en permanence car rien n’est immuable, tout est changement permanent. Et c’est ce qui est beau. Autant nous pouvons nous perdre, autant cela nous offre également la possibilité de tout transformer, corriger à chaque instant, à chaque décision, à chaque positionnement. Il est important de faire usage de sa Souveraineté, c’est le plus beau cadeau offert à l’Etre Humain.

Alors voilà, je vous laisse là avec mes propres interrogations et vous tiendrai au courant de ce qui sera ou pas de ma reprise.
En attendant portez vous bien. Réagissez, partagez c’est ce qui va aussi nous faire avancer.

Je vous embrasse
Catherine

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Mon expérience pranique, j’approche du 40ème jour.

Depuis quelque temps je me réveille en pensant à mon enfance, principalement aux moments que je passais chez mes grands-parents. Avec ma famille nous ne partions jamais en vacances. C’était une très grande frustration, surtout lorsque je voyais mes copains, copines partir, et plus encore lorsqu’ils me racontaient toutes leurs aventures à leur retour. Les vacances paraissaient longues sans leur compagnie et j’étais vraiment très heureuse de partir chez mes grands-parents.

Je garde des souvenirs magnifiques de ces longues semaines.
Ils habitaient dans une ferme, vivaient au rythme de la nature. Là-bas il n’y a pas eu d’enfants dans les environs durant des années. C’étaient donc des vacances solitaires mais au combien magnifiques !
Je passais mes journées dehors, à me promener dans la nature, à construire des cabanes, à lire et à me raconter des histoires. J’avais l’impression d’explorer le monde. Je rêvais en permanence en parlant aux arbres, aux fleurs et puis il y avait les animaux. Petite, beaucoup me faisaient peur (je me rappelle de l’oie ou encore des vaches), je leur faisais face avec courage comme une héroïne. C’est là que j’ai développé cette connexion à la vie à la campagne, aux éléments qui m’appellent tant aujourd’hui. Ma grand-mère me faisait comprendre que, si elle aimait les bouquets que je lui offrais, elle aimait aussi voir les fleurs s’épanouir à l’extérieur, fleurir son jardin. La vie était simple. Les journées étaient rythmées par le soleil et les semaines par le camion de la boulangère ou de l’épicière qui claxonnaient dès l’entrée du chemin pour annoncer leur arrivée. Je courais chercher le porte monnaie de ma grand-mère et c’était la fête d’avoir du pain frais, un croissant pour le lendemain matin ou des bonbons. J’accompagnais mon grand-père au champ pour garder les vaches. Il me racontait des histoires en attendant le passage de la micheline qui annonçait qu’il était midi, l’heure de manger notre sandwich.
Ces souvenirs ont toujours été extrêmement présents en moi. Ils sentent le pain grillé dans la cheminée. Ils sont comme des références de bonheur, ceux que je ne peux oublier car ils sont les plus simples et les plus vivants. Ils m’animent et me rendent vivante comme si j’avais expérimenté une vérité que je dois retrouver.

L’expérience du pranisme que je vis actuellement ravive tout ceci, me rapproche de la nature et de la vie de la même manière qu’à l’époque. Une aspiration profonde m’a toujours poussée à retrouver cette vie en contact quotidien et direct avec les éléments. J’ai le sentiment que lors de tous les voyages que j’ai pu faire, j’étais comme cette petite fille curieuse d’explorer, de comprendre les cultures et les différentes façons d’appréhender la vie. Une façon de retrouver une forme de vérité.
Je n’ai pas attendu le contexte du covid pour me demander ce qui est important dans ma vie. Cependant aujourd’hui, une espèce d’urgence me pousse à me demander comment je peux le mettre en place sans compter sur un gouvernement qui n’a visiblement pas le même intérêt que moi pour la vie et les conditions de vie.

Ne plus être dans des contingences alimentaires libère du temps, beaucoup de temps et d’énergie aussi.

Le corps n’ayant plus à digérer les aliments, il semble digérer beaucoup plus vite d’autres éléments comme les souvenirs, les émotions. J’ai le sentiment d’avoir plus de temps, de faire un reset, surtout la nuit. Je dors vraiment bien et paisiblement. C’est le matin que je peux observer ce qui m’habite, le chemin qui semble se dessiner même si je ne comprends pas tout. J’aspire à retrouver cette sérénité de l’enfant qui sait que tout est parfait, sécure et joyeux. Et c’est à moi l’adulte d’aujourd’hui de le manifester, comme à chacun de nous je l’imagine. Nous avons notre monde intérieur à manifester. Ce matin cela me faisait penser à une chaussette que l’on retourne. Montrer à l’extérieur ce qui se trouve à l’intérieur, le manifester au grand jour sans rien rechercher d’autre que Etre ce qui Est.

Ne plus manger de solide me donne le sentiment de “devoir” exister autrement. Je ne sais pas comment l’expliquer. Est-ce que l’on existe d’une certaine manière par ce que l’on consomme ? C’est une drôle de question qui se pose là ? et pourtant tout ce que nous consommons est porteur d’une certaine énergie qui forcément nous influence. Alors ?….
J’ai parfois  également l’impression qu’avec la nourriture je suis détournée d’une forme d’authenticité, ou disons plutôt que cette expérience me force à regarder certaines choses en face. La nourriture serait-elle comme un palliatif pour ne pas regarder certaines vérités, la vie en face…. ?
C’est vrai, réfléchissez à tout ce temps que nous passons à penser à la nourriture, même sans être gourmand ? Nous pensons, “qu’est ce que je vais manger” “A quelle heure je vais me mettre à préparer le repas” et puis il faut penser aux ingrédients, penser à faire les courses, puis faire les courses, se déplacer, les faire, les ramener, les ranger, préparer les repas, mettre la table, s’installer, manger, ranger, nettoyer et puis recommencer à peine quelques heures après. Lorsqu’il n’y a plus tout cela, vers quoi se tourne notre esprit ? grande question n’est-ce pas ?

Je ne peux pas répondre pour chacun. En ce qui me concerne ce n’est pas toujours très confortable bien sûr. J’avance en terrain inconnu, je débroussaille et je m’aventure. Il y a parfois des peurs qui émergent, le changement n’est pas toujours sans impressionner. Rien de précis ne se dégage. En fait, cela conforte plutôt les aspirations profondes que j’ai trainées en moi depuis des années sans vraiment les matérialiser. Est-ce que cela va me donner le courage de passer à l’action ? créer les synchronicités propres à réaliser mes aspirations profondes ?
Je ne prétends pas que ce processus est ce qu’il faut faire. Il ne s’adresse surement pas à tous, en tout cas pour le moment, mais quand on y est, c’est un chemin profondément révolutionnaire, un chemin de vérité.

Côté énergie, à 35 jours je me sens en grande forme. Je n’ai pas de coups de mou et j’assure parfaitement tout ce que j’ai à faire, voir même plus que ces derniers mois. J’ai observé que mes longues balades à pied ne me fatiguent pas du tout, je dirai même, bien au contraire. Le soir, je respecte les signaux et je me couche désormais à des heures plus raisonnables. J’y gagne des nuits beaucoup plus récupératrices. Après avoir fait de longues nuits les 1ères semaines, il semble que je me réveille un peu plus tôt. J’attends de voir semaine prochaine.

Dans mon dernier post je vous disais que je consommais beaucoup de kéfir. Cette semaine, comme c’est le début de la saison, j’y ajoute la sève de bouleau fraiche que je récolte dans mon jardin. Voir vidéo d’explication pour la récolte ICI et celle ci pour les bienfaits ICI.

Si vous en avez la possibilité, je vous incite  vraiment à faire une cure au printemps. En plus de ses propriétés détox, diurétiques et dépuratives, la sève de bouleau soulage les douleurs articulaires grâce à la présence de silicium. La présence de vitamine C et de magnésium permet de réguler le stress et l’humeur. Riche en potassium, elle est bonne pour la circulation cardiaque. Que du bonheur en liquide. La seule cure qui ne fatigue pas, c’est important.
Tout ce qu’il me faut, sans compter qu’il permet d’éliminer les toxines accumulées s’il m’en restait encore.

Côté tentation par contre, cette semaine m’a donné de nombreuses occasions de tester ma détermination.
Une fois de plus ici c’est le mental qui est en cause. Mon corps, lui, ne bronche pas. Je n’ai pas faim. J’en suis la 1ère surprise ! J’ai fait les courses, je cuisine pour ma fille, je me mets à table avec elle et je constate vraiment que mon corps ne réclame rien. Ma tête, elle, ne dit pas la même chose mais elle a ses heures ! Et oui :)….
Je me réveille tous les matins surprise de toute cette affaire autour de la nourriture. Après une bonne nuit je me sens très loin de tout cela. Il n’y a aucun désir, aucune marque quelconque de manque ou d’envie. C’est très serein.
En journée  globalement tout est facile, pas de tensions. hormis lorsque je vais dans les magasins et encore… c’est relatif.
Fin d’après midi par contre, c’est plus difficile. Envie de compenser quelque chose ? Cela me fait penser aux bébés qui très souvent pleurent lorsque la nuit tombe. Est-ce un moment difficile à passer pour nous Etre Humains ? Une petite mort en quelque sorte ? Une journée qui s’achève et qui ne sera jamais plus. C’est le moment où le rythme ralenti, l’heure du bilan aussi, où je me pose et où les tentations se mettent à parler chacune leur tour.  C’est assez drôle quand on y pense, car habituellement je devais y céder sans même m’en rendre compte.

J’ai tout de même eu un moment plus difficile que les autres cette semaine.
Avec ma fille nous sommes allées nous promener au bord de la mer. J’ai eu à affronter les odeurs de gaufres, de crêpes, de frites, de paninis, de plats à emporter de toutes sortes que les gens mangeaient sur les bancs tout le long de la jetée (fermeture des restaurants oblige). Un vrai festival d’odeurs et un supplice par moments. Jusqu’à ce que, une fois de plus, j’accepte de ne plus lutter et de me nourrir de tous ces parfums (plus ou moins subtils il faut l’avouer).
Nous y revenons donc, à la lutte intérieure qui nous rend toute chose bien plus difficile et souffrante au lieu de surfer dans le sens où les évènements de la vie nous poussent, pour notre plus grand bien pourtant.

Pour m’accompagner il y a Grigori Grabovoï et le Yoga
Combien cela m’aide !…..Cela m’offre un outil pour chaque obstacle. Là aussi il y a de l’exigence, beaucoup de travail et de concentration. Je progresse à petits pas, je suis en joie :). Et puis bien sûr le Kundalini Yoga, même si je n’en parle pas beaucoup. En ce moment je travaille la gorge, le lien tête/épaules/cervicales, la communication intérieure (mentale et entre les organes) et extérieure.

Le processus en cours me fait penser à celui qui m’a fait passer au végétarisme.
Cela n’avait pas été une décision mentale là non plus. C’est venu petit à petit. Même si je n’ai jamais été une grosse mangeuse de viande.  J’ai commencé à réduire très sérieusement ma consommation spontanément, à supprimer les aliments un par un jusqu’à ne garder que le jambon. Surprenant en soi car ce n’était pas du tout ce que je consommais le plus. Il s’avère que là aussi, ce qui a été le plus difficile à “lâcher” c’est l’odeur. Longtemps les odeurs du jambon et de l’andouille, ont continué à me faire envie. J’y reste encore sensible même s’il n’y a plus l’envie d’y goûter.
J’ai noté que chaque fois que j’ai repensé à manger, j’ai pensé à un aliment différent.  Il y a eu l’envie de pain, de pâtes, de riz puis les légumes…. Ce qui me surprend c’est qu’il n’y a pas eu le chocolat alors que c’est mon péché mignon. C’est un peu comme faire le deuil de chaque aliment, de chaque goût un par un.

Alors est-ce nécessaire tout ceci ? Pourquoi faire le deuil de ce que l’on apprécie ? Là encore, ce n’est pas un choix mental sinon cela ne tiendrait pas. Tout mon être fait ce choix.  J’expérimente un grand bien être, une extension de conscience. Peut être pour un temps seulement, mais cette expérience me fait grandir, me nettoie à tous les niveaux, m’épure et m’élève.

Voilà, une nouvelle semaine de passée. Je renouvelle mon OUI avec beaucoup d’enthousiasme pour la semaine à venir. J’ignore ce qui m’attend. Par moment je me dis que je vais manger bientôt, c’est ma tête qui le dit. J’ai entendu dire que la faim, la vraie Faim se faisait sentir à 40 jours. J’y suis presque alors je vais voir…. et je vous raconterai.

Bonne semaine d’ici là, portez vous bien. Inscrivez-vous à mon blog, partagez  vos impressions, vos questions, ça peut aider
Je vous embrasse
Catherine

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Au 28ème jour de mon parcours pranique….

Cette semaine j’ai pu observer que je me réveillais l’esprit fixé sur un point, comme en mon centre dans un cube. J’observe que tout est serein tranquille et sans question. Petit à petit, mon esprit se réveille et s’étend autour de ce point et les questionnements, les réflexions apparaissent.

A ce moment de la journée, il n’y a aucune faim, aucune envie.

En journée, depuis la fin des 21 jours, les ressentis sont différents. C’est un peu comme si, depuis la date officielle de fin de processus, un débat avait cours à l’intérieur. Je ressens que je dois plus souvent revenir à mon engagement pour trouver une raison de continuer. La question de reprendre l’alimentation solide, inexistante jusqu’alors, se pose régulièrement alors qu’une partie de moi à décidé de continuer et sait déjà jusqu’à quand. Je le sens.

Ceci veut donc dire aussi, que je sais désormais que je vais reprendre l’alimentation solide à un certain moment. Peut-être différemment mais certainement un peu et pour un temps. Est-ce une pensée pour rassurer mon mental ?

Depuis quelques jours j’ai régulièrement des envies. Non pas réellement de manger mais de ressentir des goûts, des textures. Dans ces moments je ressens une sorte d’ennuie, d’impatience, comme si j’étais en attente que cela cesse. Je commence à me lasser des jus sucrés et dilués, j’aspire à autre chose. Pour cette raison, je me suis remise au kéfir que j’apprécie beaucoup et j’ai préparé une soupe de potiron bien liquide avec du poivre qui satisfait mon besoin de texture.  Je n’arrive pas à répondre à la question sur ce besoin de changement. Est ce un réel besoin ou est ce un programme ? Avons nous naturellement besoin de variété de goût et de texture dans le palais ? Est ce naturel de se lasser ou est-ce un trait de caractère ? Est ce une déprogrammation ? Je ne lutte pas, j’y réponds au mieux en respectant le non solide.
Parfois, je pense à ce que je ferai si je devais manger là maintenant. En réalité rien de particulier ne me fait vraiment envie. Et pourtant, lorsque je faisais des courses hier en vue de la venue de ma fille, je me disais “hum ça oui, ça me fait envie” ou encore “si je lui cuisine ça, je m’en mettrais bien une part de côté pour après…”. J’observe donc aussi un réflexe de stockage, de provisions. Reste de mémoires de nos ancêtres, privés durant les guerres et les disettes, ou est-ce mon corps ou mon mental qui se sent privé ? Car après tout, est ce que j’en aurai envie plus tard, et même vais- je réellement remanger ?

Ecrit comme cela, ça ne fait pas envie et pourtant tout va pour le mieux. Je me sens en pleine forme, je dors bien, j’observe beaucoup de synchronicités. J’apprécie beaucoup l’amélioration du temps qui me permet de jardiner, de prendre soin de mon jardin. C’est un très grand plaisir d’être au soleil, de me nourrir consciemment de toute cette énergie qui m’entoure. J’appréciais déjà énormément ces moments mais c’est différent. J’ai l’impression de prendre plus de place, d’être au centre de tout cela et d’y avoir pleinement ma place. J’essaye de faire chaque chose en me sentant à ma bonne place, sans vouloir autre chose dans le moment. Cela demande beaucoup de présence. C’est aussi pourquoi j’écris et je partage. Témoigner me permet d’être attentive à mes ressentis, de donner libre cours à mes pensées tout en les gardant structurées afin de ne pas m’égarer comme cela peut m’arriver.

J’observe également depuis le début de la semaine une légère baisse de poids. Je suis vigilante, une perte de poids peut être le reflet du fait que je sors du pranisme et tombe dans le jeûne. Je veille donc un peu plus à bien respirer en conscience, peut être avais je un peu baissé la garde…. j’ai immédiatement repris 300 g. Je m’efforce également à m’exposer le plus possible au soleil levant, j’en profite pour sortir marcher de bonne heure avant l’agitation matinale, j’avance face au soleil levant, j’observe le prana, je m’en nourri. Pleine de gratitude , il m’arrive souvent de ne pas vouloir que cela s’arrête 😉

Cette semaine a donc été un peu plus challengeante. Je l’ai terminée en réalisant que le fait d’être chez moi toute la journée y était pour beaucoup. J’avais pas mal de choses à mettre au point, je suis moins sortie, j’ai vu moins de monde. Fin de semaine, j’ai pu constater que voir mes amis, ma famille, sortir modifiait mes ressentis. A l’extérieur, ou avec de la compagnie, le sujet de ce processus passe au second plan. Je n’y pense plus et tout va bien.
Mes réflexions intérieures avec tous ces ressentis, ces questionnements, ces doutes font donc bien partie du processus.

Au 27ème jour, il s’est passé quelque chose d’inattendu…..

Des amis m’ont offert des sushis que j’ai accepté avec plaisir pour ma fille qui arrive. Je les avais mis au frais et à un moment de la soirée, sans réfléchir je me suis levée pour en prendre un.  C’était soudain, directif. Je n’ai pas lutté. J’en ai choisi un tout simple, avec un peu de salade et d’avocat. Je l’ai observé et sans hésité je l’ai goûté. Je l’ai bien mâché, j’ai observé son goût, j’ai noté que j’avais plus de salive que d’habitude. Je comprenais l’intérêt de bien mâcher et je l’ai avalé. Cela a été réellement un moment très étrange, totalement imprévu. Je n’avais même pas faim ! De plus, ce n’était pas, à priori, ce que j’aurai choisi si je devais remanger. Je ne comprenais pas…..

Et très vite j’ai eu l’explication de cette pulsion.
Après avoir avalé ces quelques grains de riz, j’ai été soulagée. Oui soulagée ! J’ai réalisé que durant toute cette semaine de questionnements, se cachait une peur que je n’avais pas soupçonnée ou pour être sincère, très vaguement. Celle de ne plus pouvoir avaler ! Je crois que mon expérience avec ma 1ère gorgée d’eau à la fin des 7 jours à sec, m’avait généré des projections que je n’avais pas vues jusqu’alors. J’ai été soulagée de constater que je pouvais avaler sans avoir mal, sans que cela se bloque quelque part et que sais je encore….. J’ai été apaisée.

Toutes ces pensées, questionnements qui m’encombraient depuis 8 jours se sont évanouis. Ce matin je sais que je peux continuer le processus, du moins pour le moment, à nouveau en paix et sereine sans que cette bouchée de riz remette quoique ce soit en question.

Je vous tiens au courant de la suite. D’ici là, portez vous bien. Partagez vous aussi vos ressentis,  abonnez-vous à ma page et allez voir mes articles précédents si vous les avez manqués.

Bien à vous

Catherine

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Jour 21 de mon parcours pranique.

Me voilà déjà à la fin de ma 3ème semaine d’expérimentation de la nourriture pranique.

La semaine dernière je terminais mon article en disant que je n’avais pas eu véritablement de grosses prises de conscience. Il suffisait de l’écrire…. depuis, un sujet auquel je ne m’attendais pas du tout n’a cessé de me tarauder.

Depuis plusieurs mois maintenant, j’ai l’aspiration de déménager. J’avais même trouvé la maison idéale pour moi. En dehors des critères esthétiques qui étaient tous remplis, elle possédait un jardin, des arbres fruitiers, un puits et une serre, critères incontournables en vue d’une autonomie alimentaire. Cette recherche d’autonomie est primordiale, j’y aspire depuis des années. Un désir de vie plus en lien avec la nature qui se confirme dans mon analyse en Karam Kriya (numérologie yogique) et qui me pousse vers une vie en autonomie et plus en conscience. Cette recherche est comme un carburant, c’est un but profond.

Depuis dimanche soir donc, de nouvelles pensées me viennent, me troublent et me font même presque “peur”. Je m’explique.
Peu après ma mise en action pour acheter cette maison de rêve (j’avais fait une offre) et vendre la mienne, tout s’est mis à aller de travers. Cette maison de rêve pour laquelle j’étais totalement emballée comportait un vice caché (que j’ai découvert à temps. Merci, merci, merci). En parallèle, la vente de ma maison s’est retrouvée bloquée du fait du second confinement, décidé juste après la mise en vente. Enfin, le point de chute que j’avais en cas de vente rapide n’a plus été disponible suite à certains évènements. J’ai donc mis mon projet en veille il y a quelques semaines pour mieux cerner la situation.

Et si mon projet bloquait parce que ce besoin d’autonomie allait bien plus loin que ça ? Oui, et si en continuant dans le pranique, je n’avais plus besoin de ce jardin et de cette serre ?…. Tout ce temps et cette énergie que je gagnerais. Le projet n’est plus le même dans ce cas. Le style de vie que je projetais non plus ! De nombreuses questions me viennent et surtout des peurs très profondes remontent car elles m’obligent à envisager de changer de paradigmes, de changer profondément mes croyances, d’envisager un avenir totalement différent de mes projections.

Mon mental s’est agité. Je n’avais jamais pensé avant de commencer ce processus que je pourrai envisager de continuer au delà des 21 jours. Les conséquences d’un tel choix de vie m’envoient dans tellement de directions !

Il y a tant de questions à propos de ce que cela changerait dans mon quotidien et surtout avec les autres. L’alimentation, la cuisine, les repas représentent une des plus grandes formes de convivialité et de partage. Alors plus de resto, plus d’invitations ? Et je ne mangerai plus ci et cela, je ne connaitrai plus le goût, les saveurs. Fini le plaisir de croquer. Depuis mon 1er épisode pranique il y a 12 ans, je m’étais plusieurs fois posée la question de refaire l’expérience. Chaque fois tout mon Etre se révoltait. Hors de question, je suis un être incarné et la nourriture fait partie des plaisirs terrestres. Je n’étais pas du tout prête.

alimentation pranique

Hier, en nettoyant mon coin potager, la question s’est posée  ” semer ou ne pas semer ? “.

M’est venue alors, l’image d’un monde où les fruits et légumes seraient impérissables, où nous pourrions nous “nourrir” par la contemplation de ce que nous offre la nature. Nous serions alors en accord parfait pour vivre avec les éléments sans nuire à aucune espèce. L’avenir va t’il nous amener à nous alléger pour augmenter notre conscience et transformer ce monde arrivé dans une impasse ? Allons nous tous, petit à petit passer à une nourriture plus légère, subtile, lumière, afin de vivre sur et avec la Terre en totale harmonie ? Est-ce le monde que nous prédit Grigori Grabovoï, celui où par l’évolution constante de notre capacité de concentration et l’évolution globale de la conscience nous deviendrons éternels, et par là même, créerons un monde où animaux et végétaux deviendront eux mêmes impérissables ?
Le fait est qu’il y a aujourd’hui de plus en plus de personnes qui vivent de manière pranique, de façon ponctuelle et répétitive ou permanente. Cela les conduit-elles à une certaine forme d’isolement ? Je sais pertinemment que ce n’est pas le cas mais mon mental ne veut rien savoir.  Je crois que c’est mon inquiétude la plus profonde. Il continue à se contorsionner.

Faute de réponse pour le moment, je questionne mon corps.

J ai grand plaisir à poser mes mains sur ce ventre tranquille, sans remous, à m’y relier. Il m’apaise et me permet tout doucement d’envisager ce à quoi je ne m’étais pas préparée.

J’observe que lorsque je suis couchée, il n’y a pas de doute, pas de manque, une sérénité totale, pas d’envie ni de manger, ni de combler quoique ce soit, pas d’effort en rien non plus. Parfois dans ce calme, pour tester, je lui projette des images de nourriture que je suis censée aimer. Il reste sans réaction.

En journée, c’est un peu différent. Le mental est plus actif. Je réalise à quel point toute notre journée peut être conditionnée par la nourriture, les courses, les heures de repas. Le besoin de se remplir, se combler, se consoler, se récompenser, mais aussi de se retrouver, de partager etc… J’ai pu constater cette semaine quelques “envies” fugaces. Elles durent à peine quelques secondes et semblent liées au fait que je ne sois pas sortie suffisamment, lorsque je me sens un peu seule ou à l’ennui. Pas l’ennui lorsque je suis inactive, non je parle de ces moments entre deux, où l’espace d’un instant j’ai le sentiment d’un vide et où se faufile un sentiment d’inutilité et d’ennui profond ou de découragement. Certainement pour cacher l’émotion qui se trouve là, prête à émerger. Immédiatement le mental s’en saisi pour projeter l’image d’un aliment, d’une saveur. Cela m’est arrivé plusieurs fois cette semaine, une envie de me faire plaisir. Non pas pour manger mais pour le goût, la saveur et je le vis comme un signal que je touche à quelque chose d’important à regarder.

On me pose souvent la question “mais comment tu fais ? tu n’as pas faim ?” Et bien non pas du tout, je n’ai pas faim. C’est une chose assez surprenante et incroyablement apaisante.

A propos du goût, pour parler de choses plus pratiques. Depuis la fin de la période à sec, je bois toutes sortes de liquides. J’aspire à de la variété, surement pour palier à ce besoin de saveurs.

Jus Pranisme

Je bois donc des jus dilués dans de l’eau de coco souvent, des bouillons ou soupes très liquides, du lait végétal. Il s’avère que je supporte de moins en moins le sucré, je dilue de plus en plus les jus de fruits et j’ai une préférence pour les bouillons, tisanes, les boissons tièdes et les textures onctueuses.

En fait, lorsqu’il n’y a pas d’odeurs, il n’y a pas d’envie, et même les envies ne provoquent pas de réaction du corps. Que faire, si ce n’est laisser le processus se dérouler sans projeter, envisager ou calculer…. ?

J’ai également démarré la formation de 9 mois pour évoluer avec Grigori Grabovoï afin d’expanser et structurer ma conscience. Je ressens profondément que ce processus et cette formation sont liés et me portent vers une nouvelle forme d’évolution. D’ailleurs il y a plus de 10 ans maintenant, ma 1ère rencontre avec les travaux de G.Grabovoï ont précédé de peu ma 1ère expérience pranique. Ce n’est bien sûr pas un hasard. Ce travail est tout à fait en harmonie avec ce que je fais déjà . Il va, j’en suis certaine, me permettre de le développer avec beaucoup plus de conscience.

Physiquement tout va bien également.parcours pranique et perte de poids

Mon poids reste stable après avoir perdu les quelques kilos accumulés ces derniers mois. Je suis revenu à mon poids de forme. J’ai même repris un peu, preuve que le prana est en action.

La crise d’eczéma dont je vous ai parlé a duré environ une semaine. Désagréable d’autant qu’il faisait très froid. J’étais toutefois tranquille avec ce processus de nettoyage. J’ai simplement eu à gérer l’inconfort des picotements et des tiraillements. Il m’a semblé de jour en jour effectuer une forme de mue. C’est comme si toute la peau de mon visage et de mon cou était remplacée. La symbolique de cette image est forte pour moi. Ce masque qui tombait millimètre par millimètre, comme un gommage m’a encouragée à patienter le temps que ma peau (et certainement mon Etre à un niveau plus subtile) retrouve sa douceur et sa souplesse.

Ma toux, quasiment disparue, est revenue depuis 2 jours. Je viens de repérer quelque chose à ce sujet 🤔 Je teste pour le moment.

Cette semaine a été facile physiquement, je me sens en pleine forme. Je ne vous parle pas du nombre d’heures de sommeil car je ne dormais déjà pas beaucoup avant. Il est cependant connu que se nourrir de Prana entraine une réduction des besoins de sommeil. Je note en ce qui me concerne que mon sommeil devient bien plus récupérateur, je dors même plus en moyenne. Je rêve à nouveau, même si pour le moment je ne me rappelle pas vraiment de quoi 🙂 . Tout ceci est très apaisant
Enfin je terminerai par une anecdote. Je ne porte que des bijoux en argent et depuis 2 semaines je note une attirance pour les bijoux en or. Cela m’a beaucoup surprise. J’en ignore la symbolique pour le moment mais je suis persuadée que cela a un sens. A voir…. je vous tiendrai au courant 😉

N’hésitez pas à vous inscrire  si ce n’est déjà fait ou à commenter, j’aurai plaisir à vous répondre.

A la semaine prochaine et d’ici là profitez de la vie 🤗

Je vous embrasse

Catherine

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Parcours pranique fin du 7ème jour, retour aux liquides

Et voilà, jour 14 de mon processus pranique. Je ne sais pas pour vous, mais pour moi le temps passe vite !

La semaine dernière je vous ai laissés quelques heures avant ma reprise hydrique (lire ou relire Ici) J’en ri toute seule quand j’y repense…

Les dernières heures ont été très “spéciales”. Mon mental ne cessait de me chuchoter “Vas-y, tu n’es plus à quelques heures près ! Qu’est ce que ça peut faire, personne ne te voit…”. Dur, dur ! j’imaginais l’eau sous toutes ses formes….  Je n’étais pas loin du délire (je plaisante mais à peine 😉 ) J’ai tout fait pour ne pas m’impatienter et tenir mon mental en laisse. Balade, bain et finalement l’heure de ce que j’ai transformé en cérémonial est arrivée. Enfin !

J’avais créé une ambiance douce avec une musique d’eau. Devant moi une bougie et un plateau avec 4 verres d’eau, plate, citronnée, gazeuse et de l’eau de coco à l’ananas. Un vrai festin !

processus pranique Catherine le Hen

Rituel de reprise

J’ai commencé par l’eau plate. Etonnement cette 1ère gorgée que j’attendais avec tant de fantasme n’a pas été agréable du tout. Goût désagréable dans la bouche, j’aurai dû la recracher. Et pourtant, depuis 7 jours, je prenais soin de nettoyer les toxines avec un gratte langue. Lorsque je l’ai avalée, j’ai senti l’eau couler jusque dans l’estomac. Je pouvais suivre parfaitement son parcours. Dès la seconde gorgée, j’ai senti (ou imaginé) l’eau se diffuser à partir du centre de mon corps vers les côtés dans toutes mes cellules. La sensation était très surprenante. J’ai eu froid et j’ai dû me couvrir. En continuant ma dégustation, j’ai observé des douleurs dans la gorge, comme des coupures ou une angine. Je pense que ceci est normal après 7 jours à sec. L’expérience n’était pas exceptionnelle comme je l’avais projetée. Et pourtant, j’ai passé une bonne partie de la soirée à boire, j’étais insatiable. L’eau pétillante est petit à petit devenue une source de plaisir infinie.

A propos de l’eau et de notre consommation

Le lendemain j’avais repris 1,5 kg. Une chose m’a énormément interpellée dans les jours suivants : j’éliminais moins que lors de ma semaine à sec. J’ai vite compris que mon corps stockait à nouveau. J’ai donc fait pause le second jour pour observer. Grosse surprise je faisais avec l’eau ce que d’autres feraient avec la nourriture. Je stockais et buvais sans soif, par habitude ou réflexe. J’ai donc observé à nouveau mon corps, ses besoins et tout s’est rétabli. Aujourd’hui, je n’ai pas envie de boire avant 12-13h et je bois un peu fin d’après-midi. Pour le moment cela me suffit.
Tout ceci me rappelle ce que m’avait dit un de mes enseignants, il y a au moins 15 ans. Nous n’avons pas besoin de boire autant. L’air contient de l’humidité et nous hydrate, de même que les légumes et autres aliments que nous absorbons (s’ils sont bien choisis). Je ne dis pas qu’il faut arrêter de boire, surtout pas ! Seulement de s’écouter. Nous avons tous des fonctionnements propres et des besoins qui varient selon les jours, saisons, activités. Il est évident que si nous chargeons notre corps en nourriture, il aura beaucoup à éliminer et l’eau sera d’une grande aide. De même si l’air est sec,  si nous faisons du sport, vivons de grandes émotions, nous devons veiller à nous hydrater suffisamment. En ce qui me concerne, jusqu’à ces dernières années, je buvais très peu. Le confinement a fait que, comme beaucoup, j’ai modifié certaines de mes habitudes. Bloquée à la maison j’ai bu plus de thé, tisanes…. c’est là que mes problèmes de poumons sont revenus. Le problème n’est peut être pas aussi simple, quoique….. Alors que je n’ai pas toussé une seule fois durant ma semaine à sec, la toux est revenue cette semaine et semble se réguler depuis que je gère ma quantité de liquide.

Concernant la nourriture solide

Côté aliments, tout est facile. Je n’ai pas faim. Je me sens en pleine forme et j’ai beaucoup d’énergie. J’observe par contre que j’aspire à des activités plus calmes,  introspectives, moins agitées. Je peux faire les courses, cuisiner et me mettre à table avec d’autres sans problème. C’est assez surprenant de sentir ce détachement même s’il est évident que je ne souhaite pas me retrouver en permanence avec de la nourriture. Je trouve les plats appétissants, les odeurs me font envie, je m’en nourri et cela s’arrête là. L’autre jour en me baladant, je suis passée près du food truck près de chez moi. Ils y servent des frites maison délicieuses. J’en ai presque oublié que j’étais en processus tellement l’odeur était alléchante. Petite pause, et j’ai pu vérifier que seul mon mental était mobilisé. Mon corps n’avait envie de rien, je n’avais pas faim. Même chose quelques mètres plus loin. Un restaurant ne proposant habituellement que des plats de viande, proposait, à emporter, des lasagnes chèvres/épinards, ce dont je raffole (ou raffolai, je ne sais plus… ). Le temps d’une seconde j’ai envisagé d’acheter une barquette pour la congeler (ah! ce besoin de stocker, de prévoir, d’anticiper…), pour finalement me rendre compte, encore une fois, que seul mon mental était en cause. Je cesse donc de le priver, au lieu de les fuir je plonge dans les odeurs, les parfums de cuisine. Je cuisine pour les autres. Mon mental est content et mon corps n’est pas dérangé.
Mon corps est léger, je le ressens mieux. Mon poids s’est stabilisé vers le 10ème jour. Après avoir perdu en kilos exactement ce que j’avais pris petit à petit ces derniers mois voir années, il est remonté de 2 kg pour ne plus bouger.

Les lavements

Une des pratiques qui m’aide bien également, est le lavement. Je ne vous en ai pas encore parlé et pourtant il est essentiel.

C’est une pratique ancestrale dont le but est d’évacuer les résidus alimentaires, selles, eau, toxines et parfois même, parasites qui stagnent dans la cavité du côlon parfois depuis des années dit-on ! Pratiqué ponctuellement, en respectant des règles d’hygiène, la méthode soutient l’activité normale du côlon et soulage les troubles fonctionnels (constipation, diarrhées, ballonnements).

Ce procédé permet de lui redonner toute sa vitalité tout en stimulant le système immunitaire… En effet, comment envisager de purifier son corps si on ne le nettoie pas ? Ce lavement est une pratique très recommandée pour les jeûnes également et dans le cadre d’une hygiène de vie même si elle n’est pas reconnue par beaucoup de médecins (et même assez décriée si j’en juge ce que je lis sur internet).

Une fois de plus, je ne peux que vous suggérer de faire comme moi : de vous écouter, d’écouter votre corps et de ressentir si cette pratique peut être bonne pour vous ou non. Si vous ne vous sentez pas de le pratiquer seul(e), (voir vidéo explicative ici) se développe maintenant depuis plusieurs années, l’hydro thérapie du colon (ou irrigation du colon). Pour l’avoir testé je peux vous recommander cette expérience, à la condition de ne pas souffrir de maladie de Crohn ou d’hémorroïdes ou autres maladies contre indiquées bien sûr.

Après avoir pris l’habitude de faire des lavements le soir avant de me coucher, je suis passée au matin avant ma douche.  Je l’accompagne de massages. Je me sens ensuite tonique et en pleine forme. Cette pratique va bien au delà d’une libération physique. Rappelez vous  on dit que l’intestin est notre deuxième cerveau. (il pourrait mettre le 1er selon certains).  Il est le siège de rétention de nos émotions.  Notre cerveau et notre système digestif sont étroitement liés. La preuve : des émotions fortes peuvent provoquer une diarrhée ou une constipation. Ce nettoyage peut ouvrir de nombreuses portes, je vous laisse les découvrir.

Tout est leçon et expérience

Chaque jour m’amène son lot d’expériences. Je ne comprends pas forcement tout tout de suite, je ressens cependant le changement progressif vers plus de paix et de sérénité. Je remarque également que ce changement peut impacter mon entourage. Une de mes proches amies m’a dit avoir perdu 800g la 1ère semaine de mon processus. J’ai appris depuis, que cela arrivait, ou que les personnes pouvaient avoir moins faim en présence de personne en chemin pranique.

Avant de reprendre les liquides, j’avais observé que je ralentissais. L’énergie était pourtant bien là mais mes mouvements étaient plus lents, plus conscients même pour les petites choses. Cette expérience m’a fait le plus grand bien car je suis d’un tempérament très actif. A ce jour, je fais bien plus attention à ce que je fais. Je sais où je pose mes affaires alors qu’avant je passais mon temps à les chercher par exemple. De même, concernant les émotions, je me sens moins dans la réaction même si ça n’est pas parfait croyez-moi. J’observe que le fait de ne pas compenser par la nourriture ou la boisson me fait faire face plus rapidement à l’expérience au lieu de la fuir, de faire comme si rien ne s’était passé.
Les synchronicités observées autour de moi avant de démarrer mon processus continuent. J’ai souvent l’impression que tout est leçon et expérience. Lorsqu’un évènement disons “désagréable” se produit, une pause et évaluation de ma part amène des solutions et réparations possibles. Mes sens et mon intuition sont affinés. J’en ai fait l’expérience de nombreuses fois cette semaine jusqu’à un événement quasi magique à propos de ma voiture. S’en suit l’expérience de la Gratitude.

Reste toutefois que ce processus peut également amener son lot de nettoyages émotionnels. Si je ne me sens pas particulièrement secouée par de grosses prises de conscience, je fais depuis 5-6 jours une belle crise d’eczéma dans le cou et sur le visage. Le froid et le port de pulls en laine n’arrange pas le phénomène. Pour faire face, j’accepte et je me magnétise en demandant à prendre conscience du processus de ce nettoyage et de ses causes. Je me connecte au prana, le respire et m’en nourrie avec la conscience que je m’emplis de lumière photonique, d’énergie christique. Ce matin cela va déjà mieux.

Après ces 14 premiers jours je passe une St Valentin dans l’amour de moi, dans ma présence avec ce qui me plaît et ce qui me plaît moins.

Bientôt se posera la question : “reprise ou pas reprise de l’alimentation solide ?”

Je vous en reparle dans une semaine. D’ici là ,portez vous bien et un grand merci pour tous vos messages de soutien, vos partages et vos questions.

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Catherine

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Ma première semaine en parcours pranique

Bonjour à tous. Dimanche 7 février, me voilà arrivée au 7ème jour de mon parcours pranique.

Je voulais commencer par remercier toutes les personnes qui m’ont écrit en soutien, ont pris de mes nouvelles ou montré leur intérêt pour mon expérience. Vos partages me font chaud au cœur. Ils sont la preuve que d’oser montrer ce que l’on est, encourage l’autre à faire de même ou à se questionner. De même, par vos retours vous m’encouragez à me montrer,  à m’exprimer. C’est ce qu’on appelle un cercle vertueux et je trouve cela merveilleux !

Pour en revenir à mon expérience.

Tout se passe à merveille. J’en suis donc à 7 jours sans manger de nourriture solide et sans liquide (en fait je n’ai pas éprouvé le besoin de boire le 1er jour). J’ai entamé ce 1er jour d’une façon très joyeuse et tonique. J’ai vraiment senti que mon corps était content. La 1ère nuit, entre le jour 1 et 2,  j’ai dormi 9 heures. Pour ceux qui me connaissent c’est un exploit !  je dors habituellement guère plus que 4-5 h. Je ne vous explique pas l’énergie que j’avais au réveil ! Cette 2ème journée a été consacrée au jardin. Coupe des arbustes et nettoyage des mauvaises herbes. En faisant ce travail, j’imaginais faire le même à l’intérieur de moi. Un vrai bonheur !

J’ai donc consacré l’énergie de ces 1ers jours à nettoyer ma maison, mon jardin pour être dans un environnement propice. Pas de fatigue, beaucoup d’entrain.

J’ai également mis en pratique la nourriture pranique bien évidemment. J’en profite pour souligner à nouveau que ce n’est pas du jeûne. En effet, vous êtes nombreux à me demander comment se passe mon jeûne. Il est important de comprendre la différence.
Lors d’un jeûne vous privez votre corps de toute nourriture pour le nettoyer à différents étages (physique, émotionnel….). “Le jeûne procure une perte de poids, un décrassage général, l’élimination des déchets venus de notre environnement polluant ou de stimulants accumulés, une peau neuve, et un nouveau tonus physiologique et psychologique ». Pour répondre à des besoins de santé. « Quand le corps est chargé d’humeurs impures, faites-lui supporter la faim : elle dessèche et purifie » conseillait Hippocrate. Le jeûne est souvent conseillé pour ses vertus curatives. On s’allège mais on perd également énormément de choses essentielles pour le corps (vitamines, protéines…) les ressources du corps sont dévalisées. Ce processus ne peut donc être que limité dans le temps, contrairement à la nourriture pranique.

Se nourrir de prana ou nourriture subtile est différent du jeûne. 

Il est question ici de se nourrir différemment. D’ailleurs, sachez le, nous nous nourrissons tous de prana sans le savoir, mais en quantité insuffisante pour subsister tant que notre système cellulaire fonctionne par automatisme. Comment me direz vous ?

Et bien déjà par le simple fait de respirer, une faible partie de prana pénètre dans votre organisme. Nous en absorbons également par notre nourriture. Walter « omsa » Rohrmoser, yogi alpin interviewé dans le film Lumière dit : « Lorsqu’une plante grandit, elle se sert de la photosynthèse, elle métabolise la lumière et les gens mangent cette lumière métabolisée en la réduisant en corpus. En d’autres termes, lorsqu’on mange une pomme de terre, on mange la lumière métabolisée de la pomme de terre. Les selles, les éléments physiques sont éliminés, on garde simplement la lumière. C’est comme si notre estomac faisait de la photosynthèse. » Comme vous le comprendrez, lorsque nous mangeons nous récupérons la quantité de prana de l’aliment végétal ou animal que nous consommons et le reste part tout simplement en déchets.

Ceci vous permettra peut-être de comprendre combien le choix de votre nourriture est important. Plus vous mangerez des aliments sains, frais et vivants plus vous récupérez de prana. Au contraire, plus l’aliment sera pauvre et de mauvaise qualité, moins il y aura de prana. Tout ou presque repart en déchets et votre corps doit donc dépenser une somme folle d’énergie pour la filtrer et l’éliminer. Imaginez donc lorsque vous ingérez des aliments industriels fait de, par exemple, farine blanche, de sucre, d’additifs artificiels….. rien de nourrissant, bien au contraire ! ces produits produisent des colles, alourdissent, encombrent votre organisme qui ne peut rien en faire. Il s’épuise à éliminer, une partie reste stockée dans le corps, provoquant troubles et douleurs. Dans ce cas, le jeûne peut être un atout pour détoxifier l’organisme.

En d’autres termes, se nourrir de prana c’est passer directement se servir à la source et ne plus passer par les aliments pour moins fatiguer son organisme . Nous récupérons ainsi l’énergie consacrée à la digestion qui est l’action dans le corps en nécessitant le plus. Ceci explique donc que les personnes totalement praniques sont moins fatigables, ont plus d’énergie, dorment moins.

Une autre réflexion que m’apporte cette expérience est : “Comment en sommes nous arrivez à tant manger si cela n’est pas bon pour notre corps ?

 La réponse qui m’est venue est d’ordre économique. Notre consommation fait tourner l’économie. Imaginez simplement toute l’industrie qui se cache derrière notre consommation alimentaire. Depuis la dernière guerre, nous n’avons cessé de nous voir proposer de nouveaux produits plus alléchants les uns que les autres. De la “nourriture” de plus en plus transformée, bourrée de conservateurs et autres produits non nourrissants et peut-être même nocifs pour la santé. Les pubs nous créant de nombreux besoins, nous en sommes arrivés à nous nourrir, non pas parce que nous avons faim, mais parce que nous sommes tentés. Et tout est fait pour cela.

Imaginez simplement ce qui se passerait si tout le monde mangeait moins et plus sain. Imaginez ce que cela ferait à l’économie toute entière. Pensez à tous ces produits que vous n’achèteriez plus, à tous les produits annexes dont vous n’auriez plus besoin, à tous les achats liés à la tentation…… De même pourquoi mangeons nous entre les repas ? Compensation, récompense, consolation, remplissage pour ne pas voir ses problèmes ? Une simple question : “Pourquoi éprouvons nous le besoin de nous remplir ? Est ce vraiment le corps qui réclame ?

Je ne vais pas développer plus, il y a trop à dire. Je vous propose cette video de Sadhguru qui exprime, à sa façon, ce que je pense très sincèrement. Lien 

Ne regardant plus la télé depuis bientôt 15 ans j’ai vu mon alimentation se transformer. Avec mes différentes expériences de vie, j’ai compris que me nourrir devait être commandé par mon corps et non par ma tête. Est donc venu, le végétarisme mais pas seulement. Je mange seulement quand j’ai faim. Je ne fais donc souvent qu’un seul repas par jour. Je mange parfois en journée quelques fruits. Si je partage un repas au restaurant ou chez des amis, donc en mangeant plus que d’habitude, bien souvent je ne mange pas pendant un jour. Par contre, si le besoin de manger se fait sentir je m’écoute aussi.

J’en reviens encore une fois à mon expérience. Celle ci me fait me poser beaucoup de questions et m’amène beaucoup de prises de conscience comme vous pouvez le voir. Bien plus que lors de mes jeûnes.

Se nourrir de prana se fait donc par une respiration consciente, par l’absorption de la lumière dans la nature, par la beauté des paysages, l’observation des animaux, en somme de la beauté du monde. Le prana est une énergie lumière que j’ai la chance de voir. Elle flotte dans l’atmosphère. J’ai observé qu’elle peut être plus lumineuse par endroits, notamment à la montagne. En l’absorbant, notre corps transforme l’azote qu’il contient en protéines. Le 1er jour alors que je pratiquais cette respiration, j’ai senti mon corps se réjouir. C’était très surprenant. J’ai visualisé ce prana entrer en moi, je l’ai senti se répartir dans mon corps. Je sentais par endroit des sortes de tourbillons. J’ai vraiment senti que quelque chose se passait. Mes mains et mes pieds se chargeaient d’énergie à en devenir bouillants. Je reviendrai semaine prochaine sur cette partie du processus car durant la semaine qui vient de se passer mon challenge était ailleurs.

En effet, cette semaine était ma semaine à sec. Et pour avoir déjà fait un jeûne sec durant 5 jours (voir ici mon expérience)  je peux dire que c’était différent.

Tout s’est très bien passé et mon 1er verre d’eau est pour ce soir.

Comme je l’ai déjà dit plus haut , les 3 1ers jours rien de spécial. Pas de désirs, ni besoin particulier, j’y pensais à peine. Le soir du 3ème jour les premiers symptômes d’assèchement sont apparus (idem que lors du jeûne). C’était léger, j’ai donc pris un bain et tout s’est apaisé. Le 4ème et 5ème jour, même chose, avec un assèchement de la bouche un peu plus marqué. J’en profitais donc pour faire des nettoyages de la langue à la yogique lors de mes brossages de dents (ce sont des symptômes de détoxification). En même temps, se sont déclenchées de fortes douleurs dans le bas du dos et les jambes, assez pénibles. Cela m’a obligée à ralentir, à prendre plus soin de mon corps par des massages, des bouillotes, plus de repos et  à travailler sur le transgénérationnel. Tout à disparu au bout de 2 jours.

Cette période sans eau a littéralement transformé mon rapport à l’eau ! J’en suis totalement émerveillée. J’ai vu, au fil des jours, mes sensations se développer en me lavant les mains, en passant mon visage et mes lèvres sous le robinet pour m’hydrater. Ce n’était plus de l’eau, mais un élément qui me voulait du bien, qui me faisait un bien fou. Je la ressens aujourd’hui comme une amie. Chaque gouttelette est comme un éclat de lumière vivifiant. Mes mots sont incapables de traduire ce que je ressens.

Le matin, je pratique la douche froide ou Ischnaan en yoga. Là aussi je sens mes sensations se développer. Hier j’ai eu la surprise d’avoir le ressenti que tout mon corps buvait l’eau par chacune de mes cellules, c’était magique. Ces douches sont un plaisir sans cesse renouvelé, je sens mon corps tout entier participer au processus. Je vous écrirai bientôt un article à ce sujet car Ischnaan est un processus thérapeutique très intéressant.

Depuis hier, 6ème jour, l’envie de boire devient de plus en plus forte. Je pense qu’une partie est d’ordre psychologique. La dernière fois, je m’étais arrêtée le soir du 5ème jour. Cette fois, j’étends  la limite et il y a quelques résistances. Peut être aussi parce que hier j’avais un atelier au cours duquel j’ai beaucoup parlé, ma bouche était terriblement sèche. J’ai donc pallié à ce problème en m’hydratant les lèvres et en me passant régulièrement la bouche à l’eau citronnée. J’avoue que j’ai dû parfois m’accrocher bien fort à mon engagement pour ne pas avaler,  ne serait que quelques gouttes 🙂 .

Cette notion d’engagement est très importante. Elle nous permet de faire face au mental, de résister à tous ses messages de tentation. Il n’aime pas ce changement que nous avons décidé en accord avec notre corps (accord indispensable).

Ohhhh, j’allais oublier ! Je vous avais dit que j’avais un problème aux poumons, aux bronches pour être plus exacte. Assimilé à de l’asthme allergique, je toussais à longueur de journées depuis 1 an. La cause venait de mucosités liées à l’eau que mes poumons n’arrivaient plus à gérer. Et bien, j’ai le plaisir de vous annoncer que je ne tousse plus. Tout s’est calmé dès le 1er jour, et la toux s’est arrêtée entre mardi et mercredi. J’ai encore quelques mucosités, cela m’a donné du courage pour tenir jusqu’au 7 ème jour. Je me sens  vraiment bien. Cette toux permanente me gâchait la vie et m’épuisait. C’est une magnifique satisfaction.

J’ai également ressenti un peu plus de fatigue aujourd’hui. Le besoin d’eau se fait réellement ressentir. J’ai commencé à délirer sur le festin d’eau que j’allais me faire ce soir en visualisant de l’eau plate, de l’eau citronnée, de l’eau pétillante, de l’eau de coco. Je me demandais laquelle j’allais choisir… je m’imaginais faire une overdose d’eau. C’est un comble, moi qui avait du mal à boire suffisamment d’eau plate ! 

Bref c’est pour ce soir, je pense que cela va être un grand moment.

Je vous raconterai cela dans une semaine. 

D’ici là n’hésitez pas à aller de vos commentaires, cela m’encourage. Et pensez à vous abonner pour être averti(e)s de la publication de nouveaux articles. 
Bises à toutes et tous et prenez soin de vous
Catherine