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Reliance aux éléments

Jour 21 de mon parcours pranique.

Me voilà déjà à la fin de ma 3ème semaine d’expérimentation de la nourriture pranique.

La semaine dernière je terminais mon article en disant que je n’avais pas eu véritablement de grosses prises de conscience. Il suffisait de l’écrire…. depuis, un sujet auquel je ne m’attendais pas du tout n’a cessé de me tarauder.

Depuis plusieurs mois maintenant, j’ai l’aspiration de déménager. J’avais même trouvé la maison idéale pour moi. En dehors des critères esthétiques qui étaient tous remplis, elle possédait un jardin, des arbres fruitiers, un puits et une serre, critères incontournables en vue d’une autonomie alimentaire. Cette recherche d’autonomie est primordiale, j’y aspire depuis des années. Un désir de vie plus en lien avec la nature qui se confirme dans mon analyse en Karam Kriya (numérologie yogique) et qui me pousse vers une vie en autonomie et plus en conscience. Cette recherche est comme un carburant, c’est un but profond.

Depuis dimanche soir donc, de nouvelles pensées me viennent, me troublent et me font même presque “peur”. Je m’explique.
Peu après ma mise en action pour acheter cette maison de rêve (j’avais fait une offre) et vendre la mienne, tout s’est mis à aller de travers. Cette maison de rêve pour laquelle j’étais totalement emballée comportait un vice caché (que j’ai découvert à temps. Merci, merci, merci). En parallèle, la vente de ma maison s’est retrouvée bloquée du fait du second confinement, décidé juste après la mise en vente. Enfin, le point de chute que j’avais en cas de vente rapide n’a plus été disponible suite à certains évènements. J’ai donc mis mon projet en veille il y a quelques semaines pour mieux cerner la situation.

Et si mon projet bloquait parce que ce besoin d’autonomie allait bien plus loin que ça ? Oui, et si en continuant dans le pranique, je n’avais plus besoin de ce jardin et de cette serre ?…. Tout ce temps et cette énergie que je gagnerais. Le projet n’est plus le même dans ce cas. Le style de vie que je projetais non plus ! De nombreuses questions me viennent et surtout des peurs très profondes remontent car elles m’obligent à envisager de changer de paradigmes, de changer profondément mes croyances, d’envisager un avenir totalement différent de mes projections.

Mon mental s’est agité. Je n’avais jamais pensé avant de commencer ce processus que je pourrai envisager de continuer au delà des 21 jours. Les conséquences d’un tel choix de vie m’envoient dans tellement de directions !

Il y a tant de questions à propos de ce que cela changerait dans mon quotidien et surtout avec les autres. L’alimentation, la cuisine, les repas représentent une des plus grandes formes de convivialité et de partage. Alors plus de resto, plus d’invitations ? Et je ne mangerai plus ci et cela, je ne connaitrai plus le goût, les saveurs. Fini le plaisir de croquer. Depuis mon 1er épisode pranique il y a 12 ans, je m’étais plusieurs fois posée la question de refaire l’expérience. Chaque fois tout mon Etre se révoltait. Hors de question, je suis un être incarné et la nourriture fait partie des plaisirs terrestres. Je n’étais pas du tout prête.

alimentation pranique

Hier, en nettoyant mon coin potager, la question s’est posée  ” semer ou ne pas semer ? “.

M’est venue alors, l’image d’un monde où les fruits et légumes seraient impérissables, où nous pourrions nous “nourrir” par la contemplation de ce que nous offre la nature. Nous serions alors en accord parfait pour vivre avec les éléments sans nuire à aucune espèce. L’avenir va t’il nous amener à nous alléger pour augmenter notre conscience et transformer ce monde arrivé dans une impasse ? Allons nous tous, petit à petit passer à une nourriture plus légère, subtile, lumière, afin de vivre sur et avec la Terre en totale harmonie ? Est-ce le monde que nous prédit Grigori Grabovoï, celui où par l’évolution constante de notre capacité de concentration et l’évolution globale de la conscience nous deviendrons éternels, et par là même, créerons un monde où animaux et végétaux deviendront eux mêmes impérissables ?
Le fait est qu’il y a aujourd’hui de plus en plus de personnes qui vivent de manière pranique, de façon ponctuelle et répétitive ou permanente. Cela les conduit-elles à une certaine forme d’isolement ? Je sais pertinemment que ce n’est pas le cas mais mon mental ne veut rien savoir.  Je crois que c’est mon inquiétude la plus profonde. Il continue à se contorsionner.

Faute de réponse pour le moment, je questionne mon corps.

J ai grand plaisir à poser mes mains sur ce ventre tranquille, sans remous, à m’y relier. Il m’apaise et me permet tout doucement d’envisager ce à quoi je ne m’étais pas préparée.

J’observe que lorsque je suis couchée, il n’y a pas de doute, pas de manque, une sérénité totale, pas d’envie ni de manger, ni de combler quoique ce soit, pas d’effort en rien non plus. Parfois dans ce calme, pour tester, je lui projette des images de nourriture que je suis censée aimer. Il reste sans réaction.

En journée, c’est un peu différent. Le mental est plus actif. Je réalise à quel point toute notre journée peut être conditionnée par la nourriture, les courses, les heures de repas. Le besoin de se remplir, se combler, se consoler, se récompenser, mais aussi de se retrouver, de partager etc… J’ai pu constater cette semaine quelques “envies” fugaces. Elles durent à peine quelques secondes et semblent liées au fait que je ne sois pas sortie suffisamment, lorsque je me sens un peu seule ou à l’ennui. Pas l’ennui lorsque je suis inactive, non je parle de ces moments entre deux, où l’espace d’un instant j’ai le sentiment d’un vide et où se faufile un sentiment d’inutilité et d’ennui profond ou de découragement. Certainement pour cacher l’émotion qui se trouve là, prête à émerger. Immédiatement le mental s’en saisi pour projeter l’image d’un aliment, d’une saveur. Cela m’est arrivé plusieurs fois cette semaine, une envie de me faire plaisir. Non pas pour manger mais pour le goût, la saveur et je le vis comme un signal que je touche à quelque chose d’important à regarder.

On me pose souvent la question “mais comment tu fais ? tu n’as pas faim ?” Et bien non pas du tout, je n’ai pas faim. C’est une chose assez surprenante et incroyablement apaisante.

A propos du goût, pour parler de choses plus pratiques. Depuis la fin de la période à sec, je bois toutes sortes de liquides. J’aspire à de la variété, surement pour palier à ce besoin de saveurs.

Jus Pranisme

Je bois donc des jus dilués dans de l’eau de coco souvent, des bouillons ou soupes très liquides, du lait végétal. Il s’avère que je supporte de moins en moins le sucré, je dilue de plus en plus les jus de fruits et j’ai une préférence pour les bouillons, tisanes, les boissons tièdes et les textures onctueuses.

En fait, lorsqu’il n’y a pas d’odeurs, il n’y a pas d’envie, et même les envies ne provoquent pas de réaction du corps. Que faire, si ce n’est laisser le processus se dérouler sans projeter, envisager ou calculer…. ?

J’ai également démarré la formation de 9 mois pour évoluer avec Grigori Grabovoï afin d’expanser et structurer ma conscience. Je ressens profondément que ce processus et cette formation sont liés et me portent vers une nouvelle forme d’évolution. D’ailleurs il y a plus de 10 ans maintenant, ma 1ère rencontre avec les travaux de G.Grabovoï ont précédé de peu ma 1ère expérience pranique. Ce n’est bien sûr pas un hasard. Ce travail est tout à fait en harmonie avec ce que je fais déjà . Il va, j’en suis certaine, me permettre de le développer avec beaucoup plus de conscience.

Physiquement tout va bien également.parcours pranique et perte de poids

Mon poids reste stable après avoir perdu les quelques kilos accumulés ces derniers mois. Je suis revenu à mon poids de forme. J’ai même repris un peu, preuve que le prana est en action.

La crise d’eczéma dont je vous ai parlé a duré environ une semaine. Désagréable d’autant qu’il faisait très froid. J’étais toutefois tranquille avec ce processus de nettoyage. J’ai simplement eu à gérer l’inconfort des picotements et des tiraillements. Il m’a semblé de jour en jour effectuer une forme de mue. C’est comme si toute la peau de mon visage et de mon cou était remplacée. La symbolique de cette image est forte pour moi. Ce masque qui tombait millimètre par millimètre, comme un gommage m’a encouragée à patienter le temps que ma peau (et certainement mon Etre à un niveau plus subtile) retrouve sa douceur et sa souplesse.

Ma toux, quasiment disparue, est revenue depuis 2 jours. Je viens de repérer quelque chose à ce sujet 🤔 Je teste pour le moment.

Cette semaine a été facile physiquement, je me sens en pleine forme. Je ne vous parle pas du nombre d’heures de sommeil car je ne dormais déjà pas beaucoup avant. Il est cependant connu que se nourrir de Prana entraine une réduction des besoins de sommeil. Je note en ce qui me concerne que mon sommeil devient bien plus récupérateur, je dors même plus en moyenne. Je rêve à nouveau, même si pour le moment je ne me rappelle pas vraiment de quoi 🙂 . Tout ceci est très apaisant
Enfin je terminerai par une anecdote. Je ne porte que des bijoux en argent et depuis 2 semaines je note une attirance pour les bijoux en or. Cela m’a beaucoup surprise. J’en ignore la symbolique pour le moment mais je suis persuadée que cela a un sens. A voir…. je vous tiendrai au courant 😉

N’hésitez pas à vous inscrire  si ce n’est déjà fait ou à commenter, j’aurai plaisir à vous répondre.

A la semaine prochaine et d’ici là profitez de la vie 🤗

Je vous embrasse

Catherine

Catherine Le hen

Thérapeute énergéticienne/Guérisseuse Catherine LE HEN est Initiée au Reiki/Sekhem/Acceuil du Verbe , elle est également Moon Mother et Enseignante de Kundalini Yoga

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