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Le jeûne sec, une démarche de transformation puissante

Je reviens vers vous  après cette dernière pleine lune de l’hiver qui nous invitait à prendre soin de soi. Le printemps s’annonce, et je me sens pleine d’énergie. Une énergie renouvelée par un jeûne sec  (jeûne sans nourriture et sans eau) particulièrement long.

A l’occasion de la retraite que j’organisais fin février j’ai prolongé mon jeûne jusqu’à 10 jours.

Mon projet initial était de faire ce jeûne long de façon encadrée, au Montenegro avec le Dr Serguei Filonov, spécialiste Russe du Jeûne Sec. Il est en effet indispensable d’être encadré pour un jeûne d’une telle durée. Les conditions sont plus strictes, et si les effets sont plus puissants c’est également bien plus exigeant et difficile.

J’avais prévu de profiter de la retraite que j’organisais pour faire un jeûne de 7 jours. Au 3ème jour de la retraite, j’ai reçu le message  de prolonger le jeûne à 10 jours.

J’ai déjà pratiqué ce type de jeûne sur des périodes de 7 jours. Je savais que ce passage de 7 à 9/10 jours est particulièrement challengeant. Entre le 8e et le 11e jour se déclenche la 2e crise d’acidose où la soif s’intensifie. On observe une exacerbation des symptômes. C’est généralement une épreuve difficile à passer (et je le confirme) mais le Dr Filonov insiste sur le fait qu’il faut traverser cette étape pour que l’effet thérapeutique du jeûne soit total. C’est la raison pour laquelle les meilleurs résultats ont été obtenus chez les personnes qui auront réussi à faire 9 à 10 jours de jeûne sec selon lui.

Cette expérience était une demande de mon corps en 1er lieu.

J’éprouvais le besoin de dépasser les 7 jours qui avait été mon expérience la plus longue. Je souffrais depuis quelques mois de problèmes aux pieds suite à ma reprise de la course à pied. Une douleur à l’épaule ancienne de plusieurs années s’était également réveillée. Je sentais que ces inflammations étaient l’occasion d’observer les bienfaits du jeûne sec long.

Sans compter mon désir de dépasser des croyances, de me libérer de certains schémas. Je souhaitais  faire bénéficier les participants à la retraite de mon expérience via mon accompagnement, notamment en ce qui concerne les croyances et les capacités souvent insoupçonnées de notre corps. Ce type de jeûne est une expérience physique incroyable et peut avoir des effets bénéfiques pour soutenir le traitement d’un grand nombre de pathologies courantes, lié au fait qu’il stimule le système immunitaire. Pour en savoir plus je vous invite à aller sur ma page ici.

Mon objectif est donc atteint. Mes douleurs de l’histoire ancienne. Jai pu observer en profondeur le fonctionnement de mon corps, sa force. J’ai conscientisé et libéré de nombreuses croyances aujourd’hui inutiles  et limitantes.

J’insiste fortement sur le fait qu’un tel jeûne n’est surtout pas à faire seul chez vous ! Le danger est réel et l’accompagnement indispensable. D’ailleurs moi-même je refuse, malgré les demandes, d’accompagner sur de telles périodes qui souvent s’adressent à des pathologies médicales lourdes et nécessitent un accompagnement plus médical.

Cette démarche du jeûne sec doit avant tout partir d’une intention profonde et représente une expérience spirituelle forte. Dans de nombreuses cultures, le jeûne est décrit comme un temps de nettoyage du corps et de l’esprit, et ce n’est pas pour rien ! Il s’accompagne souvent d’une prise de décision et d’un changement important dans nos vies.

L’accompagnement que je propose consiste à faire de cette démarche, une démarche holistique,  sur les plans physique, mental et spirituel. L’occasion d’instaurer de profonds changements sur tous les plans. Je vous accompagne à explorer votre individualité, votre passé, vos habitudes, vos croyances, à poser les bases d’un nouveau chapitre de vie, à trouver en vous les ressources, le chemin de votre authenticité pour de véritables changements.

Je profite de ce billet pour vous annoncer les prochaines dates de retraite spirituelle Jeûne sec/Kundalini Yoga du 14 au 21 avril 2023.

Si vous ressentez l’appel, je vous invite à me contacter pour en discuter de vive voix.

Pour en savoir plus c’est ICI

Bien à vous

Catherine

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Jeûne sec Kundalini Yoga ma sortie de retraite en ce jour d’Equinoxe……

Me voilà sortie de ma retraite jeûne sec/Kundalini Yoga. Le jour de la pleine lune et juste avant l’Equinoxe du printemps, une synchronicité que je n’avais pas préméditée mais oh combien symbolique !

 J’accompagnais un petit groupe durant 7 jours dans le cadre d’un parcours spirituel jeûne sec/Kundalini yoga.

Quelle expérience merveilleuse ! Cette fois les effets du jeûne sec ont été spectaculaires chez moi. Le travail de nettoyage est de plus en plus rapide accompagné par le Kundalini Yoga.

Moins 6 kilos en 3 jours et une détox accélérée de façon incroyable sans aucun inconfort. Ceci confirme bien, s’il le fallait encore, combien cette pratique est bien plus efficace que le jeûne hydrique et sans sensation de faim. Cela m’a également été confirmé par les participants. Pour en savoir plus sur les avantages du jeûne sec, ici.

Cette pratique du jeûne sec avec le Kundalini yoga en groupe a été comme un booster.

Accompagner les participants 12 heures par jour, avec des pratiques parfois très physiques, en parlant en permanence, sans boire du tout durant 4 jours (pour moi), sans être gênée par le manque de salive (contrairement à la dernière fois), me montre que les capacités de mon corps sont bien plus grandes encore que je ne le supposais. Quel bonheur de sentir mon corps totalement affiné par le nettoyage et la perte de poids, mes muscles souples et tonifiés par le yoga et surtout mon esprit calme, lucide et serein comme jamais !

J’ai donc eu de nouvelles prises de conscience. Le nettoyage psychique a été très fort. Je n’ai compris que vers la fin que mon « non-sommeil » (je ne dors pas qu’entre 3 et 4h depuis la dernière pleine lune, et cette semaine j’ai même fait deux nuits totalement blanches) me conduisait dans des sortes d’états modifiés de conscience et qu’en fait je faisais beaucoup de rêves éveillés qui permettaient d’évacuer, nettoyer mon mental voir mon subconscient.

J’entends l’appel

A m’ancrer de façon plus consciente et lucide. A être connectée à la présence à l’intérieur de moi les deux pieds bien plantés. Cette sensation d’enlever des couches, de voir de plus en plus de l’intérieur de moi vers l’extérieur. Cette sensation de paix et de tranquillité absolue dans l’action que j’ai connue cette semaine est un cadeau d’une richesse intense.

Aujourd’hui, en ce jour d’Equinoxe, la sérénité face à cette mer transparente auprès de laquelle je suis venue me ressourcer quelques jours n’a jamais été aussi douce à mon cœur. La lumière et la douceur de cette journée consacrée à la cueillette d’algues et à la chasse aux gorgones ont encore renforcé cette quiétude de la semaine passée.

Je suis pleine de gratitude envers ces personnes qui m’ont fait confiance pour les accompagner. J’ai pu assister à leur délestage et à leur renaissance. La guidance était bien là où c’était nécessaire et je me sens si touchée par cette grâce.

Hier j’écrivais à propos de l’Equinoxe :

Synonyme d’Equilibre, de Renouveau, l’équinoxe représente l’éveil de la Vie, la Lumière, la recherche d’Harmonie entre la terre et le ciel, l’éveil de la créativité et du féminin Sacré.

Cette année, La lumière, la vie explose dans un contexte de guerre, de peurs intenses pour certains. Nourrissons nous de la lumière sans perdre notre équilibre, laissons nous inspirer par la nature.

Nous sommes émetteurs et récepteurs, soyons des êtres de la nature et œuvrons avec la lumière pour la lumière.

Message de Maître St Germain «Utilisation de la puissance créatrice pour permettre une régénération de la vie par l’Amour. C’est un des équinoxes les plus importants de votre vie. La lumière sera profonde et son intensité sera très grande. Aujourd’hui soyez dans l’assise de vos profondeurs et dans l’expression de votre Lumière”.

Alors, Soyons des éclats de Lumière, émanons et manifestons les Maîtres et les Dieux que nous sommes.

Malgré ma tête fatiguée due au manque de sommeil depuis 1 mois, je me sens pleine de cette puissance créatrice et animée de cette lumière, nourrie d’une foi profonde m’assurant la Paix en dépit de circonstances qui en malmènent tellement d’autres.

Je vous en souhaite tout autant en ce début de printemps. Que la Vie vous inspire, vous guide dans la Paix intérieure et la créativité de votre Etre.

Bien à vous

Catherine

 

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Retraite : Jeûne sec / Kundalini Yoga / Voyage intérieur

NOUVEAU

Retraite et accompagnement au Jeûne sec, pratique de Kundalini Yoga, coaching et soins holitisques

A la demande d’un particulier, j’organise en présentiel et avec hébergement, un accompagnement de 7 jours aux Sorinières près de Nantes

Jeûne sec/Kundalini Yoga/Voyage Intérieur

Retraite méditation Kundalini Yoga accompagnement soins énergétique et spirituels

Il s’agit d’un séjour accompagné au jeûne sec et à une découverte du Kundalini Yoga. Cet accompagnement est très individualisé, en tout petit groupe (3-4 personnes) afin de préserver le calme et pouvoir adapter le rythme et les soins.

Bien plus qu’un nettoyage du corps, cet accompagnement sera l’occasion de revisiter votre mode de vie,  vos positionnements, d’écouter votre corps et votre âme pour retrouver un fonctionnement corps/âme/esprit plus harmonieux.

Prochaines dates

du 11 au 18 mars
Et
du 25 mars au 1er avril

Je reste à votre disposition pour organiser ce séjour sur d’autres dates à votre convenance.

Me contacter pour le tarif et les conditons

Le jeûne sec est l’abstinence totale de la nourriture, de l’eau et de liquides.

Pourquoi un jeûne sec, en quoi est-il plus efficace ?

Beaucoup de religions, yogi, shaman, adeptes de diverses pratiques énergétiques font le choix du jeûne sec.

Cette technique est pourtant souvent source de grande peur, notamment à cause de la fausse croyance trop répandue qu’une personne ne peut pas Survivre pendant plus de 3 ou 4 jours sans eau.

Cependant le corps humain est bien plus puissant que nous ne l’imaginons et ses capacités à s’adapter à des conditions extrêmes sont souvent largement sous-estimées, notamment parce qu’il n’est pas tenu compte de la capacité et du désir de l’âme.

Le jeûne sec est particulièrement efficace, et les résultats souvent étonnant. Il doit toutefois être suivi avec une certaine méthodologie pour garantir la sécurité du pratiquant.

1 – Une libération intense de cellules souches dans le sang active les processus de régénération et de rajeunissement

C’est en raison de l’influence des cellules souches que le corps est capable de s’auto-régénérer et de se rajeunir, cependant le nombre de cellules souches diminuent avec l’âge.

Le jeûne, et particulièrement le jeûne sec, augmente la libération des cellules souches dans le sang par le biais d’un processus de nettoyage qui est initié à mesure que le corps se débarrasse de cellules malades, anciennes et mutantes, créant de l’espace dans les tissus pour les cellules souches, qui sont libérées dans le sang, dans la circulation sanguine en volume plus élevé.

Des expériences comme celles de Y. Romanov, un Docteur enbiologie russe, a prouvé de manière concluante qu’après une période de jeûne sec, le corps triple sa production et sa libération de cellules souches, un effet qui continue pendant plusieurs mois après le jeûne.

2 – Élimination des dépôts graisseux, des oedèmes, des tumeurs et des tissus enflammés.

Le jeûne sec force le corps à obtenir de l’eau à partir de ses propres cellules et, par conséquent, les tissus superflus du corps (dépôts de graisse, oedèmes, ganglions, tumeurs, etc.) sont éliminés beaucoup plus rapidement au cours d’un jeûne sec qu’un jeûne à l’eau.

Le jeûne sec est au moins 3 fois plus efficace que le jeûne à l’eau. Il a été démontré dans de nombreuses expériences que la faim psychologique disparaît en moyenne après 3 jours de jeûne à l’eau et après seulement un jour de jeûne sec.

En effet, la majorité des  pratiquant du jeûne sec confirmeront le fait que le jeûne sec est plus facile à supporter que le jeûne de l’eau en raison de l’absence totale de faim.

C’est parce que pendant le jeûne sec, les cellules sont divisées plus rapidement que pendant un jeûne à l’eau (par le processus de l’autolyse), car l’organisme a besoin d’accéder à l’eau contenue dans les cellules.

Après environ 3 jours de jeûne sec, le corps entre dans un état connu sous le nom d’acidocétose, qui se produit beaucoup plus tôt que pendant un jeûne à l’eau, qui a lieu habituellement vers le 12ème jour.

3 – Purification informationnelle du corps par l’ “eau de vie” endogène

Pendant le jeûne à l’eau ou au jus, la purification se fait via l’eau exogène (c’est-à-dire externe), tandis que pendant le jeûne sec, un nettoyage intense a lieu au fur et à mesure que les toxines sont éliminées par le processus de création de l’eau endogène (c’est-à-dire créée en interne), qui est la plus haute qualité. Eau disponible, synthétisée par l’organisme lui-même à partir de ses propres réserves.

Seules les cellules saines sont capables de produire de l’eau endogène et, par conséquent, le corps rejette et expulse les cellules malade et affaiblies ou mortes donc plus à la norme et qui ne sont pas en mesure de produire l’”eau de la vie”.

En ne comptant que sur l’eau endogène, le sang et la lymphe sont fortement purifiés via le système de filtration interne du corps, et tous les tissus au travers desquels ces deux fluides importants circulent sont également purifiés de leurs contenus extérieurs.

Ce phénomène incroyable n’a pas lieu lorsque du jeûne à l’eau ou aux jus.

Toutes les inflammations sont alimentées par l’eau, comme le montrent les oedèmes contenant du pus et de la lymphe qui entourent les blessures physiques et les plaies. Privé du flux d’eau exogène, le corps utilise très soigneusement son eau endogène, ne nourrissant que des cellules saines.

De ce fait, les cellules mutent, les bactéries et les parasites souffrent d’un manque d’eau et meurent.

Il n’est pas rare d’avoir une fièvre ou une température élevée lors du jeûne sec, ce qui entraîne une augmentation des immunoglobulines des cellules immunocompétentes et des cellules T-Lymphocytes, car chaque cellule du corps est transformée en une sorte de petit four où toutes les toxines sont détruites. Si une cellule est trop mutée, elle est complètement éliminée.

4 – Aucun traitement supplémentaire n’est requis.

Contrairement au jeûne à l’eau ou aux jus, il n’est pas nécessaire de combiner le jeûne sec avec les saunas, le lavement et d’autres procédures thermale, telles que les irrigations coloniques.

En fait, ceux-ci sont contre-indiqués, car l’organisme élimine effectivement les toxines sans eau supplémentaire et l’introduction de l’eau exogène stoppe immédiatement le processus.

5 – Perte de poids intense, constituée principalement de graisse

Le jeûne sec facilite la perte effective de poids et la stabilisation du poids à long terme. En effet, les dépôts de graisse sont brûlés 3 fois plus vite que pendant le jeûne à l’eau.

Pendant le jeûne à l’eau, les graisses et les muscles sont perdus dans des proportions presque égales, tandis que le jeûne sec brûle principalement la graisse, puisque les cellules graisseuses sont 90 % d’eau et se désintègrent 3 fois plus vite que les cellules musculaires pendant le jeûne sec. Le corps devient plus maigre et plus souple. Ce qui rend intéressant la pratique du yoga en complément.

6 – Rajeunissement

Étant donné que le corps est contraint d’éliminer les cellules mutantes et endommagées, les cellules restantes sont plus fortes

Parce que le corps est soumis à des conditions extrêmes lorsqu’il subit un jeûne sec, son mécanisme de “sélection naturelle” a lieu, en vertu duquel les cellules fortes et faibles du corps sont en concurrence directe face aux ressources rares d’eau endogène, et les cellules les plus saines et les plus fortes, et victoire à la plus saine et la moins endommagée. Les résultats s’observeront au niveau de la peau, des ongles et des cheveux.

Le jeûne sec élimine les cellules parasites qui ne sont incapables de survivre au processus. Autrement elles seraient libres de se multiplier et de produire de nouvelles cellules endommagées ou mutées, augmentant ainsi la quantité d’obstruction et de toxémie dans le corps.

Après un jeûne sec, ces cellules “rebuts” sont remplacées par une nouvelle génération de cellules saines, ce qui entraîne un corps régénéré et rajeuni.

7– Renversement et prévention des maladies

Il est également rapporté que le jeûne sec aurait un effet très favorable à la prévention de maladies telles que le cancer.

8 – Purification des canaux d’énergie dans le corps

le jeûne sec est d’abord et avant tout une pratique SPIRITUELLE

Il a un effet direct sur l’énergie du corps, qui est fortement renouvelée. L’activité cérébrale augmente, les capacités créatives sont stimulées, les émotions équilibrées et harmonisées.

L’énergie négative est éliminée, les chakras sont ouverts et les canaux énergétiques du corps – connus sous le nom de ” Nadi ” – sont nettoyés.

L’énergie négative est concentrée dans des parties pathologiques et enflammées du corps, zones remplies d’eau ” morte ” qui apparaissent longtemps avant que les symptômes d’une maladie se manifestent.

À la suite du jeûne sec, l’eau ” morte ” est remplacée par l’eau “vivante ” et la pathologie disparaît parallèlement aux causes sousjacentes de diverses autres pathologies.

9 – Plus d’énergie, moins de besoin de sommeil

Après un jeûne sec, le corps nécessite moins de sommeil et fonctionne beaucoup plus efficacement, car le corps commence un processus de super régénération après avoir rompu le jeûne.

Depuis que les ” nadis ” ont été nettoyés et que les chakras ont été ouverts, le corps est plus apte à puiser de l’énergie – connue sous le nom de “Prana” – de son environnement, comme le soleil, l’air, etc.

Après avoir franchi un jeûne sec, une grande poussée d’énergie est vécue et l’on devient très productif et l’on se sent utile, optimiste et équilibré.

En conclusion :

J’ai fait plusieurs jeûnes secs, le plus long étant de 7 jours en début de parcours pranique en 2021. Voir ici mon partage d’expérience 

Je peux attester que les effets sont beaucoup plus intenses et rapides que dans le cadre d’un jeûne hydrique.

Durant ces 7 jours j’ai toujours continué à uriner plusieurs fois par jour sans prendre aucun liquide, preuve que le corps ne se déshydrate pas et continue à effectuer son travail de nettoyage. J’ai également continué mon activité comme d’habitude sans fatigue. 

Je vous invite à en faire l’expérience par vous-même, en conscience, en toute sécurité et en respectant votre corps, notamment de débuter par 36 à 48 h puis d’augmenter la durée au fur et à mesure.

Au plaisir du partage et de l’échange

Catherine LE HEN / Param Bhagti Kaur

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2022 l’année du Kintsugi, la réparation par l’amour

Cette année,  pour Noël, ma fille aînée m’a demandé un kit de Kintsugi

Cet art  Japonais ancestral, encore méconnu il y a quelques années, fait fureur aujourd’hui.

(Source : esprit-kintsugi.com)

Il consiste à donner une seconde vie à de la vaisselle cassée en particulier, historiquement aux ustensiles dédiés à la cérémonie du thé.

En Occident, ce principe est plus original : rendre visible les parties endommagées d’un objet plutôt que de les cacher.

Il va de paire avec la décroissance, le recyclage, le vintage, la tendance générale à ne plus jeter et consommer à outrance.

Cependant, cet art ou je devrais plutôt dire, cette philosophie va bien au-delà. Elle prend en compte l’objet, son passé, les accidents qui lui sont arrivés. En utilisant l’or ou l’argent, elle sublime l’objet et son histoire, invite à reconnaitre la beauté qui réside dans les choses simples, imparfaites et atypiques comme tout un chacun et à en faire une œuvre unique et magnifiée. Elle nous enseigne à nous détacher, à accepter le changement, à voir le beau au-delà des apparences, au-delà du temps et de l’âge et nous ramène à la valeur des choses, à l’authentique.

L’art du Kintsugi est aussi en lien avec le temps. Celui de la pause, prendre le temps dans cette course effrénée à laquelle nous sommes habitués. C’est le temps de récupérer les morceaux, d’observer les failles, de prendre soin avec attention et précaution pour pouvoir repartir, plus fort, plus beau, plus vrai.

Ce matin, je me suis réveillée en pensant que 2022 était l’occasion rêvée pour faire du Kintsugi dans notre vie à l’or de notre amour.

En numérologie, 2022 nous ramène au 6. Le chiffre 6 est dédié à Aphrodite, déesse de l’amour et de la beauté. C’est un symbole de perfection. Le moment idéal après les deux années que nous venons de passer !

Magnifier nos parties blessées, abimées et les reconstituer en les emplissant d’amour pour nous rendre entiers et sublimes, fiers de ce que nous sommes et d’être debout. Des êtres authentiques, qui ont soufferts certes, qui ont été blessés, brisés aussi parfois, mais qui sont là aujourd’hui, dans toute leur puissance, authenticité et splendeur.

Alors, c’est ce que je vous souhaite et que je me souhaite aussi.

Devenir la plus belle version de ce que nous sommes à ce jour et faire de nos failles et de notre vulnérabilité, une force comme un os brisé qui une fois réparé devient plus solide que jamais.

Pour terminer, j’ai souhaité partager avec vous un petit texte que j’avais écrit en 2018.

En vous souhaitant le meilleur. 

Catherine

 

Étranglée par ses tripes, projetée dans l’enfer,

Elle se noie dans ses eaux, régurgite sa douleur.

Réveillée par ses cris, la femme Mûre a levé l’esprit sage des montagnes, pondéré et posé,

dévoilant la femme Fleur, apeurée, écrasée,

emmurée dans ses bases, terrassée par ses peurs.

Femme Enfant en flottement, sortant du néant

La femme Douce la cueille,

tendrement, en son cœur.

Alertée, la femme Sage cicatrise les blessures

à l’essence de son or, imperfections sublimes.

Magnifiant par son art, le soleil intérieur,

Elle révèle, Kintsugi, la Divine, la femme Cœur.

Épanouie, implacable, elle rayonne son amour,

Réparée, renforcée, sa lumière, sa présence.

Face aux Cieux révérends, la femme UNE Eveillée,

Redressée,

Révélée

La Bhakti !

Param Bhagti K. / Catherine Le Hen (06/2018)

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Mon chemin de vie : La peur de me tromper. Suite…..

Voici la suite de mon précédent article.

 J’ai souhaité scinder mon article en deux, un peu comme si cet acte pouvait illustrer ce qui s’est passé en moi au moment où je l’ai écrit.

J’en étais là fin avril, prête à publier mon post, quand, sans rien y comprendre, j’ai été soudainement dans l’incapacité de vous partager ce qui se jouait en moi.

J’avais attendu un peu pour publier et quand ce n’est plus l’heure….

La nécessité de laisser un processus se vivre à l’intérieur, sans la moindre intervention et je dirai même, sans aucune tentative de compréhension s’est imposée sans résistance possible.

D’un seul coup, je vivais le Vide.

Je me suis davantage isolée,

réduisant mes échanges,  dérivant sur des défilements de sensations, de sentiments, d’observations, de compréhensions, d’intenses et subtiles modifications de mes croyances et modes de fonctionnements.

Vous savez ce que c’est, une fois que “le ver est dans la pomme” plus rien n’arrête le processus de destruction et par là même de transformation.

La “peur de me tromper “a disparu.

Il me semble qu’elle n’a été là que pour happer mon attention, ma capacité de concentration sur des éléments subtils qui m’échappaient ou que j’évitais soigneusement. La force de l’instant avec son potentiel de transformation me permet d’être à nouveau sereine.

J’ai revalidé ma confiance en la vie, accepté mes côtés sombres (du moins ceux que j’ai pu voir à ce jour) en renouant avec la souplesse, la tolérance envers moi-même.

En bonne capricorne, plantée dans ses certitudes, je ne pensais pas voir encore s’effriter autant de fonctionnements et de croyances avec autant d’aisance.

La magie peut à nouveau se manifester dans ma vie.

Aujourd’hui

Comme après un cataclysme, quand la mer se retire, je peux observer ce qui a résisté, là où les bases étaient solides et sur lesquelles je peux continuer à prendre appui. Reste encore à déblayer et à reconstruire de nouvelles fondations.

L’énergie du renouveau, celle qui donne la force et l’enthousiasme de la reconstruction est là. Je me sens portée par le flux de la vie qui sans cesse nous porte vers le meilleur quand on accepte l’inconfort de la transformation. 

J’observe ma vie ce matin. Chacun des derniers jours m’a apporté son lot de synchronicités avec des cadeaux si énormes parfois que j’en reste emplie de gratitude. Le changement intérieur se manifeste à l’extérieur. La magie s’exprime

La nouvelle Lune en approche, le 10 juillet, nous parle D’ACCEPTION (changer de regard sur nous même), de GRANDIR, (en conscience) de S’ÉCOUTER (nouveaux moyens de perceptions et choix du coeur) pour S’ÉPANOUIR ! ça tombe bien ……… (voir billet de Maud)   

Je vous souhaite un merveilleux été épanouissant 

Bien à vous 

Catherine 

Catherine Le Hen - Catherine LE HEN - Thérapeute Guérisseuse / Kundalini Yoga Nantes-Les Sorinières
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Sur le chemin de l’évolution, la peur de me tromper

Je sors de mon mutisme après une intense période de réflexion et de maturation.

Ces dernières semaines non pas été des plus confortables. Je me sentais remuée, perturbée, bousculée et dans une forme de brassage. Je n’avais d’autre choix que de me laisser faire, accepter en quelque sorte un processus que je pouvais toutefois observer avec une certaine forme de neutralité. J’ai pu observer un peu le même phénomène chez la plupart des personnes qui venaient me voir en rendez vous ces dernières semaines, cela a peut être été aussi votre cas…..

Après mon dernier post, j’avais commencé à écrire sur un sujet très particulier : La peur de me tromper. Je vous retranscris ici les réflexions que je souhaitais partager avec vous il y a quelques semaines.

« Parfois, je suis surprise de ressentir en moi une forme de menace, une peur tenace, impalpable, intangible et qui se manifeste à certains moments de ma vie.

Elle est minuscule, imprévisible et  presque invisible. J’arrive à peine à la cerner. Elle est là visqueuse, mouvante, presque liquide et s’insinue dans  mes pensées, mes désirs, mes projets. J’ose la nommer : « la peur de me tromper ».

Elle me surprend et parfois me scotche sur place.

Pourtant, je suis une personne qui fait front, ose, se lance, avance, prend des risques, teste, tranche. Si je me retourne vers cette vie pleine d’épreuves, d’expériences et d’évolution que j’ai assumée sans jamais faillir, je n’arrive pas à comprendre ce que représente cette sensation.

Il y a quelques années, j’avais fait une petite liste de ce qui me faisait peur, de ce que je n’osais pas. Et, une par une, j’ai fait tomber les barrières. J’ai osé monter dans ce manège impressionnant qui m’effrayait tant,  quitter un emploi stable pour ce qui me faisait vibrer, faire le voyage qui me paraissait impossible, gravir un volcan, voler en parapente au dessus de l’Hymalaya,  parler à celle ou celui qui semblait inatteignable, m’exprimer en public, osé dire ce que je pense, me positionner en dépassant la peur du jugement, on osant ma Vérité, en secouant le sclérosé…..

Alors ?….. que veut me dire cette désagréable sensation qui vient parfois me chercher au petit matin ? J’ai un désir d’honnêteté en évoquant ce sujet. Je ressens que cette sensation impalpable et fuyante représente une clé vers l’invisible. Un jeu de cache cache évolutif.  Peut être simplement, un fil conducteur qui me fait avancer, secoue mes convictions, remet sans cesse tout en question pour ouvrir à tous les possibles, agrandir le champ et dépasser les croyances.

N’avons-nous pas tous un « truc » qui est là pour nous piquer, nous secouer, bousculer le confort et générer la curiosité ? pour nous faire évoluer tout simplement ?

A peine ces mots mis sur papier, surprise, surprise…. La vie me fait une nouvelle fois un cadeau.

Au détour d’un atelier de travail, Grigory (Grabovoï) m’apporte une serrure où insérer la clé que ma conscience me révèle dans cet inconfort. Une simple phrase au détour d’un sujet qui semblait n’avoir rien à voir. Un éclair de compréhension si rapide que je n’ai pas eu le temps de noter la phrase. Une intégration instantanée par la compréhension intuitive de mes cellules prêtent à recevoir la réponse à mes questionnements.

Ce ressenti est en lien avec la dissonance entre le désir de l’âme et la compréhension limitée de la conscience. Tout est là, en nous, caché par nos habitudes, par nos certitudes auxquelles s’accroche notre mental. L’invisible pourtant si présent est manifesté par notre intuition profonde.

Cette peur de me tromper est celle de ne pas répondre au plus juste à mon âme, de me laisser emporter par les émotions de ma condition humaine : La recherche du Bonheur, de la Sécurité. Ma conscience pressent mais n’a pas encore levé totalement le voile. Alors je ralentis. Je cesse de faire et j’observe les signes, les synchronicités, ce qui se manifeste lentement, doucement. Ne plus agir avant de ressentir l’élan profond, l’alignement. Aligner mes désirs d’Etre Humain à ceux de mon Etre Divin.

Cette avancée lente, le temps qui passe sans changement depuis 1 an, réveille chez beaucoup d’entre nous des peurs profondes, parfois inexplicables. Nous pouvons pressentir que quelque chose est attendu de nous par une puissance, celle de notre âme qui nous chuchote de plus en fort que nous sommes bien plus grands et bien plus forts, que nous pouvons oser, suivre nos intuitions, qu’il n’y a rien à craindre. Et si nous nous trompons, si le résultat n’est pas satisfaisant et bien il suffira de recommencer l’expérience. Car tout n’est qu’expérience en réalité. »

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De ma cellule de vie, j’ai progressé sur mon chemin

C’est une sensation très étrange, voire fort peu agréable de me retrouver à nouveau confinée à peine sortie d’une période d’isolement volontaire dans le silence. Pour être plus exacte, je devrais dire comme St Benoist : « dans l’économie de paroles ».

Ma recherche, au sortir de ma pratique pranique, allait vers un retournement intérieur dans un autre cadre. J’aspirais à observer et peut être, permettre à  mon espace intérieur de s’élargir.

Faire retraite d’un monde d’abondance d’incohérence, de bruit, de mouvement, de révolte aussi.

Un séjour dans une abbaye était une invitation à me tenir dans la présence essentielle.

Cette invitation m’a été faite, une fois de plus, par la vie et ses synchronicités.

Je suis tombée (par hasard 😉 ),  sur un article illustré par le témoignage d’une femme qui évoquait sa retraite silencieuse à  Notre Dame des Gardes.

Ni une ni deux, ma réservation était faite dans la demi-heure. Je n’avais qu’une hâte, entendre les religieuses chanter alors même que j’ignorais tout d’elles et encore plus qu’elles chantaient prodigieusement.

Il est bien connu qu’il est préférable de ne rien attendre, ne rien projeter lorsque l’on s’engage dans l’inconnu.

Rester ouvert à la vie et à ce qu’elle projette de nous faire expérimenter

J’avais déjà effectué des séjours dans le silence, dans un monastère et auprès d’Etres Éveillés ou auprès d’avatars. Chaque séjour est diffèrent. Le contexte, mais également moi,  mon état d’esprit font de ces périodes des moments uniques.

Cette fois, j’avais un grand besoin de tranquillité, de ralentir, d’écouter mon rythme, ne plus penser à rien hormis à ce qui était là, juste dans l’instant. Ma reprise alimentaire me perturbait légèrement. Je ne savais plus si c’était une bonne chose pour moi de me remettre à manger. C’était le moment idéal de laisser être ce qui le devait.

La joie que je ressentais sur le chemin de l’aller était un bon présage. L’accueil de Sœur Marguerite Marie, tout en douceur et plein de sollicitude me rempli le cœur dès les premiers instants. Tout au long de mon séjour je ne cesserai d’être émerveillée par sa présence, l’amour, la douceur qui émane de sa présence et de sa voix.

 

Dès la première nuit, le ton du séjour a été donné

Moi qui ne rêvais plus depuis bien longtemps, mes nuits sont redevenues enchantées et me laissaient le matin des messages et guidances qui m’accompagnaient tout au long de mes longues marches.

J’avais déjà expérimenté des lieux où mon sommeil revenait à  une certaine norme de récupération et de reconnexion. Ici, c’était une expérience nouvelle. Certains matins il m’est réellement arrivé de ressentir les messages provenant de mes cellules, les alignements ou désalignements qu’il fallait que j’observe, les tensions également.

3ème matin.
3ème matin. “Sois à ce que te propose l’instant.” Assise sur un petit banc je n’avais pas remarqué ce fer à cheval à mes pieds !

Le mot d’ordre qui s’est imposé pour le temps du séjour a été celui du 3ème matin. Ne réfléchis plus, ne lis plus, lâche tes pensées, ne recherche aucun sujet de réflexion, sois juste dans ce que te propose l’instant”.

Pas facile ! J’ai donc fini par lâcher mes lectures, l’écriture qui de toute façon ne fonctionnait pas du tout, mes exercices de Grabovoï.   Je n’ai  conservé que le yoga pour l’ancrage et des petites phrases de décrets pour le nettoyage de ce que je pouvais observer comme limitant.

Cela m’a demandé de me reprendre en permanence pour revenir en mon centre, juste dans le corps et les sensations. C’est incroyable combien j’ai pu me montrer résistante et inconstante dans cet exercice. Pensant être dans ma présence, je me rendais compte régulièrement que mon mental m’avait emporté dans ses rêveries.

Tout n’a pas  toujours évident. Besoin, désir, nécessité…..

Je partais le matin après les laudes de 7h pour une marche de 15 à  18 km

Le temps favorisait les explorations.  J’avais chaque matin un magnifique soleil qui m’accompagnait au milieu des gelées matinales


 

 

 

 

Chaque jour je ressentais cette dépense physique comme une nécessité en lien avec le retour de l’alimentation solide et avec une forme de dépouillement.

Je laissais sur ces chemins, je remettais à  la terre et aux cours d’eau, le lourd, le triste et l’inutile. Je laissais briller comme ces gouttelettes de rosée, la joie intérieure spontanée.

Durant mes longues marches du matin, j’ai souvent été amenée à observer les nuances entre le besoin, le désir et la nécessité. C’est un bien vaste sujet d’investigation. Il se trouve que je me retrouve parfois en opposition avec les thèses philosophiques traitant de ce sujet, avançant que le désir fait justement de nous des êtres libres.  Mais de quel désir parlons-nous ? Celui du corps, de la conscience, de l’esprit ou de l’âme ?

Et comme tout arrive quand on est prêt, je découvre ces jours-ci que l’enseignement de Grigory Grabovoï m’apporte l’explication suivante :

« Le désir de notre âme met en route le désir de l’esprit et l’esprit qui évolue commence à agir en sorte que le corps évolue dans la direction désirée par l’âme. Notre corps a ses propres désirs. Il faut unifier les désirs du corps, ceux de l’esprit, de la conscience et de l’âme. En nous concentrant sur nos sensations corporelles, on développe la conscience qui comprend l’âme de mieux en mieux. » Extrait de la formation « Evoluer avec Grigory Grabovoï”.

Je ressens profondément que c’est l’exact processus qui m’a ramenée au pranisme. Je vous laisse plancher sur le sujet et reste disponible pour en échanger plus avant avec vous

L’amour de Dieu, de la Vie, de l’Invisible

En plus de toutes ces merveilleuses marches, l’abbaye offre la possibilité d’assister aux célébrations religieuses de la journée. Elles commencent à 4h15, pour se terminer à  20h00. Tous ces moments passés dans la chapelle à  écouter les religieuses chanter ont été un délice pour mon cœur et pour mon âme.

A de nombreuses reprises j’ai senti mon cœur s’ouvrir et les larmes couler.

J’ai eu l’occasion d’en discuter avec une des religieuses. Elle m’a expliqué combien elles essayaient de nous transmettre leur amour de Dieu, au sens amour de la Vie, de l’invisible de la Source. Elle m’a confié l’harmonie et la force de leur communauté, combien les sœurs se soutiennent dans les moments où « c’est moins ça », où la voix pouvait ne pas donner toute sa mesure parce que la présence , elle aussi, pouvait varier.

A ma grande surprise je me suis retrouvée dans nos échanges. Nos parcours, nos pratiques bien que très différents se rejoignaient dans le même amour, la même disposition à  offrir le meilleur de nous pour l’amour de l’autre, de la vie.

A propos de ma reprise alimentaire, la semaine a elle aussi été surprenante.

Je m’étais dit que les choses allaient se faire comme elles le devaient, le menu n’étant pas entre mes mains.

Il s’avère que durant 8 jours j’ai eu un régime assez particulier. Il a été constitué principalement de soupe, pain beurre, salade et compote. Cela a bien fait rire mes “collègues de cellules” car si nous n’échangions pas beaucoup, les regards et les expressions n’en avaient que plus de sens et de force. 

En effet, si les 2 premiers jours nous avons eu des légumes et des œufs, à ma grande surprise tous les autres jours, la viande s’est invitée sous toutes ses formes et à  tous les repas. Il ne me restait donc plus grand chose hormis la soupe, les feuilles de salade et les quarts d’œufs durs de décoration. J’ai pris cette situation avec philosophie, elle me faisait doucement sourire, comme un clin d’œil me montrant que finalement je n’avais, dans l’absolu, pas totalement repris le solide et surtout besoin de rien.

Malgré ma dépense physique, je n’avais pas faim. J’ai noté toutefois que la nourriture appelle la nourriture. Même sans aucune faim, depuis ma « reprise alimentaire », je cherchais à  me mettre “quelque chose sous la dent”. C’est assez étonnant d’observer cette nécessité de se remplir sans besoins particuliers. Et pourtant, tout ce qui avait pu me faire envie durant ces presque deux mois durant sans nourriture solide ne me tentait pas du tout.

Après tous ces kilomètres, j’ai eu le plaisir de constater à mon retour (grâce à ma super balance connectée ) que j’avais repris un kilo de muscle. Cela m’a fait le plus grand bien. Je me sentais encore plus présente dans mon corps.

Je conscientise donc cette reprise alimentaire comme une pause qui m’évite les frustrations d’un passage radical au pranisme total. Je ne doute plus aujourd’hui que je vais reprendre un nouveau processus et peut-être faire des allers retours.

J’aspirais dans ce séjour à  la solitude et et au silence.
J’y ai vécu du lien et une ouverture à  l’autre.

J’espérais des réponses.
Je me suis exercée à laisser tout « être dans l’instant » sans chercher à « savoir l’après ».

Il ne s’agissait pas ici de silence dans le sens de “se taire” même si cela a été aussi.
J’aime le silence qui prend place lorsque les pensées s’apaisent.
La respiration, le rythme intérieur se ralentissent ainsi que le mouvement de la pensée.
L’attention se porte dans le corps.
De cette présence émergent les pensées, les choix, une parole plus juste, un regard porté plus posément vers l’autre, sans jugement, dans l’accueil.

Tout est loin d’être optimal. Je m’entraîne encore et encore.

C’est le chemin, celui que j’ai vécu de ma cellule.

Non pas d’une cellule d’enfermement, mais une cellule  de vie faisant partie d’un corps lumineux. Un tout, composé de toutes les cellules de l’abbaye, vibrantes d’amour et de prières. Un corps empli de bienveillance, de douceur, de tranquillité et d’un amour infini dont je me suis nourrie.

Je vous souhaite à vous aussi le meilleur, de trouver votre chemin.

Bien à vous

Catherine                   

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Hormèse et Ishnaan, les bienfaits de la douche froide

Me voilà rentrée de ma retraite en silence.
C’est tout frais et je vais prendre un peu de recul avant de vous en parler.
Je préfère aujourd’hui revenir sur un sujet que j’avais déjà évoqué sans le développer : Ishnaan ou les bienfaits de la douche froide.

A PROPOS DE L’EVOLUTION DE LA NOTION DE CONFORT

Nous sommes dans une société moderne, une société qui, pour son confort, à petit à petit laissé de côté la plupart des pratiques ancestrales. Nous avons appelé cela le progrès. Et si pourtant nous avions eu tors pour certaines d’entres elles ? Peut être avons nous jeté le bébé avec l’eau du bain ?

Plus j’avance dans le temps et plus j’observe le bon sens et la connexion de nos “anciens”. Je regardais hier une fiction sur les sorcières et l’avènement de la science. Certes, les progrès médicaux, scientifiques ont permis d’expliquer et d’endiguer bien des maladies, de modifier des comportements désastreux, d’avoir de nombreuses compréhensions, d’améliorer notre quotidien dans de nombreux domaines. J’ai reçu, il y a peu, un mail pour un produit avec comme phrase d’accroche, “pas de magie juste de la science“. Pourquoi les mettre en opposition et donner plus de poids à la science ? En parallèle de ce progrès, qu’avons nous fait de notre intuition, de notre bon sens ? combien de pratiques censées et simples (dites magiques) avons nous perdues au nom du confort après lequel nous avons tous couru ?

Nous observons une ouverture des pensées qui avec la situation sanitaire actuelle génère également un clivage dans la population (les “Pour” et les “Contre” ). Il semble souvent bien difficile de rester dans la neutralité sur bon nombre de sujets d’actualité. Ce nouveau virus qui nous gâche si bien la vie depuis un an n’est il pas l’occasion de revoir notre copie, de revenir à plus de simplicité et de bon sens dans notre manière de vivre ?
Je suis aujourd’hui persuadée que, changer notre manière de vivre et d’appréhender la vie pourrait tout simplement nous éviter de tomber malade. Notre corps est une pure merveille de technologie. Réapprendre à l’écouter, à le traiter en tant que tel pourrait nous éviter bien des désagréments et surtout de devoir systématiquement faire appel à la science et à la chimie quand la nature a tout prévu.

Je ne suis pas contre la science, non bien au contraire, mais je pense qu’il est nécessaire de la ramener à sa bonne place, en laissant le naturel faire sa part également.

Connaissez vous la loi de l’hormèse ?

Du grec hórmēsis, l’hormèse consiste à exposer le corps à un facteur de stress aigu afin de lui conférer un effet bénéfique. On sait qu’un stress chronique trop important est néfaste pour l’organisme. Cependant, saviez-vous qu’une exposition brève à un facteur de stress peut vous rendre plus fort, en meilleure santé et plus résistant ?

Le recours à ce type de pratique améliorera considérablement vos performances et votre résistance. En effet, nous améliorons notre résistance en poussant notre esprit et notre corps à la limite du possible (sans dépasser ses limites adaptatives !). Avec le temps, nous nous adaptons et devenons beaucoup plus forts et plus résistants.

Cela peut même augmenter votre espérance de vie, dans le sens où vous serez plus résistant dans de nombreuses situations.

Florian Gomez, aventurier hygiéniste que je viens de découvrir, nous dit : “Avec l’accélération de l’innovation, surtout depuis l’apparition de l’agriculture, nous avons élaboré ou adopté une liste toujours plus longue de pratiques culturelles nouvelles qui ont eu des effets contradictoires sur notre corps.
D’un côté, de nombreux développements relativement récents ont été bénéfiques : l’agriculture a augmenté les ressources alimentaires ; l’assainissement, les systèmes sanitaires modernes et la médecine scientifique ont abaissé la mortalité infantile et augmenté la longévité.
D’un autre côté, de nombreux changements culturels ont modifié les interactions entre nos gènes et notre environnement, tant et si bien qu’ils ont contribué à une large gamme de problèmes de santé. Ces pathologies sont des maladies de l’inadéquation, définies comme des maladies résultant du fait que notre corps paléolithique est médiocrement ou insuffisamment adapté à certains comportements et conditions modernes.”
Il rajoute : “Que ce soit la sédentarité, le confort de nos maisons, le manque d’activité physique ou encore notre alimentation dénaturée, l’humanité connaît un écart jamais atteint entre sa nature biologique héritée de l’évolution et son quotidien artificiel pourvoyeur de dysfonctionnements tant physiques que psychologiques.“”

Il explique ainsi la prolifération de nombreuses maladies qu’il nomme maladies de l’inadéquation : la maladie d’Alzheimer, les cancers, les caries dentaires, la dépression, le diabète, la fibromyalgie, l’hypertension, la maladie de Crohn, l’insomnie, la lombalgie, la myopie, l’ostéoporose, les pieds plats, la psychonévrose, la sclérose en plaque, le syndrome du canal carpien, et bien d’autres.

Pour nous construire un corps en bonne santé et surtout pour le rester, nous devons donc rester en interaction avec notre environnement sous peine de dépérir.

La longévité que nous apporte l’évolution de la médecine est une bonne chose, à la condition de ramener de la vie à ses années et pas seulement des années à sa vie comme le dit David Tan. 

Vous êtes vous déjà demandé l’âge de vos cellules ? de votre âge biologique ? Vos choix aux quotidien auront un impact important sur ce fameux âge biologique qui selon le cas, vous permettra de vivre en profitant pleinement ou au contraire de prolonger une vie dans les raideurs, les douleurs et la maladie.

En se servant du stress hormétique, nous allons pouvoir repousser notre capacité adaptative. Il s’agit ici de générer du stress qui stimule notre capacité adaptative (en la poussant mais sans la dépasser sous peine d’obtenir l’effet inverse), suivi d’un temps de repos suffisant afin d’obtenir un rebond hormétique.

Le Stress qui respecte la loi de l’hormèse apporte plus de bénéfices que de risques. Nous irons le chercher dans l’exposition au chaud, au froid, au très chaud, au très froid, dans le jeûne, dans l’hypoxie intermittente (pratique respiratoire avec de l’apnée) et dans le sport à haute intensité à courts intervals.

LA SCIENCE DE L’HYDROTHERAPIE

A ce propos, je vais donc vous parler de ce que je connais un peu, la douche froide. Le froid, celui qui aide à renforcer notre organisme et notre mental, à élargir notre capacité adaptative, à augmenter notre énergie vitale. Cela grâce à de petite dose de courte durée et haute intensité de froid et de stress. C’est la loi de l’adaptation et du renforcement par l’hormèse

C’est une véritable science tant les bénéfices sont importants et variés.
J’ai découvert cette pratique en même temps que le Kundalini Yoga. Elle est appelée Ishnaan. Je vous en ai récemment parlé dans le cadre de mon processus pranique . Je la pratique au quotidien, le matin, mais d’autres la préfère le soir. Je ne bannis pas pour autant la douche chaude, je la réserve surtout pour le soir, lorsque je fais un shampoing et lorsque je veux me détendre. 

L’hydrothérapie permet non seulement de nettoyer le corps, les cellules en surface, par l’ouverture des capillaires sous l’effet du froid mais également les organes internes lorsque le sang sollicité en surface par réaction au froid revient en boomerang vers les organes.

Je vous passe la description technique du phénomène. Certains l’ont mieux écrit que moi. Découvrez Ishnaan, la science de l’hydrothérapie par Yogi Bhajan.
J’avais également déjà découvert les bienfaits de l’eau froide il y a 20 ans, sous une autre approche avec les bains dérivatifs de France Guillain.  Le Bain Dérivatif n’est pas une médecine, ni douce ni exotique. (C’est une compétence archaïque, exactement comme l’allaitement maternel. Pour éviter l’état inflammatoire interne auquel peut conduire notre mode de vie et faire circuler les graisses brunes. )

Une fois dépassées les limites mentales que nous nous mettons tous à propos de l’eau froide, je me suis mise à vraiment apprécier cette pratique quotidienne. Elle me met en forme, me permet de démarrer la journée dans un état d’esprit alerte, dans un corps détendu et non frigorifié contrairement à ce que certains pourraient penser. C’est une véritable remise en forme en 5 mn.

LES BIENFAITS DE L’EAU FROIDE

Avant de vous parler de ma façon de pratiquer, voici une liste des bienfaits auxquels vous pouvez vous attendre

1) La douche froide améliore la circulation sanguine, nettoie les organes internes
2) La douche froide stimule votre système immunitaire et glandulaire
3) Pour se réveiller et démarrer la journée de façon énergique
4) La douche froide augmente la confiance en soi et diminue le stress
5) Se sentir vivre avec la douche froide
6) Tonifie et raffermit la peau
7) Améliore la qualité des cheveux
8) Procure un meilleur sommeil
9) La douche froide augmenterait la fertilité et la testostérone des hommes
10) Lutte contre l’anxiété et la dépression

Et pour en savoir plus https://www.penser-et-agir.fr/douche-froide/

MODE D’EMPLOI

Comme vous l’aurez compris, la douche froide ne se résume pas à se laver à l’eau.

Elle consiste pour moi en une sorte de rituel qui me permet de le faire en toute conscience. Je n’oublie pas que je le fais pour me faire du bien, pour soutenir mon corps dans une bonne hygiène et une bonne santé.

Je commence par un rapide brossage à sec. A lui tout seul il a déjà des effets appréciables. J’utilise une brosse adaptée en commençant par le bas du corps pour remonter vers le haut en direction du cœur. Ceci stimule le système sanguin et lymphatique.

Ensuite je me masse (toujours en commençant par les pieds) avec de l’huile en insistant sur les articulations (pour la détoxification). J’utilise l’huile d’amande douce bio que j’apprécie pour ses nombreuses propriétés, mais vous pouvez choisir de l’huile de coco, de sésame ou autres.

Puis, j’entre dans la douche. Certains vont directement se mettre sous le jet d’eau froide et c’est ce qui peut repousser. Personnellement j’utilise le pommeau de douche et je vais, tout comme pour le massage à l’huile, commencer par le bas.

Je commence par le pied gauche que j’arrose et frotte en même temps avec la main et je remonte ainsi jusqu’au genou. Je fais en général 3 passages avant de passer au pied et avant jambe droite. Ensuite je fais la même chose avec les bras en remontant jusqu’aux épaules, toujours en frottant avec la main.
Puis, c’est au tour du bas du dos et des fesses avant de passer sur le ventre. Je profite de l’eau qui coule du ventre pour frotter les cuisses. Il est important de ne pas projeter directement l’eau froide sur les cuisses qui perturberait l’équilibre calcium-magnésium.
Enfin, je monte sur la poitrine et le haut du dos.
J’aime ce moment, une petite victoire sur le mental et un grand bonheur pour mon corps.

C’est une douche tonique, énergique je me frotte, je respire et petit à petit mon corps se détend et surtout surprise, se réchauffe.
C’est assez surprenant de sentir en ressortant de la douche que je n’ai pas froid.

Pour le plaisir des sens, prévoyez une serviette chaude et parfumée pour vous envelopper en sortant. C’est un vrai bonheur.
Je n’en retire que des bienfaits et cette pratique à l’avantage, en plus, de laisser une peau douce et veloutée grâce à l’huile.

Voilà, je vous laisse essayer.

Je vous déconseille de le faire durant les cycles menstruels et si vous souffrez de maladie grave.

Allez y tranquillement, baissez la température petit à petit, ce n’est pas une torture. Comme disait Yogi Bhajan, ici en occident l’eau n’est jamais vraiment très froide 😉


Allez y tranquillement, baissez la température petit à petit, ce n’est pas une torture.

Et surtout pensez à nettoyer la douche

pour éviter au prochain de glisser sur l’huile

 

Je vous embrasse

Catherine

PS : Si l’envie vous venait d’aller beaucoup beaucoup plus loin.

Le corps possède des capacités d’adaptation et de guérison insoupçonnées. C’est ce qu’a découvert Wim Hof, inventeur d’une méthode de respirations et de thérapie par le froid, aux résultats scientifiques surprenants. 

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En chemin, du prana à l’écoute du Silence….

N’étant pas disponible pour vous rendre compte de la semaine qui vient de passer, je vous ai préparé un article sur des réflexions surgies lors de mon aventure pranique et de l’expérience que je vis dans le sillage de Grigori Grabovoï.

Je voudrais revenir sur une question qui m’a été posée à plusieurs reprises. Pourquoi avons nous un système digestif si nous pouvons nous passer de manger ?

Très bonne question que je m’étais posée également. J’ai même été plus loin en imaginant ce qu’allait devenir mon système digestif si je ne reprenais pas l’alimentation solide.

Je ne détiens pas la vérité. Par contre, ce qui est certain, c’est que depuis son origine l’homme a beaucoup évolué.

Au fil des millénaires, son cerveau, entre autre, s’est développé. Cette évolution a nécessité un apport de protéines, glucides et lipides, mais aussi de vitamines, minéraux et acides gras. Pour cela, il lui a fallu modifier et diversifier sa nourriture pour arriver à ce que nous sommes aujourd’hui. Parti d’une alimentation essentiellement végétale et crue, celle-ci a évolué avec la découverte du feu puis avec le développement de l’agriculture et de l’élevage. Il parait évident que son système digestif s’est lui aussi adapté à ces différentes modifications alimentaires.

Nous sommes donc certes plus évolués que nos ancêtres, mais nous n’utilisons guère plus que quelques pourcents de notre cerveau. 5 % selon les scientifiques, à peine 1 % selon Grigori Grabovoï. La prochaine évolution de l’homme sera donc l’expansion de conscience.

Rappelez vous, nous sommes dans l’ère du Verseau, nous sortons du matérialisme. Nous allons vers l’énergie du cœur et passons en 4ème et 5ème dimension. La science, elle aussi évolue en tenant compte du nouveau paramètre qu’est la conscience. ” La théorie de l’unification de Nassim Haramein redéfinit ou complète les bases de  la physique, de l’astrophysique, de la biologie etc.. en reliant la science des Anciens, et les dernières découvertes en physique des particules et la conscience humaine”.

Notre Conscience grandit. La création de matière et donc de toute notre réalité physique étant directement dépendante de notre niveau de conscience, cela signifie que si notre conscience évolue, notre environnement se modifie lui aussi.

Tout va donc devenir progressivement plus subtil, y compris la nourriture. En montant en vibration dans l’amour, l’Homme va évoluer à tous les niveaux.
Comme le rappelle Grigori Grabovoi , “l’amour est le matériau de constitution de tout l’univers.” La nourriture se fera donc elle aussi plus légère, plus lumineuse. Cela prendra du temps mais nous y allons très certainement.
Il est donc probable que nos descendants constateront une évolution de leur aspect physique. Les organes eux aussi s’adapteront et se modifieront.
A ce sujet, Grigori Grabovoï nous dit : “lorsque l’humain sera réalisé, il sera totalement autonome par rapport à son environnement. Il n’aura plus besoin de se nourrir même s’il pourra le faire pour son plaisir”.

Pour terminer de répondre à la question initiale, le système digestif et sa raison d’être seront donc certainement un jour bien différents s’il ne sert plus que pour le plaisir.

Entre temps, nous expérimentons la diversification alimentaire au delà du “manger local”.

Surfant sur l’évolution d’après guerre, l’industrie s’est développée autour de cette notion de progrès. Nous sommes passés à plus de quantités, de diversité, d’exotisme, déjouant la raison des saisons.
Si nous en avons retiré un confort certain, comme souvent il y a eu des exagérations. Non plus pour notre bien cette fois mais pour le profit.
Utilisation d’engrais, pesticides pour augmenter le rendement. Expérimentation et modifications génétiques pour augmenter la rentabilité. Exploitation outrageuse des zones agricoles et d’élevage pour l’exploitation intensive. Maltraitance animale.
Avec pour conséquences, entre autre, une multiplication des pathologies touchant les intestins. Les allergies, intolérances, les maladies inflammatoires du colon (colites, diverticules, syndrome du colon irritable, occlusions) surpoids et obésité sont devenus le fléau du siècle.
L’évolution progressive de la conscience en lien avec l’ère du Verseau nous fait progressivement sortir de ce progrès à tout prix. Retour au naturel, développement de la consommation de produits biologiques, alertes sur les consommations de gluten ou de produits laitiers. Ces produits devenus poisons étaient pourtant encore, il y a une génération, la base de l’alimentation. On assiste également à une amplification des différents courants végétarien, vegan, crudivore etc….
Après avoir abusé et souffrant aujourd’hui des effets de tous les excès, nombreux sont ceux qui font marche arrière, affinent et allègent leur nourriture, portent attention à la qualité des aliments.

Et si l’on regarde du côté de la technologie ?

Elle a été développée pour être un soutien pour l’homme, pour lui permette de se développer, de devenir autonome par rapport à son environnement.
À ce jour, l’humain en a encore besoin puisque celle-ci lui permet de gagner du temps, et que ce gain de temps devrait lui permettre d’évoluer plus rapidement.
Il n’en sera pas toujours ainsi. En effet, Grigori Grabovoï, encore lui, nous prédit que “lorsque l’humain sera réalisé, il sera totalement autonome par rapport à son environnement. Il pourra se déplacer dans tous les espaces et dans tous les temps à volonté, et il matérialisera chacune de ses pensées constructives instantanément”.
À l’heure actuelle, l’humain a encore besoin de la technologie tout simplement. Cela va hélas jusqu’à une certaine forme de dépendance. Il suffit déjà d’observer les addictions aux smartphones, réseaux et autres jeux.  Cela sans compter la dépendance visible et invisible pour le traitement de toutes les informations dans tous les domaines. Imaginez un seul instant un arrêt total de l’électricité. Hormis les foyers autonomes énergétiquement que deviendrions nous ?
Là également il va devenir vital pour l’homme d’évoluer et d’apprendre à utiliser ses capacités. S’il devient dépendant de la machine, il est tout à fait possible qu’il se fasse dépasser et même asservir par elle. Je parle ici du transhumanisme.
Et c’est cette urgence qui motive Grigori Grabovoï à nous fournir tous ces outils. L’urgence pour l’homme de structurer sa conscience pour ne pas être asservi par la machine dont la vitesse de traitement de l’information ne cesse d’augmenter.

L’évolution de l’Humanité dépendra donc de notre capacité à développer notre Conscience

Le pranisme peut être une voie pour cette évolution. Certains pensent en effet qu’elle est une des voies vers l’Eveil. C’est fort probable, je n’ai pas la réponse. Je peux toutefois témoigner de changements intérieurs profonds même si je n’en suis qu’à la phase d’expérimentation.
Je vous propose également d’aller voir ce texte qui est, je trouve, très bien écrit et témoigne très clairement de ce que je ressens également depuis le début de ce processus. La nourriture pranique

De mon côté j’entame une nouvelle étape, celle de la reprise alimentaire solide dans le cadre d’une retraite en silence. Elle me demande tout autant de vigilance pour ne pas aller trop vite, respecter mon corps, ses besoins et non mes envies mentales. 
Là encore je vais laisser faire en sachant déjà qu’un prochain processus pranique m’attend dans quelque temps. Je pressens une forme d’adaptation de mon alimentation mais je n’en sais pas plus pour le moment.

Je vous tiendrai au courant 🙂

D’ici là, partagez, échangez, participez à l’évolution du monde.

Dans la joie du partage

Catherine. 

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A 45 jours, ça souffle dans mon mental…..

La semaine dernière je vous avais dit que autour de 40 jours il était possible que la vraie faim apparaisse. En réalité, il s’est passé tout autre chose.

A compter du 41ème jour, j’ai commencé à perdre du poids de façon brutale et rapide. Jusque là, hormis les kilos perdus lors de la 1ère semaine à sec  mon poids s’était maintenu à mon poids de forme.  J’ai donc pris très au sérieux cette chute que j’attribue à un relâchement de ma part durant le séjour de ma fille. Je m’étais un peu laissée aller, cela s’est tout de suite vu sur mon visage. Mes joues se sont creusées et mes traits se sont marqués, j’avais l’air fatiguée. De plus, ces 10 derniers jours je ne prenais plus de bouillon ni de jus, uniquement du kéfir, de la sève de bouleau et des tisanes de gingembre. J’avais de moins en moins soif .

parcours pranique et perte de poidsIl est extrêmement important d’être vigilant au sujet du poids car il est très facile de retomber dans un mécanisme de jeûne. Sur une si longue période cela peut créer des carences, voir bien pire. Le processus pranique demande, du moins au début tant que ce mode d’alimentation n’est pas ancré, de passer du temps à se nourrir de prana, à aller chercher cette énergie lumière de façon consciente.

J’ai donc repris un peu de soupe de légumes filtrée, des jus de légumes lactofermentés ainsi que mes exercices méditatifs, respiratoires et de visualisation. Mon poids est très vite remonté. J’ai toutefois pris cet évènement comme un signe que ce processus était en train de se terminer, pour cette fois du moins.

Il n’est en effet pas question de lutter pour maintenir ce processus en place mais au contraire de suivre les indications qui me sont envoyées.

Il est utile de rappeler que ce qui me permet d’effectuer ce processus n’est pas la volonté qui serait insuffisante ou provoquerait de la souffrance. J’utilise la force de l’intention initiale, celle de tout mon Etre qui a souhaité cette expérience. C’est dans cette intention que je puise la volonté de passer au delà des tentations et non pas dans la volonté elle même, ce qui est différent. C’est pour cette raison que cette aventure ne peut se décider avec le mental seul, au risque d’avoir de sérieuses difficultés. Je me permets d’insister sur ce point car une personne que je connais, habituée au jeûne pourtant, a souhaité se lancer malgré mes avertissements. Elle m’a témoigné hier avoir fait des malaises à répétition au bout de 3 jours seulement. Alors s’il vous plaît prenez soin de bien vérifier où vous en êtes. Il y a réellement danger.

Depuis 2 jours je suis donc en préparation à la reprise de solide autant physiquement que mentalement.

Je vous avais dit dans un de mes précédents post que je sentais que mon corps savait quand il serait temps d’arrêter si cela devait. J’entendais 40 jours à l’intérieur mais n’en parlais pas pour ne pas entrer dans le mental. Alors nous y voilà. A 45 jours, après avoir longuement hésité car je n’ai pas faim, ni envie d’arrêter, je suis en processus de reprise du solide. Je souris en l’écrivant car un nouvel élément est venu me confirmer que cela était juste. J’ai réservé une place dans une abbaye pour la semaine prochaine . Je me suis décidée à faire la retraite en silence que je n’avais pas pu réaliser à l’automne du fait du confinement. Il y a deux jours, j’ai eu une personne pour une question administrative et il s’avère qu’il est demandé à tous les pensionnaires de participer à tous les repas. :). Ce côté social et partage des repas, l’envie de partager un apéritif, de faire la fête est quelque chose qui commence à me manquer. Cela est certainement lié au contexte Covid (comme tout le monde j’imagine), mais également parce que je me sens un peu isolée dans mon processus. L’approche de la réouverture des restaurants m’influence car j’ai envie d’en profiter. Vous me direz que je pourrais également y aller, me mettre à table avec mes amis et ne prendre qu’un jus mais je ne suis pas certaine de résister.

Ma retraite commençant jeudi, finalement tout est pour le mieux, j’aurai juste le temps de me préparer.
C’est en tout cas ce que je pensais jusqu’à ce matin…..

Hier soir, j’ai mangé ma fameuse soupe de potiron que j’ai épaissie avec des épinards, du lait de coco et du citron (ça c’est pour le goût ;)) afin de commencer l’introduction du solide. Je l’ai accompagnée de pain des fleurs à la châtaigne qui a l’avantage de fondre dans la bouche avant même de l’avaler, tartiné d’un peu de fromage de brebis. C’est donc une petite reprise en douceur que j’ai appréciée.

Alors pourquoi cette tristesse ce matin ?
J’ai la sensation de m’être laissée entraînée par mon mental sans l’avoir vu venir. Peut-être cette perte de poids durant 2-3 jours que j’ai pourtant bien gérée m’a t’elle égarée ou fait plus peur que je ne le pensais ? Toujours est-il que ce matin je n’ai plus du tout envie de reprendre l’alimentation. Ma gorge m’irrite comme avec un coup de froid. J’ai le sentiment d’être en plein test.

Une voix me dit que c’est une reprise provisoire pour recommencer dans quelque temps après m’être sevrée des aliments qui m’ont manqués durant ces 45 jours.
Une autre me tourmente en me suggérant que je n’aurai plus le courage de recommencer ce parcours, que maintenant que j’y suis pourquoi ne pas continuer et blablabla blablabla……

J’avoue que la 1ère est plus douce et bienveillante. J’ignore si ce dilemme fait partie du processus en lui même. Ne voulant pas être influencée, je n’ai pas beaucoup lu de témoignages à ce sujet. Je tenais à me laisser guider par mes ressentis mais aujourd’hui je me sens bien démunie….

Durant ces dernières semaines, j’avais parfois réfléchi à ma reprise alimentaire.

Il me venait souvent l’idée de mixer le pranisme et l’alimentation. J’ignore si cela est même possible. Pratiquer le pranisme et manger un repas de temps en temps parait antinomique. Quoique ! Et puis qu’importe les règles, les appellations, ce qui compte est de faire ce qui est bon pour soi et de ne pas se faire des nœuds aux intestins ;).

J’en suis donc là ce matin, assise dans mon lit à vous dévoiler mes interrogations sans savoir ce que je vais faire dans les heures à venir.

Je ne m’attendais pas à cela du tout. Je ne veux pas prendre le risque de perdre cet état intérieur qui m’habite depuis quelques semaines. J’ai tout à coup le sentiment de ne pas en avoir assez profité, de ne pas avoir été suffisamment dans la conscience de ces moments si riches et expansifs. Là c’est mon mental qui parle, je le laisse faire pour mieux le voir. Bien sûr que j’ai été présente dans l’aventure, et bien sûr que je vais garder cela en moi. Cette richesse est bien là, je dois la cultiver pour la conserver.

La vie est un chemin qui nous demande de faire des choix en permanence car rien n’est immuable, tout est changement permanent. Et c’est ce qui est beau. Autant nous pouvons nous perdre, autant cela nous offre également la possibilité de tout transformer, corriger à chaque instant, à chaque décision, à chaque positionnement. Il est important de faire usage de sa Souveraineté, c’est le plus beau cadeau offert à l’Etre Humain.

Alors voilà, je vous laisse là avec mes propres interrogations et vous tiendrai au courant de ce qui sera ou pas de ma reprise.
En attendant portez vous bien. Réagissez, partagez c’est ce qui va aussi nous faire avancer.

Je vous embrasse
Catherine