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Mon expérience pranique, j’approche du 40ème jour.

Depuis quelque temps je me réveille en pensant à mon enfance, principalement aux moments que je passais chez mes grands-parents. Avec ma famille nous ne partions jamais en vacances. C’était une très grande frustration, surtout lorsque je voyais mes copains, copines partir, et plus encore lorsqu’ils me racontaient toutes leurs aventures à leur retour. Les vacances paraissaient longues sans leur compagnie et j’étais vraiment très heureuse de partir chez mes grands-parents.

Je garde des souvenirs magnifiques de ces longues semaines.
Ils habitaient dans une ferme, vivaient au rythme de la nature. Là-bas il n’y a pas eu d’enfants dans les environs durant des années. C’étaient donc des vacances solitaires mais au combien magnifiques !
Je passais mes journées dehors, à me promener dans la nature, à construire des cabanes, à lire et à me raconter des histoires. J’avais l’impression d’explorer le monde. Je rêvais en permanence en parlant aux arbres, aux fleurs et puis il y avait les animaux. Petite, beaucoup me faisaient peur (je me rappelle de l’oie ou encore des vaches), je leur faisais face avec courage comme une héroïne. C’est là que j’ai développé cette connexion à la vie à la campagne, aux éléments qui m’appellent tant aujourd’hui. Ma grand-mère me faisait comprendre que, si elle aimait les bouquets que je lui offrais, elle aimait aussi voir les fleurs s’épanouir à l’extérieur, fleurir son jardin. La vie était simple. Les journées étaient rythmées par le soleil et les semaines par le camion de la boulangère ou de l’épicière qui claxonnaient dès l’entrée du chemin pour annoncer leur arrivée. Je courais chercher le porte monnaie de ma grand-mère et c’était la fête d’avoir du pain frais, un croissant pour le lendemain matin ou des bonbons. J’accompagnais mon grand-père au champ pour garder les vaches. Il me racontait des histoires en attendant le passage de la micheline qui annonçait qu’il était midi, l’heure de manger notre sandwich.
Ces souvenirs ont toujours été extrêmement présents en moi. Ils sentent le pain grillé dans la cheminée. Ils sont comme des références de bonheur, ceux que je ne peux oublier car ils sont les plus simples et les plus vivants. Ils m’animent et me rendent vivante comme si j’avais expérimenté une vérité que je dois retrouver.

L’expérience du pranisme que je vis actuellement ravive tout ceci, me rapproche de la nature et de la vie de la même manière qu’à l’époque. Une aspiration profonde m’a toujours poussée à retrouver cette vie en contact quotidien et direct avec les éléments. J’ai le sentiment que lors de tous les voyages que j’ai pu faire, j’étais comme cette petite fille curieuse d’explorer, de comprendre les cultures et les différentes façons d’appréhender la vie. Une façon de retrouver une forme de vérité.
Je n’ai pas attendu le contexte du covid pour me demander ce qui est important dans ma vie. Cependant aujourd’hui, une espèce d’urgence me pousse à me demander comment je peux le mettre en place sans compter sur un gouvernement qui n’a visiblement pas le même intérêt que moi pour la vie et les conditions de vie.

Ne plus être dans des contingences alimentaires libère du temps, beaucoup de temps et d’énergie aussi.

Le corps n’ayant plus à digérer les aliments, il semble digérer beaucoup plus vite d’autres éléments comme les souvenirs, les émotions. J’ai le sentiment d’avoir plus de temps, de faire un reset, surtout la nuit. Je dors vraiment bien et paisiblement. C’est le matin que je peux observer ce qui m’habite, le chemin qui semble se dessiner même si je ne comprends pas tout. J’aspire à retrouver cette sérénité de l’enfant qui sait que tout est parfait, sécure et joyeux. Et c’est à moi l’adulte d’aujourd’hui de le manifester, comme à chacun de nous je l’imagine. Nous avons notre monde intérieur à manifester. Ce matin cela me faisait penser à une chaussette que l’on retourne. Montrer à l’extérieur ce qui se trouve à l’intérieur, le manifester au grand jour sans rien rechercher d’autre que Etre ce qui Est.

Ne plus manger de solide me donne le sentiment de “devoir” exister autrement. Je ne sais pas comment l’expliquer. Est-ce que l’on existe d’une certaine manière par ce que l’on consomme ? C’est une drôle de question qui se pose là ? et pourtant tout ce que nous consommons est porteur d’une certaine énergie qui forcément nous influence. Alors ?….
J’ai parfois  également l’impression qu’avec la nourriture je suis détournée d’une forme d’authenticité, ou disons plutôt que cette expérience me force à regarder certaines choses en face. La nourriture serait-elle comme un palliatif pour ne pas regarder certaines vérités, la vie en face…. ?
C’est vrai, réfléchissez à tout ce temps que nous passons à penser à la nourriture, même sans être gourmand ? Nous pensons, “qu’est ce que je vais manger” “A quelle heure je vais me mettre à préparer le repas” et puis il faut penser aux ingrédients, penser à faire les courses, puis faire les courses, se déplacer, les faire, les ramener, les ranger, préparer les repas, mettre la table, s’installer, manger, ranger, nettoyer et puis recommencer à peine quelques heures après. Lorsqu’il n’y a plus tout cela, vers quoi se tourne notre esprit ? grande question n’est-ce pas ?

Je ne peux pas répondre pour chacun. En ce qui me concerne ce n’est pas toujours très confortable bien sûr. J’avance en terrain inconnu, je débroussaille et je m’aventure. Il y a parfois des peurs qui émergent, le changement n’est pas toujours sans impressionner. Rien de précis ne se dégage. En fait, cela conforte plutôt les aspirations profondes que j’ai trainées en moi depuis des années sans vraiment les matérialiser. Est-ce que cela va me donner le courage de passer à l’action ? créer les synchronicités propres à réaliser mes aspirations profondes ?
Je ne prétends pas que ce processus est ce qu’il faut faire. Il ne s’adresse surement pas à tous, en tout cas pour le moment, mais quand on y est, c’est un chemin profondément révolutionnaire, un chemin de vérité.

Côté énergie, à 35 jours je me sens en grande forme. Je n’ai pas de coups de mou et j’assure parfaitement tout ce que j’ai à faire, voir même plus que ces derniers mois. J’ai observé que mes longues balades à pied ne me fatiguent pas du tout, je dirai même, bien au contraire. Le soir, je respecte les signaux et je me couche désormais à des heures plus raisonnables. J’y gagne des nuits beaucoup plus récupératrices. Après avoir fait de longues nuits les 1ères semaines, il semble que je me réveille un peu plus tôt. J’attends de voir semaine prochaine.

Dans mon dernier post je vous disais que je consommais beaucoup de kéfir. Cette semaine, comme c’est le début de la saison, j’y ajoute la sève de bouleau fraiche que je récolte dans mon jardin. Voir vidéo d’explication pour la récolte ICI et celle ci pour les bienfaits ICI.

Si vous en avez la possibilité, je vous incite  vraiment à faire une cure au printemps. En plus de ses propriétés détox, diurétiques et dépuratives, la sève de bouleau soulage les douleurs articulaires grâce à la présence de silicium. La présence de vitamine C et de magnésium permet de réguler le stress et l’humeur. Riche en potassium, elle est bonne pour la circulation cardiaque. Que du bonheur en liquide. La seule cure qui ne fatigue pas, c’est important.
Tout ce qu’il me faut, sans compter qu’il permet d’éliminer les toxines accumulées s’il m’en restait encore.

Côté tentation par contre, cette semaine m’a donné de nombreuses occasions de tester ma détermination.
Une fois de plus ici c’est le mental qui est en cause. Mon corps, lui, ne bronche pas. Je n’ai pas faim. J’en suis la 1ère surprise ! J’ai fait les courses, je cuisine pour ma fille, je me mets à table avec elle et je constate vraiment que mon corps ne réclame rien. Ma tête, elle, ne dit pas la même chose mais elle a ses heures ! Et oui :)….
Je me réveille tous les matins surprise de toute cette affaire autour de la nourriture. Après une bonne nuit je me sens très loin de tout cela. Il n’y a aucun désir, aucune marque quelconque de manque ou d’envie. C’est très serein.
En journée  globalement tout est facile, pas de tensions. hormis lorsque je vais dans les magasins et encore… c’est relatif.
Fin d’après midi par contre, c’est plus difficile. Envie de compenser quelque chose ? Cela me fait penser aux bébés qui très souvent pleurent lorsque la nuit tombe. Est-ce un moment difficile à passer pour nous Etre Humains ? Une petite mort en quelque sorte ? Une journée qui s’achève et qui ne sera jamais plus. C’est le moment où le rythme ralenti, l’heure du bilan aussi, où je me pose et où les tentations se mettent à parler chacune leur tour.  C’est assez drôle quand on y pense, car habituellement je devais y céder sans même m’en rendre compte.

J’ai tout de même eu un moment plus difficile que les autres cette semaine.
Avec ma fille nous sommes allées nous promener au bord de la mer. J’ai eu à affronter les odeurs de gaufres, de crêpes, de frites, de paninis, de plats à emporter de toutes sortes que les gens mangeaient sur les bancs tout le long de la jetée (fermeture des restaurants oblige). Un vrai festival d’odeurs et un supplice par moments. Jusqu’à ce que, une fois de plus, j’accepte de ne plus lutter et de me nourrir de tous ces parfums (plus ou moins subtils il faut l’avouer).
Nous y revenons donc, à la lutte intérieure qui nous rend toute chose bien plus difficile et souffrante au lieu de surfer dans le sens où les évènements de la vie nous poussent, pour notre plus grand bien pourtant.

Pour m’accompagner il y a Grigori Grabovoï et le Yoga
Combien cela m’aide !…..Cela m’offre un outil pour chaque obstacle. Là aussi il y a de l’exigence, beaucoup de travail et de concentration. Je progresse à petits pas, je suis en joie :). Et puis bien sûr le Kundalini Yoga, même si je n’en parle pas beaucoup. En ce moment je travaille la gorge, le lien tête/épaules/cervicales, la communication intérieure (mentale et entre les organes) et extérieure.

Le processus en cours me fait penser à celui qui m’a fait passer au végétarisme.
Cela n’avait pas été une décision mentale là non plus. C’est venu petit à petit. Même si je n’ai jamais été une grosse mangeuse de viande.  J’ai commencé à réduire très sérieusement ma consommation spontanément, à supprimer les aliments un par un jusqu’à ne garder que le jambon. Surprenant en soi car ce n’était pas du tout ce que je consommais le plus. Il s’avère que là aussi, ce qui a été le plus difficile à “lâcher” c’est l’odeur. Longtemps les odeurs du jambon et de l’andouille, ont continué à me faire envie. J’y reste encore sensible même s’il n’y a plus l’envie d’y goûter.
J’ai noté que chaque fois que j’ai repensé à manger, j’ai pensé à un aliment différent.  Il y a eu l’envie de pain, de pâtes, de riz puis les légumes…. Ce qui me surprend c’est qu’il n’y a pas eu le chocolat alors que c’est mon péché mignon. C’est un peu comme faire le deuil de chaque aliment, de chaque goût un par un.

Alors est-ce nécessaire tout ceci ? Pourquoi faire le deuil de ce que l’on apprécie ? Là encore, ce n’est pas un choix mental sinon cela ne tiendrait pas. Tout mon être fait ce choix.  J’expérimente un grand bien être, une extension de conscience. Peut être pour un temps seulement, mais cette expérience me fait grandir, me nettoie à tous les niveaux, m’épure et m’élève.

Voilà, une nouvelle semaine de passée. Je renouvelle mon OUI avec beaucoup d’enthousiasme pour la semaine à venir. J’ignore ce qui m’attend. Par moment je me dis que je vais manger bientôt, c’est ma tête qui le dit. J’ai entendu dire que la faim, la vraie Faim se faisait sentir à 40 jours. J’y suis presque alors je vais voir…. et je vous raconterai.

Bonne semaine d’ici là, portez vous bien. Inscrivez-vous à mon blog, partagez  vos impressions, vos questions, ça peut aider
Je vous embrasse
Catherine

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Au 28ème jour de mon parcours pranique….

Cette semaine j’ai pu observer que je me réveillais l’esprit fixé sur un point, comme en mon centre dans un cube. J’observe que tout est serein tranquille et sans question. Petit à petit, mon esprit se réveille et s’étend autour de ce point et les questionnements, les réflexions apparaissent.

A ce moment de la journée, il n’y a aucune faim, aucune envie.

En journée, depuis la fin des 21 jours, les ressentis sont différents. C’est un peu comme si, depuis la date officielle de fin de processus, un débat avait cours à l’intérieur. Je ressens que je dois plus souvent revenir à mon engagement pour trouver une raison de continuer. La question de reprendre l’alimentation solide, inexistante jusqu’alors, se pose régulièrement alors qu’une partie de moi à décidé de continuer et sait déjà jusqu’à quand. Je le sens.

Ceci veut donc dire aussi, que je sais désormais que je vais reprendre l’alimentation solide à un certain moment. Peut-être différemment mais certainement un peu et pour un temps. Est-ce une pensée pour rassurer mon mental ?

Depuis quelques jours j’ai régulièrement des envies. Non pas réellement de manger mais de ressentir des goûts, des textures. Dans ces moments je ressens une sorte d’ennuie, d’impatience, comme si j’étais en attente que cela cesse. Je commence à me lasser des jus sucrés et dilués, j’aspire à autre chose. Pour cette raison, je me suis remise au kéfir que j’apprécie beaucoup et j’ai préparé une soupe de potiron bien liquide avec du poivre qui satisfait mon besoin de texture.  Je n’arrive pas à répondre à la question sur ce besoin de changement. Est ce un réel besoin ou est ce un programme ? Avons nous naturellement besoin de variété de goût et de texture dans le palais ? Est ce naturel de se lasser ou est-ce un trait de caractère ? Est ce une déprogrammation ? Je ne lutte pas, j’y réponds au mieux en respectant le non solide.
Parfois, je pense à ce que je ferai si je devais manger là maintenant. En réalité rien de particulier ne me fait vraiment envie. Et pourtant, lorsque je faisais des courses hier en vue de la venue de ma fille, je me disais “hum ça oui, ça me fait envie” ou encore “si je lui cuisine ça, je m’en mettrais bien une part de côté pour après…”. J’observe donc aussi un réflexe de stockage, de provisions. Reste de mémoires de nos ancêtres, privés durant les guerres et les disettes, ou est-ce mon corps ou mon mental qui se sent privé ? Car après tout, est ce que j’en aurai envie plus tard, et même vais- je réellement remanger ?

Ecrit comme cela, ça ne fait pas envie et pourtant tout va pour le mieux. Je me sens en pleine forme, je dors bien, j’observe beaucoup de synchronicités. J’apprécie beaucoup l’amélioration du temps qui me permet de jardiner, de prendre soin de mon jardin. C’est un très grand plaisir d’être au soleil, de me nourrir consciemment de toute cette énergie qui m’entoure. J’appréciais déjà énormément ces moments mais c’est différent. J’ai l’impression de prendre plus de place, d’être au centre de tout cela et d’y avoir pleinement ma place. J’essaye de faire chaque chose en me sentant à ma bonne place, sans vouloir autre chose dans le moment. Cela demande beaucoup de présence. C’est aussi pourquoi j’écris et je partage. Témoigner me permet d’être attentive à mes ressentis, de donner libre cours à mes pensées tout en les gardant structurées afin de ne pas m’égarer comme cela peut m’arriver.

J’observe également depuis le début de la semaine une légère baisse de poids. Je suis vigilante, une perte de poids peut être le reflet du fait que je sors du pranisme et tombe dans le jeûne. Je veille donc un peu plus à bien respirer en conscience, peut être avais je un peu baissé la garde…. j’ai immédiatement repris 300 g. Je m’efforce également à m’exposer le plus possible au soleil levant, j’en profite pour sortir marcher de bonne heure avant l’agitation matinale, j’avance face au soleil levant, j’observe le prana, je m’en nourri. Pleine de gratitude , il m’arrive souvent de ne pas vouloir que cela s’arrête 😉

Cette semaine a donc été un peu plus challengeante. Je l’ai terminée en réalisant que le fait d’être chez moi toute la journée y était pour beaucoup. J’avais pas mal de choses à mettre au point, je suis moins sortie, j’ai vu moins de monde. Fin de semaine, j’ai pu constater que voir mes amis, ma famille, sortir modifiait mes ressentis. A l’extérieur, ou avec de la compagnie, le sujet de ce processus passe au second plan. Je n’y pense plus et tout va bien.
Mes réflexions intérieures avec tous ces ressentis, ces questionnements, ces doutes font donc bien partie du processus.

Au 27ème jour, il s’est passé quelque chose d’inattendu…..

Des amis m’ont offert des sushis que j’ai accepté avec plaisir pour ma fille qui arrive. Je les avais mis au frais et à un moment de la soirée, sans réfléchir je me suis levée pour en prendre un.  C’était soudain, directif. Je n’ai pas lutté. J’en ai choisi un tout simple, avec un peu de salade et d’avocat. Je l’ai observé et sans hésité je l’ai goûté. Je l’ai bien mâché, j’ai observé son goût, j’ai noté que j’avais plus de salive que d’habitude. Je comprenais l’intérêt de bien mâcher et je l’ai avalé. Cela a été réellement un moment très étrange, totalement imprévu. Je n’avais même pas faim ! De plus, ce n’était pas, à priori, ce que j’aurai choisi si je devais remanger. Je ne comprenais pas…..

Et très vite j’ai eu l’explication de cette pulsion.
Après avoir avalé ces quelques grains de riz, j’ai été soulagée. Oui soulagée ! J’ai réalisé que durant toute cette semaine de questionnements, se cachait une peur que je n’avais pas soupçonnée ou pour être sincère, très vaguement. Celle de ne plus pouvoir avaler ! Je crois que mon expérience avec ma 1ère gorgée d’eau à la fin des 7 jours à sec, m’avait généré des projections que je n’avais pas vues jusqu’alors. J’ai été soulagée de constater que je pouvais avaler sans avoir mal, sans que cela se bloque quelque part et que sais je encore….. J’ai été apaisée.

Toutes ces pensées, questionnements qui m’encombraient depuis 8 jours se sont évanouis. Ce matin je sais que je peux continuer le processus, du moins pour le moment, à nouveau en paix et sereine sans que cette bouchée de riz remette quoique ce soit en question.

Je vous tiens au courant de la suite. D’ici là, portez vous bien. Partagez vous aussi vos ressentis,  abonnez-vous à ma page et allez voir mes articles précédents si vous les avez manqués.

Bien à vous

Catherine

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Jour 21 de mon parcours pranique.

Me voilà déjà à la fin de ma 3ème semaine d’expérimentation de la nourriture pranique.

La semaine dernière je terminais mon article en disant que je n’avais pas eu véritablement de grosses prises de conscience. Il suffisait de l’écrire…. depuis, un sujet auquel je ne m’attendais pas du tout n’a cessé de me tarauder.

Depuis plusieurs mois maintenant, j’ai l’aspiration de déménager. J’avais même trouvé la maison idéale pour moi. En dehors des critères esthétiques qui étaient tous remplis, elle possédait un jardin, des arbres fruitiers, un puits et une serre, critères incontournables en vue d’une autonomie alimentaire. Cette recherche d’autonomie est primordiale, j’y aspire depuis des années. Un désir de vie plus en lien avec la nature qui se confirme dans mon analyse en Karam Kriya (numérologie yogique) et qui me pousse vers une vie en autonomie et plus en conscience. Cette recherche est comme un carburant, c’est un but profond.

Depuis dimanche soir donc, de nouvelles pensées me viennent, me troublent et me font même presque “peur”. Je m’explique.
Peu après ma mise en action pour acheter cette maison de rêve (j’avais fait une offre) et vendre la mienne, tout s’est mis à aller de travers. Cette maison de rêve pour laquelle j’étais totalement emballée comportait un vice caché (que j’ai découvert à temps. Merci, merci, merci). En parallèle, la vente de ma maison s’est retrouvée bloquée du fait du second confinement, décidé juste après la mise en vente. Enfin, le point de chute que j’avais en cas de vente rapide n’a plus été disponible suite à certains évènements. J’ai donc mis mon projet en veille il y a quelques semaines pour mieux cerner la situation.

Et si mon projet bloquait parce que ce besoin d’autonomie allait bien plus loin que ça ? Oui, et si en continuant dans le pranique, je n’avais plus besoin de ce jardin et de cette serre ?…. Tout ce temps et cette énergie que je gagnerais. Le projet n’est plus le même dans ce cas. Le style de vie que je projetais non plus ! De nombreuses questions me viennent et surtout des peurs très profondes remontent car elles m’obligent à envisager de changer de paradigmes, de changer profondément mes croyances, d’envisager un avenir totalement différent de mes projections.

Mon mental s’est agité. Je n’avais jamais pensé avant de commencer ce processus que je pourrai envisager de continuer au delà des 21 jours. Les conséquences d’un tel choix de vie m’envoient dans tellement de directions !

Il y a tant de questions à propos de ce que cela changerait dans mon quotidien et surtout avec les autres. L’alimentation, la cuisine, les repas représentent une des plus grandes formes de convivialité et de partage. Alors plus de resto, plus d’invitations ? Et je ne mangerai plus ci et cela, je ne connaitrai plus le goût, les saveurs. Fini le plaisir de croquer. Depuis mon 1er épisode pranique il y a 12 ans, je m’étais plusieurs fois posée la question de refaire l’expérience. Chaque fois tout mon Etre se révoltait. Hors de question, je suis un être incarné et la nourriture fait partie des plaisirs terrestres. Je n’étais pas du tout prête.

alimentation pranique

Hier, en nettoyant mon coin potager, la question s’est posée  ” semer ou ne pas semer ? “.

M’est venue alors, l’image d’un monde où les fruits et légumes seraient impérissables, où nous pourrions nous “nourrir” par la contemplation de ce que nous offre la nature. Nous serions alors en accord parfait pour vivre avec les éléments sans nuire à aucune espèce. L’avenir va t’il nous amener à nous alléger pour augmenter notre conscience et transformer ce monde arrivé dans une impasse ? Allons nous tous, petit à petit passer à une nourriture plus légère, subtile, lumière, afin de vivre sur et avec la Terre en totale harmonie ? Est-ce le monde que nous prédit Grigori Grabovoï, celui où par l’évolution constante de notre capacité de concentration et l’évolution globale de la conscience nous deviendrons éternels, et par là même, créerons un monde où animaux et végétaux deviendront eux mêmes impérissables ?
Le fait est qu’il y a aujourd’hui de plus en plus de personnes qui vivent de manière pranique, de façon ponctuelle et répétitive ou permanente. Cela les conduit-elles à une certaine forme d’isolement ? Je sais pertinemment que ce n’est pas le cas mais mon mental ne veut rien savoir.  Je crois que c’est mon inquiétude la plus profonde. Il continue à se contorsionner.

Faute de réponse pour le moment, je questionne mon corps.

J ai grand plaisir à poser mes mains sur ce ventre tranquille, sans remous, à m’y relier. Il m’apaise et me permet tout doucement d’envisager ce à quoi je ne m’étais pas préparée.

J’observe que lorsque je suis couchée, il n’y a pas de doute, pas de manque, une sérénité totale, pas d’envie ni de manger, ni de combler quoique ce soit, pas d’effort en rien non plus. Parfois dans ce calme, pour tester, je lui projette des images de nourriture que je suis censée aimer. Il reste sans réaction.

En journée, c’est un peu différent. Le mental est plus actif. Je réalise à quel point toute notre journée peut être conditionnée par la nourriture, les courses, les heures de repas. Le besoin de se remplir, se combler, se consoler, se récompenser, mais aussi de se retrouver, de partager etc… J’ai pu constater cette semaine quelques “envies” fugaces. Elles durent à peine quelques secondes et semblent liées au fait que je ne sois pas sortie suffisamment, lorsque je me sens un peu seule ou à l’ennui. Pas l’ennui lorsque je suis inactive, non je parle de ces moments entre deux, où l’espace d’un instant j’ai le sentiment d’un vide et où se faufile un sentiment d’inutilité et d’ennui profond ou de découragement. Certainement pour cacher l’émotion qui se trouve là, prête à émerger. Immédiatement le mental s’en saisi pour projeter l’image d’un aliment, d’une saveur. Cela m’est arrivé plusieurs fois cette semaine, une envie de me faire plaisir. Non pas pour manger mais pour le goût, la saveur et je le vis comme un signal que je touche à quelque chose d’important à regarder.

On me pose souvent la question “mais comment tu fais ? tu n’as pas faim ?” Et bien non pas du tout, je n’ai pas faim. C’est une chose assez surprenante et incroyablement apaisante.

A propos du goût, pour parler de choses plus pratiques. Depuis la fin de la période à sec, je bois toutes sortes de liquides. J’aspire à de la variété, surement pour palier à ce besoin de saveurs.

Jus Pranisme

Je bois donc des jus dilués dans de l’eau de coco souvent, des bouillons ou soupes très liquides, du lait végétal. Il s’avère que je supporte de moins en moins le sucré, je dilue de plus en plus les jus de fruits et j’ai une préférence pour les bouillons, tisanes, les boissons tièdes et les textures onctueuses.

En fait, lorsqu’il n’y a pas d’odeurs, il n’y a pas d’envie, et même les envies ne provoquent pas de réaction du corps. Que faire, si ce n’est laisser le processus se dérouler sans projeter, envisager ou calculer…. ?

J’ai également démarré la formation de 9 mois pour évoluer avec Grigori Grabovoï afin d’expanser et structurer ma conscience. Je ressens profondément que ce processus et cette formation sont liés et me portent vers une nouvelle forme d’évolution. D’ailleurs il y a plus de 10 ans maintenant, ma 1ère rencontre avec les travaux de G.Grabovoï ont précédé de peu ma 1ère expérience pranique. Ce n’est bien sûr pas un hasard. Ce travail est tout à fait en harmonie avec ce que je fais déjà . Il va, j’en suis certaine, me permettre de le développer avec beaucoup plus de conscience.

Physiquement tout va bien également.parcours pranique et perte de poids

Mon poids reste stable après avoir perdu les quelques kilos accumulés ces derniers mois. Je suis revenu à mon poids de forme. J’ai même repris un peu, preuve que le prana est en action.

La crise d’eczéma dont je vous ai parlé a duré environ une semaine. Désagréable d’autant qu’il faisait très froid. J’étais toutefois tranquille avec ce processus de nettoyage. J’ai simplement eu à gérer l’inconfort des picotements et des tiraillements. Il m’a semblé de jour en jour effectuer une forme de mue. C’est comme si toute la peau de mon visage et de mon cou était remplacée. La symbolique de cette image est forte pour moi. Ce masque qui tombait millimètre par millimètre, comme un gommage m’a encouragée à patienter le temps que ma peau (et certainement mon Etre à un niveau plus subtile) retrouve sa douceur et sa souplesse.

Ma toux, quasiment disparue, est revenue depuis 2 jours. Je viens de repérer quelque chose à ce sujet 🤔 Je teste pour le moment.

Cette semaine a été facile physiquement, je me sens en pleine forme. Je ne vous parle pas du nombre d’heures de sommeil car je ne dormais déjà pas beaucoup avant. Il est cependant connu que se nourrir de Prana entraine une réduction des besoins de sommeil. Je note en ce qui me concerne que mon sommeil devient bien plus récupérateur, je dors même plus en moyenne. Je rêve à nouveau, même si pour le moment je ne me rappelle pas vraiment de quoi 🙂 . Tout ceci est très apaisant
Enfin je terminerai par une anecdote. Je ne porte que des bijoux en argent et depuis 2 semaines je note une attirance pour les bijoux en or. Cela m’a beaucoup surprise. J’en ignore la symbolique pour le moment mais je suis persuadée que cela a un sens. A voir…. je vous tiendrai au courant 😉

N’hésitez pas à vous inscrire  si ce n’est déjà fait ou à commenter, j’aurai plaisir à vous répondre.

A la semaine prochaine et d’ici là profitez de la vie 🤗

Je vous embrasse

Catherine

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Parcours pranique fin du 7ème jour, retour aux liquides

Et voilà, jour 14 de mon processus pranique. Je ne sais pas pour vous, mais pour moi le temps passe vite !

La semaine dernière je vous ai laissés quelques heures avant ma reprise hydrique (lire ou relire Ici) J’en ri toute seule quand j’y repense…

Les dernières heures ont été très “spéciales”. Mon mental ne cessait de me chuchoter “Vas-y, tu n’es plus à quelques heures près ! Qu’est ce que ça peut faire, personne ne te voit…”. Dur, dur ! j’imaginais l’eau sous toutes ses formes….  Je n’étais pas loin du délire (je plaisante mais à peine 😉 ) J’ai tout fait pour ne pas m’impatienter et tenir mon mental en laisse. Balade, bain et finalement l’heure de ce que j’ai transformé en cérémonial est arrivée. Enfin !

J’avais créé une ambiance douce avec une musique d’eau. Devant moi une bougie et un plateau avec 4 verres d’eau, plate, citronnée, gazeuse et de l’eau de coco à l’ananas. Un vrai festin !

processus pranique Catherine le Hen

Rituel de reprise

J’ai commencé par l’eau plate. Etonnement cette 1ère gorgée que j’attendais avec tant de fantasme n’a pas été agréable du tout. Goût désagréable dans la bouche, j’aurai dû la recracher. Et pourtant, depuis 7 jours, je prenais soin de nettoyer les toxines avec un gratte langue. Lorsque je l’ai avalée, j’ai senti l’eau couler jusque dans l’estomac. Je pouvais suivre parfaitement son parcours. Dès la seconde gorgée, j’ai senti (ou imaginé) l’eau se diffuser à partir du centre de mon corps vers les côtés dans toutes mes cellules. La sensation était très surprenante. J’ai eu froid et j’ai dû me couvrir. En continuant ma dégustation, j’ai observé des douleurs dans la gorge, comme des coupures ou une angine. Je pense que ceci est normal après 7 jours à sec. L’expérience n’était pas exceptionnelle comme je l’avais projetée. Et pourtant, j’ai passé une bonne partie de la soirée à boire, j’étais insatiable. L’eau pétillante est petit à petit devenue une source de plaisir infinie.

A propos de l’eau et de notre consommation

Le lendemain j’avais repris 1,5 kg. Une chose m’a énormément interpellée dans les jours suivants : j’éliminais moins que lors de ma semaine à sec. J’ai vite compris que mon corps stockait à nouveau. J’ai donc fait pause le second jour pour observer. Grosse surprise je faisais avec l’eau ce que d’autres feraient avec la nourriture. Je stockais et buvais sans soif, par habitude ou réflexe. J’ai donc observé à nouveau mon corps, ses besoins et tout s’est rétabli. Aujourd’hui, je n’ai pas envie de boire avant 12-13h et je bois un peu fin d’après-midi. Pour le moment cela me suffit.
Tout ceci me rappelle ce que m’avait dit un de mes enseignants, il y a au moins 15 ans. Nous n’avons pas besoin de boire autant. L’air contient de l’humidité et nous hydrate, de même que les légumes et autres aliments que nous absorbons (s’ils sont bien choisis). Je ne dis pas qu’il faut arrêter de boire, surtout pas ! Seulement de s’écouter. Nous avons tous des fonctionnements propres et des besoins qui varient selon les jours, saisons, activités. Il est évident que si nous chargeons notre corps en nourriture, il aura beaucoup à éliminer et l’eau sera d’une grande aide. De même si l’air est sec,  si nous faisons du sport, vivons de grandes émotions, nous devons veiller à nous hydrater suffisamment. En ce qui me concerne, jusqu’à ces dernières années, je buvais très peu. Le confinement a fait que, comme beaucoup, j’ai modifié certaines de mes habitudes. Bloquée à la maison j’ai bu plus de thé, tisanes…. c’est là que mes problèmes de poumons sont revenus. Le problème n’est peut être pas aussi simple, quoique….. Alors que je n’ai pas toussé une seule fois durant ma semaine à sec, la toux est revenue cette semaine et semble se réguler depuis que je gère ma quantité de liquide.

Concernant la nourriture solide

Côté aliments, tout est facile. Je n’ai pas faim. Je me sens en pleine forme et j’ai beaucoup d’énergie. J’observe par contre que j’aspire à des activités plus calmes,  introspectives, moins agitées. Je peux faire les courses, cuisiner et me mettre à table avec d’autres sans problème. C’est assez surprenant de sentir ce détachement même s’il est évident que je ne souhaite pas me retrouver en permanence avec de la nourriture. Je trouve les plats appétissants, les odeurs me font envie, je m’en nourri et cela s’arrête là. L’autre jour en me baladant, je suis passée près du food truck près de chez moi. Ils y servent des frites maison délicieuses. J’en ai presque oublié que j’étais en processus tellement l’odeur était alléchante. Petite pause, et j’ai pu vérifier que seul mon mental était mobilisé. Mon corps n’avait envie de rien, je n’avais pas faim. Même chose quelques mètres plus loin. Un restaurant ne proposant habituellement que des plats de viande, proposait, à emporter, des lasagnes chèvres/épinards, ce dont je raffole (ou raffolai, je ne sais plus… ). Le temps d’une seconde j’ai envisagé d’acheter une barquette pour la congeler (ah! ce besoin de stocker, de prévoir, d’anticiper…), pour finalement me rendre compte, encore une fois, que seul mon mental était en cause. Je cesse donc de le priver, au lieu de les fuir je plonge dans les odeurs, les parfums de cuisine. Je cuisine pour les autres. Mon mental est content et mon corps n’est pas dérangé.
Mon corps est léger, je le ressens mieux. Mon poids s’est stabilisé vers le 10ème jour. Après avoir perdu en kilos exactement ce que j’avais pris petit à petit ces derniers mois voir années, il est remonté de 2 kg pour ne plus bouger.

Les lavements

Une des pratiques qui m’aide bien également, est le lavement. Je ne vous en ai pas encore parlé et pourtant il est essentiel.

C’est une pratique ancestrale dont le but est d’évacuer les résidus alimentaires, selles, eau, toxines et parfois même, parasites qui stagnent dans la cavité du côlon parfois depuis des années dit-on ! Pratiqué ponctuellement, en respectant des règles d’hygiène, la méthode soutient l’activité normale du côlon et soulage les troubles fonctionnels (constipation, diarrhées, ballonnements).

Ce procédé permet de lui redonner toute sa vitalité tout en stimulant le système immunitaire… En effet, comment envisager de purifier son corps si on ne le nettoie pas ? Ce lavement est une pratique très recommandée pour les jeûnes également et dans le cadre d’une hygiène de vie même si elle n’est pas reconnue par beaucoup de médecins (et même assez décriée si j’en juge ce que je lis sur internet).

Une fois de plus, je ne peux que vous suggérer de faire comme moi : de vous écouter, d’écouter votre corps et de ressentir si cette pratique peut être bonne pour vous ou non. Si vous ne vous sentez pas de le pratiquer seul(e), (voir vidéo explicative ici) se développe maintenant depuis plusieurs années, l’hydro thérapie du colon (ou irrigation du colon). Pour l’avoir testé je peux vous recommander cette expérience, à la condition de ne pas souffrir de maladie de Crohn ou d’hémorroïdes ou autres maladies contre indiquées bien sûr.

Après avoir pris l’habitude de faire des lavements le soir avant de me coucher, je suis passée au matin avant ma douche.  Je l’accompagne de massages. Je me sens ensuite tonique et en pleine forme. Cette pratique va bien au delà d’une libération physique. Rappelez vous  on dit que l’intestin est notre deuxième cerveau. (il pourrait mettre le 1er selon certains).  Il est le siège de rétention de nos émotions.  Notre cerveau et notre système digestif sont étroitement liés. La preuve : des émotions fortes peuvent provoquer une diarrhée ou une constipation. Ce nettoyage peut ouvrir de nombreuses portes, je vous laisse les découvrir.

Tout est leçon et expérience

Chaque jour m’amène son lot d’expériences. Je ne comprends pas forcement tout tout de suite, je ressens cependant le changement progressif vers plus de paix et de sérénité. Je remarque également que ce changement peut impacter mon entourage. Une de mes proches amies m’a dit avoir perdu 800g la 1ère semaine de mon processus. J’ai appris depuis, que cela arrivait, ou que les personnes pouvaient avoir moins faim en présence de personne en chemin pranique.

Avant de reprendre les liquides, j’avais observé que je ralentissais. L’énergie était pourtant bien là mais mes mouvements étaient plus lents, plus conscients même pour les petites choses. Cette expérience m’a fait le plus grand bien car je suis d’un tempérament très actif. A ce jour, je fais bien plus attention à ce que je fais. Je sais où je pose mes affaires alors qu’avant je passais mon temps à les chercher par exemple. De même, concernant les émotions, je me sens moins dans la réaction même si ça n’est pas parfait croyez-moi. J’observe que le fait de ne pas compenser par la nourriture ou la boisson me fait faire face plus rapidement à l’expérience au lieu de la fuir, de faire comme si rien ne s’était passé.
Les synchronicités observées autour de moi avant de démarrer mon processus continuent. J’ai souvent l’impression que tout est leçon et expérience. Lorsqu’un évènement disons “désagréable” se produit, une pause et évaluation de ma part amène des solutions et réparations possibles. Mes sens et mon intuition sont affinés. J’en ai fait l’expérience de nombreuses fois cette semaine jusqu’à un événement quasi magique à propos de ma voiture. S’en suit l’expérience de la Gratitude.

Reste toutefois que ce processus peut également amener son lot de nettoyages émotionnels. Si je ne me sens pas particulièrement secouée par de grosses prises de conscience, je fais depuis 5-6 jours une belle crise d’eczéma dans le cou et sur le visage. Le froid et le port de pulls en laine n’arrange pas le phénomène. Pour faire face, j’accepte et je me magnétise en demandant à prendre conscience du processus de ce nettoyage et de ses causes. Je me connecte au prana, le respire et m’en nourrie avec la conscience que je m’emplis de lumière photonique, d’énergie christique. Ce matin cela va déjà mieux.

Après ces 14 premiers jours je passe une St Valentin dans l’amour de moi, dans ma présence avec ce qui me plaît et ce qui me plaît moins.

Bientôt se posera la question : “reprise ou pas reprise de l’alimentation solide ?”

Je vous en reparle dans une semaine. D’ici là ,portez vous bien et un grand merci pour tous vos messages de soutien, vos partages et vos questions.

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Catherine

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Ma première semaine en parcours pranique

Bonjour à tous. Dimanche 7 février, me voilà arrivée au 7ème jour de mon parcours pranique.

Je voulais commencer par remercier toutes les personnes qui m’ont écrit en soutien, ont pris de mes nouvelles ou montré leur intérêt pour mon expérience. Vos partages me font chaud au cœur. Ils sont la preuve que d’oser montrer ce que l’on est, encourage l’autre à faire de même ou à se questionner. De même, par vos retours vous m’encouragez à me montrer,  à m’exprimer. C’est ce qu’on appelle un cercle vertueux et je trouve cela merveilleux !

Pour en revenir à mon expérience.

Tout se passe à merveille. J’en suis donc à 7 jours sans manger de nourriture solide et sans liquide (en fait je n’ai pas éprouvé le besoin de boire le 1er jour). J’ai entamé ce 1er jour d’une façon très joyeuse et tonique. J’ai vraiment senti que mon corps était content. La 1ère nuit, entre le jour 1 et 2,  j’ai dormi 9 heures. Pour ceux qui me connaissent c’est un exploit !  je dors habituellement guère plus que 4-5 h. Je ne vous explique pas l’énergie que j’avais au réveil ! Cette 2ème journée a été consacrée au jardin. Coupe des arbustes et nettoyage des mauvaises herbes. En faisant ce travail, j’imaginais faire le même à l’intérieur de moi. Un vrai bonheur !

J’ai donc consacré l’énergie de ces 1ers jours à nettoyer ma maison, mon jardin pour être dans un environnement propice. Pas de fatigue, beaucoup d’entrain.

J’ai également mis en pratique la nourriture pranique bien évidemment. J’en profite pour souligner à nouveau que ce n’est pas du jeûne. En effet, vous êtes nombreux à me demander comment se passe mon jeûne. Il est important de comprendre la différence.
Lors d’un jeûne vous privez votre corps de toute nourriture pour le nettoyer à différents étages (physique, émotionnel….). “Le jeûne procure une perte de poids, un décrassage général, l’élimination des déchets venus de notre environnement polluant ou de stimulants accumulés, une peau neuve, et un nouveau tonus physiologique et psychologique ». Pour répondre à des besoins de santé. « Quand le corps est chargé d’humeurs impures, faites-lui supporter la faim : elle dessèche et purifie » conseillait Hippocrate. Le jeûne est souvent conseillé pour ses vertus curatives. On s’allège mais on perd également énormément de choses essentielles pour le corps (vitamines, protéines…) les ressources du corps sont dévalisées. Ce processus ne peut donc être que limité dans le temps, contrairement à la nourriture pranique.

Se nourrir de prana ou nourriture subtile est différent du jeûne. 

Il est question ici de se nourrir différemment. D’ailleurs, sachez le, nous nous nourrissons tous de prana sans le savoir, mais en quantité insuffisante pour subsister tant que notre système cellulaire fonctionne par automatisme. Comment me direz vous ?

Et bien déjà par le simple fait de respirer, une faible partie de prana pénètre dans votre organisme. Nous en absorbons également par notre nourriture. Walter « omsa » Rohrmoser, yogi alpin interviewé dans le film Lumière dit : « Lorsqu’une plante grandit, elle se sert de la photosynthèse, elle métabolise la lumière et les gens mangent cette lumière métabolisée en la réduisant en corpus. En d’autres termes, lorsqu’on mange une pomme de terre, on mange la lumière métabolisée de la pomme de terre. Les selles, les éléments physiques sont éliminés, on garde simplement la lumière. C’est comme si notre estomac faisait de la photosynthèse. » Comme vous le comprendrez, lorsque nous mangeons nous récupérons la quantité de prana de l’aliment végétal ou animal que nous consommons et le reste part tout simplement en déchets.

Ceci vous permettra peut-être de comprendre combien le choix de votre nourriture est important. Plus vous mangerez des aliments sains, frais et vivants plus vous récupérez de prana. Au contraire, plus l’aliment sera pauvre et de mauvaise qualité, moins il y aura de prana. Tout ou presque repart en déchets et votre corps doit donc dépenser une somme folle d’énergie pour la filtrer et l’éliminer. Imaginez donc lorsque vous ingérez des aliments industriels fait de, par exemple, farine blanche, de sucre, d’additifs artificiels….. rien de nourrissant, bien au contraire ! ces produits produisent des colles, alourdissent, encombrent votre organisme qui ne peut rien en faire. Il s’épuise à éliminer, une partie reste stockée dans le corps, provoquant troubles et douleurs. Dans ce cas, le jeûne peut être un atout pour détoxifier l’organisme.

En d’autres termes, se nourrir de prana c’est passer directement se servir à la source et ne plus passer par les aliments pour moins fatiguer son organisme . Nous récupérons ainsi l’énergie consacrée à la digestion qui est l’action dans le corps en nécessitant le plus. Ceci explique donc que les personnes totalement praniques sont moins fatigables, ont plus d’énergie, dorment moins.

Une autre réflexion que m’apporte cette expérience est : “Comment en sommes nous arrivez à tant manger si cela n’est pas bon pour notre corps ?

 La réponse qui m’est venue est d’ordre économique. Notre consommation fait tourner l’économie. Imaginez simplement toute l’industrie qui se cache derrière notre consommation alimentaire. Depuis la dernière guerre, nous n’avons cessé de nous voir proposer de nouveaux produits plus alléchants les uns que les autres. De la “nourriture” de plus en plus transformée, bourrée de conservateurs et autres produits non nourrissants et peut-être même nocifs pour la santé. Les pubs nous créant de nombreux besoins, nous en sommes arrivés à nous nourrir, non pas parce que nous avons faim, mais parce que nous sommes tentés. Et tout est fait pour cela.

Imaginez simplement ce qui se passerait si tout le monde mangeait moins et plus sain. Imaginez ce que cela ferait à l’économie toute entière. Pensez à tous ces produits que vous n’achèteriez plus, à tous les produits annexes dont vous n’auriez plus besoin, à tous les achats liés à la tentation…… De même pourquoi mangeons nous entre les repas ? Compensation, récompense, consolation, remplissage pour ne pas voir ses problèmes ? Une simple question : “Pourquoi éprouvons nous le besoin de nous remplir ? Est ce vraiment le corps qui réclame ?

Je ne vais pas développer plus, il y a trop à dire. Je vous propose cette video de Sadhguru qui exprime, à sa façon, ce que je pense très sincèrement. Lien 

Ne regardant plus la télé depuis bientôt 15 ans j’ai vu mon alimentation se transformer. Avec mes différentes expériences de vie, j’ai compris que me nourrir devait être commandé par mon corps et non par ma tête. Est donc venu, le végétarisme mais pas seulement. Je mange seulement quand j’ai faim. Je ne fais donc souvent qu’un seul repas par jour. Je mange parfois en journée quelques fruits. Si je partage un repas au restaurant ou chez des amis, donc en mangeant plus que d’habitude, bien souvent je ne mange pas pendant un jour. Par contre, si le besoin de manger se fait sentir je m’écoute aussi.

J’en reviens encore une fois à mon expérience. Celle ci me fait me poser beaucoup de questions et m’amène beaucoup de prises de conscience comme vous pouvez le voir. Bien plus que lors de mes jeûnes.

Se nourrir de prana se fait donc par une respiration consciente, par l’absorption de la lumière dans la nature, par la beauté des paysages, l’observation des animaux, en somme de la beauté du monde. Le prana est une énergie lumière que j’ai la chance de voir. Elle flotte dans l’atmosphère. J’ai observé qu’elle peut être plus lumineuse par endroits, notamment à la montagne. En l’absorbant, notre corps transforme l’azote qu’il contient en protéines. Le 1er jour alors que je pratiquais cette respiration, j’ai senti mon corps se réjouir. C’était très surprenant. J’ai visualisé ce prana entrer en moi, je l’ai senti se répartir dans mon corps. Je sentais par endroit des sortes de tourbillons. J’ai vraiment senti que quelque chose se passait. Mes mains et mes pieds se chargeaient d’énergie à en devenir bouillants. Je reviendrai semaine prochaine sur cette partie du processus car durant la semaine qui vient de se passer mon challenge était ailleurs.

En effet, cette semaine était ma semaine à sec. Et pour avoir déjà fait un jeûne sec durant 5 jours (voir ici mon expérience)  je peux dire que c’était différent.

Tout s’est très bien passé et mon 1er verre d’eau est pour ce soir.

Comme je l’ai déjà dit plus haut , les 3 1ers jours rien de spécial. Pas de désirs, ni besoin particulier, j’y pensais à peine. Le soir du 3ème jour les premiers symptômes d’assèchement sont apparus (idem que lors du jeûne). C’était léger, j’ai donc pris un bain et tout s’est apaisé. Le 4ème et 5ème jour, même chose, avec un assèchement de la bouche un peu plus marqué. J’en profitais donc pour faire des nettoyages de la langue à la yogique lors de mes brossages de dents (ce sont des symptômes de détoxification). En même temps, se sont déclenchées de fortes douleurs dans le bas du dos et les jambes, assez pénibles. Cela m’a obligée à ralentir, à prendre plus soin de mon corps par des massages, des bouillotes, plus de repos et  à travailler sur le transgénérationnel. Tout à disparu au bout de 2 jours.

Cette période sans eau a littéralement transformé mon rapport à l’eau ! J’en suis totalement émerveillée. J’ai vu, au fil des jours, mes sensations se développer en me lavant les mains, en passant mon visage et mes lèvres sous le robinet pour m’hydrater. Ce n’était plus de l’eau, mais un élément qui me voulait du bien, qui me faisait un bien fou. Je la ressens aujourd’hui comme une amie. Chaque gouttelette est comme un éclat de lumière vivifiant. Mes mots sont incapables de traduire ce que je ressens.

Le matin, je pratique la douche froide ou Ischnaan en yoga. Là aussi je sens mes sensations se développer. Hier j’ai eu la surprise d’avoir le ressenti que tout mon corps buvait l’eau par chacune de mes cellules, c’était magique. Ces douches sont un plaisir sans cesse renouvelé, je sens mon corps tout entier participer au processus. Je vous écrirai bientôt un article à ce sujet car Ischnaan est un processus thérapeutique très intéressant.

Depuis hier, 6ème jour, l’envie de boire devient de plus en plus forte. Je pense qu’une partie est d’ordre psychologique. La dernière fois, je m’étais arrêtée le soir du 5ème jour. Cette fois, j’étends  la limite et il y a quelques résistances. Peut être aussi parce que hier j’avais un atelier au cours duquel j’ai beaucoup parlé, ma bouche était terriblement sèche. J’ai donc pallié à ce problème en m’hydratant les lèvres et en me passant régulièrement la bouche à l’eau citronnée. J’avoue que j’ai dû parfois m’accrocher bien fort à mon engagement pour ne pas avaler,  ne serait que quelques gouttes 🙂 .

Cette notion d’engagement est très importante. Elle nous permet de faire face au mental, de résister à tous ses messages de tentation. Il n’aime pas ce changement que nous avons décidé en accord avec notre corps (accord indispensable).

Ohhhh, j’allais oublier ! Je vous avais dit que j’avais un problème aux poumons, aux bronches pour être plus exacte. Assimilé à de l’asthme allergique, je toussais à longueur de journées depuis 1 an. La cause venait de mucosités liées à l’eau que mes poumons n’arrivaient plus à gérer. Et bien, j’ai le plaisir de vous annoncer que je ne tousse plus. Tout s’est calmé dès le 1er jour, et la toux s’est arrêtée entre mardi et mercredi. J’ai encore quelques mucosités, cela m’a donné du courage pour tenir jusqu’au 7 ème jour. Je me sens  vraiment bien. Cette toux permanente me gâchait la vie et m’épuisait. C’est une magnifique satisfaction.

J’ai également ressenti un peu plus de fatigue aujourd’hui. Le besoin d’eau se fait réellement ressentir. J’ai commencé à délirer sur le festin d’eau que j’allais me faire ce soir en visualisant de l’eau plate, de l’eau citronnée, de l’eau pétillante, de l’eau de coco. Je me demandais laquelle j’allais choisir… je m’imaginais faire une overdose d’eau. C’est un comble, moi qui avait du mal à boire suffisamment d’eau plate ! 

Bref c’est pour ce soir, je pense que cela va être un grand moment.

Je vous raconterai cela dans une semaine. 

D’ici là n’hésitez pas à aller de vos commentaires, cela m’encourage. Et pensez à vous abonner pour être averti(e)s de la publication de nouveaux articles. 
Bises à toutes et tous et prenez soin de vous
Catherine

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Se nourrir autrement et en conscience. L’aventure pranique

Aujourd’hui, lundi 1er février 2021 est un jour particulier pour moi. J’entame un processus pranique. Pour ceux qui ne connaissent pas le pranisme encore appelé respirianisme, il s’agit d’arrêter l’alimentation solide pour se nourrir de lumière encore appelé Prana. ll ne s’agit pas de ne plus se nourrir car le corps ne peut survivre sans nourriture ! Il s’agit de se nourrir différemment en prenant l’énergie dont on a besoin directement à la source sans avoir besoin de consommer des éléments solides. Le pranisme est donc différent du jeûne !
Se nourrir de prana n’est pas un miracle, c’est une connexion avec cette puissance supérieure que l’on appelle Dieu. Se libérer des nourritures solides, c’est ouvrir la voie à la réalisation de notre véritable potentiel humain.
Peut-on survivre sans prendre de nourriture ni d’eau pendant des semaines, des années voire des décennies? Pour en savoir plus je vous recommande le film “Lumière” enquête passionnante et intrigante autour du monde. Il explore non seulement la connaissance issue des traditions spirituelles asiatiques, mais dévoile aussi les derniers modèles d’explications tirés de la physique quantique.
Sans promouvoir le « Respirianisme », ce documentaire propose une vision alternative de nos besoins. Serait-il alors possible de vivre autrement ? Lien vers le film 

Pour en revenir à mon expérience personnelle, j’ai déjà vécu une expérience pranique quasi spontanée en 2012 (Tiens ! année miroir ;)). J’étais à cette époque dans une des plus profonde période de transformation personnelle que j’avais vécue jusque là. En arrêt pour des problèmes de dos, je ne tenais plus en position assise ou allongée. Me restait la marche, seul moyen de me soulager. J’ai donc à cette période passé mes journées entière dans la nature, à marcher seule. Au fil des journées j’ai observé différents changements lorsque j’étais à l’extérieur, au niveau des couleurs, de la lumière, j’ai commencé à voir le prana dans l’air, l’aura des arbres. J’avais depuis un moment observé des changements alimentaires se mettre en place. Déjà végétarienne, mon corps ne voulait plus des oeufs et de certains autres produits. En parallèle, un processus de nettoyage émotionnel s’était également déclenché. A cette époque je ne connaissais pas vraiment le pranisme, j’ai donc observé, laissé faire le besoin de me défaire de nombreuses dépendances. C’est à ce moment là également que j’ai décidé de retirer les lunettes que je portais depuis mes 14 ans. Ma vue s’est considérablement améliorée, mon ophtalmologue en avait été stupéfaite.

Cette décision de renouveler mon expérience n’a rien d’une décision mentale. J’ai à de nombreuses reprises repensé à mon expérience de 2012 qui avait marqué un grand tournant dans ma vie puisqu’avaient suivi énormément de changements existentiels. Je me suis plusieurs fois demandé si je devais refaire consciemment le processus et chaque fois la réponse était négative, je ne sentais pas mon corps prêt à recommencer même si j’ai par contre fait de nombreux jeûnes. Et puis, depuis quelques mois, le pranisme recommençait à me tourner autour par de nombreuses synchronicités. Les conditions de vie que nous subissons actuellement m’ont donné à réfléchir au sujet, je l’ai laissé se rapprocher de moi. Et puis, en ce début d’année, après mon anniversaire, cela est devenu une évidence.

Restait à me décider réellement, et surtout à m’organiser car le message était on ne peut plus clair, je devais faire ce processus en février, en mars c’était déjà trop tard ! Ayant déjà manqué en novembre, (du fait du confinement,) la préconisation de mon âme de faire une retraite dans le silence  (c’était presque pareil du coup mais pas tout à fait quand même) je me suis très vite décidée en choisissant cette fois d’être accompagnée afin de gérer les aspects émotionnels. J’ai finalement choisi un groupe qui fonctionne quotidiennement en autonomie mais avec des échanges hebdomadaires. J’avoue que depuis un an avec le COVID les besoins d’échanges sociaux deviennent vitaux même si je suis à la base une grande solitaire.

Restait l’organisation. J’avais prévu de passer le dernier week-end de janvier avec mes enfants et leurs conjoints, fête qui avait été remise plusieurs fois, encore du fait des confinements …. Il était donc cette fois hors de question d’annuler d’autant qu’un nouveau confinement nous pendait au nez ! La préparation préalable avec réduction de l’alimentation et le passage au liquide n’était pas envisageable durant le week-end. Je me suis donc servie de mon expérience du jeûne pour vivre cette étape dans mon corps, par la pensée, en parlant à mes cellules. Enfin, hier soir je n’ai pas mangé, bû simplement une tisane et décrété à toutes mes cellules que le processus était lancé.

Aujourd’hui je vais donc cesser toute alimentation solide, certainement boire un peu dans la journée pour passer à une suppression également des liquides pour le reste de la semaine.  C’est mon choix et pas du tout une obligation puisque durant tout le processus il est possible de consommer à volonté tout ce qui est liquide. Cette fois, il s’agit d’écouter les besoins de mon corps.  Je souffre depuis quelque temps d’un problème aux poumons sous forme d’asthme. J’ai une mauvaise gestion de l’humidité dans mon corps et je pense qu’une forme “d’assèchement” pourrait être une bonne chose pour laisser mon corps souffler un peu car je n’en peux plus de la toux provoquée par les mucosités. De plus, le temps étant très très humide, je pense que cela va faciliter l’arrêt des liquides. L’acupunctrice qui me suit était peu favorable lorsque je lui ai parlé de mon projet pour finalement après réflexion se ralier à mon avis et m’accompagner dans ma démarche.

Ce processus va être un processus de transformation sur tous les niveaux ou plans de mon existence. Je sens profondément que c’est exactement le bon moment. Je suis en année personnelle 7. Ce calcul se fait en numérologie. Si vous êtes intéressé (e) pour en savoir plus je vous invite sur  le site “libère ton potentiel” de mon amie Catherine Brunet.  Les maîtres mots de cette année sont spiritualité, repos, santé. A ce stade, il nous est demandé de spiritualiser notre vie pour préparer la mise en place de nouveaux projets, de mettre de la compréhension dans les situations de vie, (le contraire amène des problèmes de santé) avant de passer à l’étape suivante. C’est exactement là où j’en suis: réfléchir à ce que je peux mettre en place pour améliorer à partir de l’année prochaine mes situations de vie. Les temps particuliers que nous vivons, renforcent ce besoin et pas seulement pour moi mais pour chacun. Le prétexte du Virus pousse chacun de nous à réfléchir à la vie que nous voulons pour nous mais également au monde que nous souhaitons. Nous sommes face à tous les possibles, alors il y a des choix à faire, des comportements à modifier, des rêves à nourrir, des aspirations à assouvir…..

En parallèle de ce processus je travaille tous les jours depuis plus de 2 mois avec le programme basé sur le livre « Exercices de concentration et d’expansion de la conscience » sur 31 jours de Grigory Grabovoï (formation de Sciences of Eden)
Ce livre a pour objectif de nous aider à structurer notre conscience au fil d’exercices de concentration que l’auteur nous a transmis pour chaque jour du mois. La structuration de notre conscience nous permettra de devenir des êtres humains responsables de nos pensées, de nos paroles et de nos actions. Vous comprendrez que par la puissance de notre pensée créatrice, nous sommes capables d’harmoniser ou de manifester n’importe quel événement bénéfique pour nous et pour tous, dans notre réalité. Ainsi, en apprenant à gérer notre réalité par nous-mêmes, nous évoluerons vers une meilleure santé et une harmonisation de tous les domaines de notre vie, et nous pourrons également contribuer à l’élévation de la conscience collective.
Ces exercices peuvent également nous amener à découvrir plus facilement notre mission de vie, à pacifier les blessures de notre passé et vont nous permettre d’apprendre à créer notre futur harmonieux.” Hélène Laporte pour Science of Eden (Centre de diffusion des enseignements et des technologies de Grigori Grabovoï)

Allez c’est parti. Je reviens vers vous dans quelques jours si cela vous intéresse de suivre mon expérience 🙂

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Le Jeûne Sec, mon expérience

Jeûne sec Catherine LE HEN thérapeute guérisseuse Nantes Les SorinièresDécouvrez mon expérience de jeûne sec

Le jeûne sec consiste à ne rien manger et ne rien boire, je partage avec vous ici mon expérience

Je fais un jeûne sec

Jour 7 de mon jeûne sec, j’en ressors tout doucement avec des jus.
Je suis habituée à jeûner. J’ai pratiqué le jeûne hebdomadaire pendant 2 ans, les jeûnes de 5-6 jours, les mono diètes mais jamais encore le jeûne sec.
Cela s’est imposé à moi dès mon retour d’Ecosse et je suis heureuse de m’être écoutée. Superbe expérience. Aucune sensation de faim à aucun moment, juste la bouche un peu pâteuse.
Toujours pas envie de manger mais le stock de fruits et légumes que j’avais fait pour la reprise me fait signe que la fraîcheur ne va pas durer.

Bon OK….je saurai pour la prochaine fois ! Je ne ferai pas de courses et je laisserai mon corps décider quand il sera temps de reprendre, si tant est que je doive reprendre. Le pranique (ne plus rien manger du tout, jamais. Et oui ç existe ! )  n’est jamais loin ! 😉

Néanmoins je continue mon jeûne avec un jus par jour et tout va bien, aucune sensation de faim et même pas tentée par la nourriture.

Le jeûne sec c’est quoi? Et le jeûne tout court d’ailleurs….

Pour faire simple, il s’agit d’un jeûne ou bien entendu tu ne manges pas J mais en plus tu  ne prends aucun liquide sous aucune forme.  Ah ah ah…..je vous vois déjà ! Les peurs de mourir de soif, de se déshydrater, de mourir tout court. Et oui, nous sommes bourrés de croyances….

Il est important de comprendre comment fonctionne le jeûne. C’est vrai, je ne suis pas une spécialiste mais il est connu de chacun qu’une des plus grandes consommations d’énergie dans notre corps provient de la digestion (maintenant il y a aussi le stress mais ça, c’est une autre histoire). Partant de là, arrêter de manger quelques heures ou quelques jours, voir semaines pour les plus motivés, va nous permettre de réorienter l’énergie « économisée » vers l’intérieur pour le nettoyage et l’auto-réparation ou encore pour des activités extérieures si vous faites votre jeûne dans le cadre d’un stage. D’ailleurs, beaucoup d’études observent les excellents résultats du jeûne sur le cancer et un tas de maladies pas sympas du tout.

Savez-vous qu’en 3 jours de jeûne il est dit que vous pouvez renouveler totalement votre système immunitaire ? Et pas que… En fait, le jeûne permet à votre corps de se régénérer, de guérir, de se débarrasser des agents nocifs, de notre pollution interne en quelque sorte. Le jeûne sec intensifie ce processus de nettoyage. Il est d’ailleurs largement pratiqué en Russie.

Voici un petit article pour illustrer la partie plus scientifique

Oui mais quand même, après plusieurs jours on meurt…..

Ben non ! j’en suis la preuve Vivante 😉 et même qu’on continue à uriner, étrange non ?

L’explication, notre système lymphatique et rénal. En l’absence de liquide, notre organisme va aller puiser dans les réserves d’eau et une de ces sources est le liquide lymphatique. Et comme tout est toujours bien fait, ce système contient une grande partie des déchets qui nous encombrent et en plus ce mécanisme améliore les fonctions rénales. Bon ne m’en demandez pas trop sur le pourquoi du comment, des expériences en Allemagne l’ont démontré et moi j’ai bien vu la couleur des urines devenir de plus en plus opaque et colorée.

Attention quand même !

Je rigole, je rigole mais ça n’est pas un jeu !

Sérieux ! le jeûne ça ne s’improvise pas, ça se prépare des jours à l’avance. Et puis ça se ressent, il est important de sentir que c’est ok avec le corps, que ce n’est pas la tête qui décide qu’il faut rentrer dans le maillot. En ce qui me concerne je n’ai jamais fait un jeûne dans le but de maigrir mais bien pour nettoyer mes cellules, mettre mon corps au repos et retrouver de l’énergie.

Je ne vais pas vous faire un cours, il y a assez d’informations en ligne. Mais la semaine précédant le jeûne, réduire son alimentation, se nourrir de produits sains, aller progressivement vers de la nourriture liquide, style jus frais ou soupes, « fait maison » est indispensable. Soyez dans le respect de votre corps, ne le martyrisez pas sous peine d’avoir le retour de bâton. C’est vrai quoi, pourquoi il vous ferait plaisir si vous le maltraitez ?

Et puis quand vous y êtes, quel que soit l’option choisie (jeûne hydrique, sec, intermittent…) reposez-vous, écoutez-vous, soyez doux avec vous-même et si vous prenez du liquide choisissez de bons produits bio, vous le méritez.

 

Le résultat pour moi

Les conditions :

J’ai commencé mon jeûne à mon retour d’un voyage « initiatico,énergétique » en Irlande et Ecosse qui m’a bien fait bosser. Alors que je voulais faire un jeûne depuis le début de l’année (et pas moyen mon corps ne voulait pas), cette fois cela s’est imposé à la minute ou je suis rentrée. Et surprise, ça m’a dit « Jeûne sec cette fois ma fille ». Bon, comme je suis une fille obéissante (à mon corps) c’était parti.

Mes observations :

Le 1er jour j’ai eu des maux de tête, que je n’ai pas vraiment observés dans mes autres jeûnes. Je me suis dit « hé hé c’est différent cette fois, ça nettoie dur » 😉

Puis le 3ème jour très envie de boire dans l’après-midi, j’ai opté pour une gorgée d’eau que j’ai longuement laissée dans ma bouche. Divin ! c’est là qu’on apprécie les choses simples de la vie.

4ème jour, gros coup de fatigue en fin d’après midi. Il est vrai que j’avais un peu abusé, courses, tondeuse j’ai exagéré. Du coup, repos, film toute la journée du lendemain et petite entorse, quand même, un thé vert léger qui me faisait trop envie. Allez, c’était dimanche…

Ça m’a réussi puisque le 6ème je pétais la forme.

J’ai pu constater que :

– la tendinite au coude dont je ne pouvais me débarrasser depuis mars malgré tous les bons soins que l’on m’avait prodigués, avait totalement disparu.

– Mon sommeil s’est fortement amélioré, et ceux qui me connaissent savent à quel point c’est un point noir (pour ne pas dire autre chose) dans ma vie.

– Bien sûr, je me suis un peu affinée, pas trop, j’ai juste dégonflé et perdu les petits bourrelets d’énergie de vide 🤣🤣 🤣qui me restaient depuis mon voyage en Égypte, merci Sév (elle se reconnaitra).

– Habituellement lors d’un jeûne j’ai le plaisir de me faire une petite crise juvénile avec quelques petits boutons qui éclosent gentillement sur le visage. Cette fois rien, bien au contraire !

– Mon esprit. Oh combien j’aime cette partie ! ma tête est légère, mon esprit est clair, je me sens dans une grande forme, pleine de pétillance et de joie.

– Dernière précision. J’ai continué  à faire 1h30 à 2h de yoga par jour et je sens mon corps s’assouplir en douceur, se détendre alors que depuis quelque temps je me sentais un peu rouillée.

Il y aura probablement d’autres constats. J’en suis à 8 jours, d’autres effets peuvent encore se manifester……

Bon et bien maintenant à vous de voir. Cette expérience c’est la mienne. Sachez qu’il n’y a aucune vérité qui s’applique à tout le monde. Voyez par vous-même, vous êtes tenté ? Essayez. Et si vous voulez partager, écrivez-moi 🙂

Catherine Le Hen/ Param Bhagti Kaur