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Le temps que le nuage passe…… l’impermanence

Quand il est des moments dans la vie, où notre courage, notre implication ne sont pas ou plus suffisants pour faire face. Quand cette sensation de perdre la maîtrise de notre vie, nous entraine dans une résistance et une vague émotionnelle.

Et alors qu’elle active en nous la partie victime dans une intensité absolue, il est temps de lâcher prise.

Connaissez vous, vous aussi ces moments où le temps que le nuage passe, tout semble se conjuguer contre nous? Ces situations, plus ou moins intenses, plus ou moins longues durant lesquels tout vous échappe. Il vous semble ne plus rien comprendre, maîtriser et que cette vague pourrait vous engloutir dans une immensité de douleur ?

Croyez moi, je les connais bien ces moments. Ceux où on se tourne et retourne dans sa souffrance hurlant à l’univers pourquoi, combien de temps encore, comment faire…. ?  et je crie et je pleure. Je supplie, jusqu’à ce que l’inconfort de la situation soit supérieur aux bénéfices. Jusqu’à ce que je regarde les choses en face en sortant de ma blessure.

Il est des moments dans la vie où je ne peux rien faire pour changer une situation. Le temps que le nuage passe, comme à l’heure où je commence cet article.

La situation qui me fait souffrir ne dépend pas de moi, je n’ai pas de prise. Ma souffrance vient de la non acceptation de ce qui est. Je me révolte, je me contorsionne et je sais que ma douleur vient de ma résistance. Ma mémoire cellulaire se réveille. J’ai déjà vécu ça, ou similaire. Mes cellules se souviennent et mon inconscient m’entraîne, réactive mes douleurs, ma révolte, mon sentiment d’injustice. Je sors de l’instant présent et replonge dans la dualité.  Je suis en résistance, en résistance à la Vie, à ce qui Est.

Enfin, jusqu’à ce que je me rappelle….

Je me rappelle la loi de l’impermanence. Cette loi Universelle qui nous indique que rien ne demeure et que de ce fait, tout évolue, change, est fragile et transitoire.

Transitoire !

ouf, Je souffle, je respire, je lâche prise, je reviens à l’instant présent et je me détache de ma petite personne, de cet ego qui veut tout contrôler, juger, décider de ce qui est bon ou non, de la durée. Rien ne dure et c’est tant mieux. La Vie c’est le mouvement.

J’ai des ressources

Je me raccroche à ce que je travaille depuis des mois, « La paix intérieure ». Je réalise combien tout est fragile, que l’équilibre qui me portait à vacillé, que ma défaillance m’a entrainée instantanément dans les affres du mental et que dès que je n’y prends pas garde, je plonge.

Alors je puise dans la joie que je sais contenir à l’intérieur, je la puise avec la corde de la gratitude pour me remettre en harmonie avec l’ordre naturel et retrouver ma paix intérieure. Je reviens à l’instant présent avec amour pour moi et pour tout ce qui est.

Chacun son expérience et sa pratique

J’aurais pu vous écrire un texte tout propre, tout net, sur la loi de l’impermanence dans le boudhisme, ou sur le lâcher prise et l’instant présent. Tant d’autres l’ont déjà bien fait et vous saurez les trouver si nécessaire.

Je voulais partager l’expérience à chaud

Régulièrement je reçois des témoignages sur ma sincérité et la couleur qu’elle donne à mon site. Je connais la valeur du partage dans l’authenticité et combien cela peut inspirer l’autre.

Et alors que je termine cet article, je vais mieux. Cela fonctionne dans les deux sens. En vous partageant mon expérience, je reçois de l’apaisement. En  me rappelant cette loi, j’intègre que rien ne sers d’entraver le flux de la vie sous peine de m’infliger de la souffrance.

Me souvenir que rien n’est stable, ne dure, que tout se défait et se recompose est une façon d’élever ma foi, ma patience aussi et de retrouver ma paix intérieure. Sans l’impermanence, il n’y aurait pas de changement, d’occasion d’évoluer, d’occasion d’accepter de changer d’avis, de façon de faire. Elle apporte les compréhensions, les  réconciliations, les pardons, les nouvelles fois, de nouvelles rencontres, de nouvelles expériences, de nouvelles premières fois, de nouveaux Bonheurs….. A rester dans nos habitudes nous n’aurions même plus conscience de notre Bonheur, de notre Bien Etre non plus. Et surtout, l’impermanence nous fait accepter l’imperfection. Ou plutôt, lâcher la recherche de perfection, qui par principe n’existe pas puisque l’impermanence fait que tout évolue sans cesse en nous, dans notre société, dans l’univers tout entier.

J’ai retrouvé mon centre, celui à partir duquel je suis dans la paix, l’acceptation de ce qui est à l’œuvre et avec la certitude que tout est pour le mieux même si je ne le sens pas, ne le vois pas. Je me détache de ce qui est, pour revenir à moi et à ma Joie intérieure qui me nourrit et me réconforte. Celle qui sans raison particulière vibre en moi et se renforce au fil de ces expériences, à ma partie Amoureuse qui fait confiance à la Vie.

Bien à vous

Catherine

Catherine LE HEN thérapeute guérisseuseenseignante de Kundalini Yoga - Facilitatrice en accompagnement et soins - Les Sorinières

“Raisin vert, raisin mûr, raisin sec, tout est changement, non pour ne plus être, mais pour devenir ce qui n’est pas encore.” Marc-Aurèle

« Ce n’est pas l’impermanence qui nous fait souffrir. La souffrance, c’est vouloir que les choses soient permanentes alors qu’elles ne le sont pas. »  Thich naht hanh 

Catherine Le hen

Thérapeute énergéticienne/Guérisseuse Catherine LE HEN est Initiée au Reiki/Sekhem/Acceuil du Verbe , elle est également Moon Mother et Enseignante de Kundalini Yoga

Cette publication a un commentaire

  1. Maryse Franchine

    Merci Catherine pour ce partage qui résonne, soutient et rapproche les âmes.
    J’apporte à mon tour une petite pierre.

    La perspective d’un nouveau Noël solitaire me plonge dans les turbulences émotionnelles. Ma boussole s’affole à la recherche d’une solution clef en main pour le jour J ou, alors, se fige dans un vide résigné. Le sentiment d’en être toujours au même point finalement, de me leurrer sur une quête spirituelle qui ne ferait que cacher ma misère, de me perdre dans des croyances…

    Alors je m’ancre à mon centre, au moins pour ne plus être ballottée en tous sens, mais la joie a disparue, juste un vide sidéral.

    Et puis, enfin, dans une méditation d’Eckhart Tolle, j’entends le conseil qui cette fois me sort de ma souffrance et ravive la flamme.
    “Acceptez chaque moment, chaque obstacle, comme si vous l’aviez choisi”

    OK, je ne suis pas une victime. Puisque j’ai choisi, je peux agir!
    Le poids de la tristesse ne m’écrase plus au sol, je pars chercher la joie dans un voyage chamanique et reviens avec un sourire sur les lèvres et le cœur plus léger.

    L’orage est passé, il reviendra sans doute mais j’ai à nouveau sorti les voiles dans ce monde et je suis à la barre, le regard tourné vers l’horizon, en me rappelant ces mots

    “Je suis maître de mon destin, et capitaine de mon âme”
    tiré du poème “Invictus”
    William Ernest Henley

    Bien à vous et à vendredi Catherine

    Maryse 🌊☃️🌤

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