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A 45 jours, ça souffle dans mon mental…..

La semaine dernière je vous avais dit que autour de 40 jours il était possible que la vraie faim apparaisse. En réalité, il s’est passé tout autre chose.

A compter du 41ème jour, j’ai commencé à perdre du poids de façon brutale et rapide. Jusque là, hormis les kilos perdus lors de la 1ère semaine à sec  mon poids s’était maintenu à mon poids de forme.  J’ai donc pris très au sérieux cette chute que j’attribue à un relâchement de ma part durant le séjour de ma fille. Je m’étais un peu laissée aller, cela s’est tout de suite vu sur mon visage. Mes joues se sont creusées et mes traits se sont marqués, j’avais l’air fatiguée. De plus, ces 10 derniers jours je ne prenais plus de bouillon ni de jus, uniquement du kéfir, de la sève de bouleau et des tisanes de gingembre. J’avais de moins en moins soif .

parcours pranique et perte de poidsIl est extrêmement important d’être vigilant au sujet du poids car il est très facile de retomber dans un mécanisme de jeûne. Sur une si longue période cela peut créer des carences, voir bien pire. Le processus pranique demande, du moins au début tant que ce mode d’alimentation n’est pas ancré, de passer du temps à se nourrir de prana, à aller chercher cette énergie lumière de façon consciente.

J’ai donc repris un peu de soupe de légumes filtrée, des jus de légumes lactofermentés ainsi que mes exercices méditatifs, respiratoires et de visualisation. Mon poids est très vite remonté. J’ai toutefois pris cet évènement comme un signe que ce processus était en train de se terminer, pour cette fois du moins.

Il n’est en effet pas question de lutter pour maintenir ce processus en place mais au contraire de suivre les indications qui me sont envoyées.

Il est utile de rappeler que ce qui me permet d’effectuer ce processus n’est pas la volonté qui serait insuffisante ou provoquerait de la souffrance. J’utilise la force de l’intention initiale, celle de tout mon Etre qui a souhaité cette expérience. C’est dans cette intention que je puise la volonté de passer au delà des tentations et non pas dans la volonté elle même, ce qui est différent. C’est pour cette raison que cette aventure ne peut se décider avec le mental seul, au risque d’avoir de sérieuses difficultés. Je me permets d’insister sur ce point car une personne que je connais, habituée au jeûne pourtant, a souhaité se lancer malgré mes avertissements. Elle m’a témoigné hier avoir fait des malaises à répétition au bout de 3 jours seulement. Alors s’il vous plaît prenez soin de bien vérifier où vous en êtes. Il y a réellement danger.

Depuis 2 jours je suis donc en préparation à la reprise de solide autant physiquement que mentalement.

Je vous avais dit dans un de mes précédents post que je sentais que mon corps savait quand il serait temps d’arrêter si cela devait. J’entendais 40 jours à l’intérieur mais n’en parlais pas pour ne pas entrer dans le mental. Alors nous y voilà. A 45 jours, après avoir longuement hésité car je n’ai pas faim, ni envie d’arrêter, je suis en processus de reprise du solide. Je souris en l’écrivant car un nouvel élément est venu me confirmer que cela était juste. J’ai réservé une place dans une abbaye pour la semaine prochaine . Je me suis décidée à faire la retraite en silence que je n’avais pas pu réaliser à l’automne du fait du confinement. Il y a deux jours, j’ai eu une personne pour une question administrative et il s’avère qu’il est demandé à tous les pensionnaires de participer à tous les repas. :). Ce côté social et partage des repas, l’envie de partager un apéritif, de faire la fête est quelque chose qui commence à me manquer. Cela est certainement lié au contexte Covid (comme tout le monde j’imagine), mais également parce que je me sens un peu isolée dans mon processus. L’approche de la réouverture des restaurants m’influence car j’ai envie d’en profiter. Vous me direz que je pourrais également y aller, me mettre à table avec mes amis et ne prendre qu’un jus mais je ne suis pas certaine de résister.

Ma retraite commençant jeudi, finalement tout est pour le mieux, j’aurai juste le temps de me préparer.
C’est en tout cas ce que je pensais jusqu’à ce matin…..

Hier soir, j’ai mangé ma fameuse soupe de potiron que j’ai épaissie avec des épinards, du lait de coco et du citron (ça c’est pour le goût ;)) afin de commencer l’introduction du solide. Je l’ai accompagnée de pain des fleurs à la châtaigne qui a l’avantage de fondre dans la bouche avant même de l’avaler, tartiné d’un peu de fromage de brebis. C’est donc une petite reprise en douceur que j’ai appréciée.

Alors pourquoi cette tristesse ce matin ?
J’ai la sensation de m’être laissée entraînée par mon mental sans l’avoir vu venir. Peut-être cette perte de poids durant 2-3 jours que j’ai pourtant bien gérée m’a t’elle égarée ou fait plus peur que je ne le pensais ? Toujours est-il que ce matin je n’ai plus du tout envie de reprendre l’alimentation. Ma gorge m’irrite comme avec un coup de froid. J’ai le sentiment d’être en plein test.

Une voix me dit que c’est une reprise provisoire pour recommencer dans quelque temps après m’être sevrée des aliments qui m’ont manqués durant ces 45 jours.
Une autre me tourmente en me suggérant que je n’aurai plus le courage de recommencer ce parcours, que maintenant que j’y suis pourquoi ne pas continuer et blablabla blablabla……

J’avoue que la 1ère est plus douce et bienveillante. J’ignore si ce dilemme fait partie du processus en lui même. Ne voulant pas être influencée, je n’ai pas beaucoup lu de témoignages à ce sujet. Je tenais à me laisser guider par mes ressentis mais aujourd’hui je me sens bien démunie….

Durant ces dernières semaines, j’avais parfois réfléchi à ma reprise alimentaire.

Il me venait souvent l’idée de mixer le pranisme et l’alimentation. J’ignore si cela est même possible. Pratiquer le pranisme et manger un repas de temps en temps parait antinomique. Quoique ! Et puis qu’importe les règles, les appellations, ce qui compte est de faire ce qui est bon pour soi et de ne pas se faire des nœuds aux intestins ;).

J’en suis donc là ce matin, assise dans mon lit à vous dévoiler mes interrogations sans savoir ce que je vais faire dans les heures à venir.

Je ne m’attendais pas à cela du tout. Je ne veux pas prendre le risque de perdre cet état intérieur qui m’habite depuis quelques semaines. J’ai tout à coup le sentiment de ne pas en avoir assez profité, de ne pas avoir été suffisamment dans la conscience de ces moments si riches et expansifs. Là c’est mon mental qui parle, je le laisse faire pour mieux le voir. Bien sûr que j’ai été présente dans l’aventure, et bien sûr que je vais garder cela en moi. Cette richesse est bien là, je dois la cultiver pour la conserver.

La vie est un chemin qui nous demande de faire des choix en permanence car rien n’est immuable, tout est changement permanent. Et c’est ce qui est beau. Autant nous pouvons nous perdre, autant cela nous offre également la possibilité de tout transformer, corriger à chaque instant, à chaque décision, à chaque positionnement. Il est important de faire usage de sa Souveraineté, c’est le plus beau cadeau offert à l’Etre Humain.

Alors voilà, je vous laisse là avec mes propres interrogations et vous tiendrai au courant de ce qui sera ou pas de ma reprise.
En attendant portez vous bien. Réagissez, partagez c’est ce qui va aussi nous faire avancer.

Je vous embrasse
Catherine

Catherine Le hen

Thérapeute énergéticienne/Guérisseuse Catherine LE HEN est Initiée au Reiki/Sekhem/Acceuil du Verbe , elle est également Moon Mother et Enseignante de Kundalini Yoga

Cet article a 3 commentaires

  1. Philippe

    la vie est belle et cé tant mieux !

  2. Joël Dumont

    Que l’inspiration de ce qui sera le mieux pour toi te vienne! Je n’ai pas l’expérience, alors ce que je peux dire n’est que supposition, réflexion: A propos de l’éventualité de mixer le pranisme et l’alimentation, il me semble que si on s’alimente par envie ou besoin alors cela pourra être antinomique, mais par contre si c’est un choix de concession momentanée pour un partage social, un compromis passager, alors ce pourrait être sans problème pour l’état pranique de fond. Il existe probablement des témoignages d’expérimentés de longue date à ce sujet.

  3. Barthélémy

    Bonjour Catherine
    Merci pour ton partage , je pense que ta richesse intérieure est telle que l alimentation ne peut pas la perturber, tu as atteint un tel niveau de conscience . Je t admire et tu es dans mes pensées.
    Sylvette

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