Cette semaine j’ai pu observer que je me réveillais l’esprit fixé sur un point, comme en mon centre dans un cube. J’observe que tout est serein tranquille et sans question. Petit à petit, mon esprit se réveille et s’étend autour de ce point et les questionnements, les réflexions apparaissent.
A ce moment de la journée, il n’y a aucune faim, aucune envie.
En journée, depuis la fin des 21 jours, les ressentis sont différents. C’est un peu comme si, depuis la date officielle de fin de processus, un débat avait cours à l’intérieur. Je ressens que je dois plus souvent revenir à mon engagement pour trouver une raison de continuer. La question de reprendre l’alimentation solide, inexistante jusqu’alors, se pose régulièrement alors qu’une partie de moi à décidé de continuer et sait déjà jusqu’à quand. Je le sens.
Ceci veut donc dire aussi, que je sais désormais que je vais reprendre l’alimentation solide à un certain moment. Peut-être différemment mais certainement un peu et pour un temps. Est-ce une pensée pour rassurer mon mental ?
Depuis quelques jours j’ai régulièrement des envies. Non pas réellement de manger mais de ressentir des goûts, des textures. Dans ces moments je ressens une sorte d’ennuie, d’impatience, comme si j’étais en attente que cela cesse. Je commence à me lasser des jus sucrés et dilués, j’aspire à autre chose. Pour cette raison, je me suis remise au kéfir que j’apprécie beaucoup et j’ai préparé une soupe de potiron bien liquide avec du poivre qui satisfait mon besoin de texture. Je n’arrive pas à répondre à la question sur ce besoin de changement. Est ce un réel besoin ou est ce un programme ? Avons nous naturellement besoin de variété de goût et de texture dans le palais ? Est ce naturel de se lasser ou est-ce un trait de caractère ? Est ce une déprogrammation ? Je ne lutte pas, j’y réponds au mieux en respectant le non solide.
Parfois, je pense à ce que je ferai si je devais manger là maintenant. En réalité rien de particulier ne me fait vraiment envie. Et pourtant, lorsque je faisais des courses hier en vue de la venue de ma fille, je me disais “hum ça oui, ça me fait envie” ou encore “si je lui cuisine ça, je m’en mettrais bien une part de côté pour après…”. J’observe donc aussi un réflexe de stockage, de provisions. Reste de mémoires de nos ancêtres, privés durant les guerres et les disettes, ou est-ce mon corps ou mon mental qui se sent privé ? Car après tout, est ce que j’en aurai envie plus tard, et même vais- je réellement remanger ?
Ecrit comme cela, ça ne fait pas envie et pourtant tout va pour le mieux. Je me sens en pleine forme, je dors bien, j’observe beaucoup de synchronicités. J’apprécie beaucoup l’amélioration du temps qui me permet de jardiner, de prendre soin de mon jardin. C’est un très grand plaisir d’être au soleil, de me nourrir consciemment de toute cette énergie qui m’entoure. J’appréciais déjà énormément ces moments mais c’est différent. J’ai l’impression de prendre plus de place, d’être au centre de tout cela et d’y avoir pleinement ma place. J’essaye de faire chaque chose en me sentant à ma bonne place, sans vouloir autre chose dans le moment. Cela demande beaucoup de présence. C’est aussi pourquoi j’écris et je partage. Témoigner me permet d’être attentive à mes ressentis, de donner libre cours à mes pensées tout en les gardant structurées afin de ne pas m’égarer comme cela peut m’arriver.
J’observe également depuis le début de la semaine une légère baisse de poids. Je suis vigilante, une perte de poids peut être le reflet du fait que je sors du pranisme et tombe dans le jeûne. Je veille donc un peu plus à bien respirer en conscience, peut être avais je un peu baissé la garde…. j’ai immédiatement repris 300 g. Je m’efforce également à m’exposer le plus possible au soleil levant, j’en profite pour sortir marcher de bonne heure avant l’agitation matinale, j’avance face au soleil levant, j’observe le prana, je m’en nourri. Pleine de gratitude , il m’arrive souvent de ne pas vouloir que cela s’arrête 😉
Cette semaine a donc été un peu plus challengeante. Je l’ai terminée en réalisant que le fait d’être chez moi toute la journée y était pour beaucoup. J’avais pas mal de choses à mettre au point, je suis moins sortie, j’ai vu moins de monde. Fin de semaine, j’ai pu constater que voir mes amis, ma famille, sortir modifiait mes ressentis. A l’extérieur, ou avec de la compagnie, le sujet de ce processus passe au second plan. Je n’y pense plus et tout va bien.
Mes réflexions intérieures avec tous ces ressentis, ces questionnements, ces doutes font donc bien partie du processus.
Au 27ème jour, il s’est passé quelque chose d’inattendu…..
Des amis m’ont offert des sushis que j’ai accepté avec plaisir pour ma fille qui arrive. Je les avais mis au frais et à un moment de la soirée, sans réfléchir je me suis levée pour en prendre un. C’était soudain, directif. Je n’ai pas lutté. J’en ai choisi un tout simple, avec un peu de salade et d’avocat. Je l’ai observé et sans hésité je l’ai goûté. Je l’ai bien mâché, j’ai observé son goût, j’ai noté que j’avais plus de salive que d’habitude. Je comprenais l’intérêt de bien mâcher et je l’ai avalé. Cela a été réellement un moment très étrange, totalement imprévu. Je n’avais même pas faim ! De plus, ce n’était pas, à priori, ce que j’aurai choisi si je devais remanger. Je ne comprenais pas…..
Et très vite j’ai eu l’explication de cette pulsion.
Après avoir avalé ces quelques grains de riz, j’ai été soulagée. Oui soulagée ! J’ai réalisé que durant toute cette semaine de questionnements, se cachait une peur que je n’avais pas soupçonnée ou pour être sincère, très vaguement. Celle de ne plus pouvoir avaler ! Je crois que mon expérience avec ma 1ère gorgée d’eau à la fin des 7 jours à sec, m’avait généré des projections que je n’avais pas vues jusqu’alors. J’ai été soulagée de constater que je pouvais avaler sans avoir mal, sans que cela se bloque quelque part et que sais je encore….. J’ai été apaisée.
Toutes ces pensées, questionnements qui m’encombraient depuis 8 jours se sont évanouis. Ce matin je sais que je peux continuer le processus, du moins pour le moment, à nouveau en paix et sereine sans que cette bouchée de riz remette quoique ce soit en question.
Je vous tiens au courant de la suite. D’ici là, portez vous bien. Partagez vous aussi vos ressentis, abonnez-vous à ma page et allez voir mes articles précédents si vous les avez manqués.
Bien à vous
Catherine
Merci Catherine pour ce nouveau témoignage de ce que tu vis. C’est toujours bien intéressant et même inspirant. Tu sembles avoir passé un grand cap et certainement de nouveaux horizons vont s’ouvrir toujours plus. La clef dans le maintient réside probablement dans la confiance. Tes témoignages confortent encore mon aspiration dans cette voie du pranisme à laquelle je songe depuis presque 10 ans, bien que je ne sois encore pas du tout mûr. En même temps ce n’est pas mon aspiration la plus forte. Je te souhaite une continuation joyeuse et sereine.
As-tu commencé la formation des 9 mois d’Hélène Laporte?
Merci Joël pour ce retour. Ce chemin peut prendre du temps en effet. Je n’en suis qu’au début, quoique… J’ai vraiment le sentiment que ce qui compte vraiment ce sont les prises de conscience qui l’accompagnent et pas son aboutissement.
Je pensais à toi ces derniers jours car j’ai commencé la formation d’Hélène. Ça avance et de ton côté ? Il s’est passé des choses à ce sujet, des synchronicités qui pourraient te concerner également, j’avais l’intention de te contacter à ce sujet. A bientôt donc
Bravo Catherine 👏
Je suis admirative de ton parcours pranique.
Bonne continuation
Bises
Claudine
Bonjour Catherine , je suis admirative de la Belle Personne que tu es , et impressionnée par ton expérience actuelle ,
je te félicite , Belle semaine à toi . Viviane
Coucou Catherine
Je aime beaucoup te lire , tu es vraiment une femme merveilleuse .
Tout paraît si simple avec toi , d une grande sincérité et simplicité alors que cette compréhension de la vie et de toi même est vraiment complexe , pas à la portée de tout le monde . J aimerai beaucoup venir te voir , est ce possible ?
Faire un peu de discussion et de lampe .
Je t embrasse
Sylvette
Merci Sylvette. Bien sûr que tu peux passer. Appelles moi pour trouver un moment, avec grand plaisir 😊
Merci Catherine pour ce partage de ton expérience que je suis avec beaucoup d’attention. Le processus pranique m’appelle également, mais je sens que je ne suis pas encore prête. Ca fait son chemin… De tout cœur à tes cotés. Anita
Oui Anita, il est important de laisser les choses se faire. C’est un chemin en effet et tout arrive lorsque nous sommes vraiment prêt (e). C’est la clé de la réussite, ne rien forcer, s’écouter 😊