Bonjour à tous. Dimanche 7 février, me voilà arrivée au 7ème jour de mon parcours pranique.
Je voulais commencer par remercier toutes les personnes qui m’ont écrit en soutien, ont pris de mes nouvelles ou montré leur intérêt pour mon expérience. Vos partages me font chaud au cœur. Ils sont la preuve que d’oser montrer ce que l’on est, encourage l’autre à faire de même ou à se questionner. De même, par vos retours vous m’encouragez à me montrer, à m’exprimer. C’est ce qu’on appelle un cercle vertueux et je trouve cela merveilleux !
Pour en revenir à mon expérience.
Tout se passe à merveille. J’en suis donc à 7 jours sans manger de nourriture solide et sans liquide (en fait je n’ai pas éprouvé le besoin de boire le 1er jour). J’ai entamé ce 1er jour d’une façon très joyeuse et tonique. J’ai vraiment senti que mon corps était content. La 1ère nuit, entre le jour 1 et 2, j’ai dormi 9 heures. Pour ceux qui me connaissent c’est un exploit ! je dors habituellement guère plus que 4-5 h. Je ne vous explique pas l’énergie que j’avais au réveil ! Cette 2ème journée a été consacrée au jardin. Coupe des arbustes et nettoyage des mauvaises herbes. En faisant ce travail, j’imaginais faire le même à l’intérieur de moi. Un vrai bonheur !
J’ai donc consacré l’énergie de ces 1ers jours à nettoyer ma maison, mon jardin pour être dans un environnement propice. Pas de fatigue, beaucoup d’entrain.
J’ai également mis en pratique la nourriture pranique bien évidemment. J’en profite pour souligner à nouveau que ce n’est pas du jeûne. En effet, vous êtes nombreux à me demander comment se passe mon jeûne. Il est important de comprendre la différence.
Lors d’un jeûne vous privez votre corps de toute nourriture pour le nettoyer à différents étages (physique, émotionnel….). “Le jeûne procure une perte de poids, un décrassage général, l’élimination des déchets venus de notre environnement polluant ou de stimulants accumulés, une peau neuve, et un nouveau tonus physiologique et psychologique ». Pour répondre à des besoins de santé. « Quand le corps est chargé d’humeurs impures, faites-lui supporter la faim : elle dessèche et purifie » conseillait Hippocrate. Le jeûne est souvent conseillé pour ses vertus curatives. On s’allège mais on perd également énormément de choses essentielles pour le corps (vitamines, protéines…) les ressources du corps sont dévalisées. Ce processus ne peut donc être que limité dans le temps, contrairement à la nourriture pranique.
Se nourrir de prana ou nourriture subtile est différent du jeûne.
Il est question ici de se nourrir différemment. D’ailleurs, sachez le, nous nous nourrissons tous de prana sans le savoir, mais en quantité insuffisante pour subsister tant que notre système cellulaire fonctionne par automatisme. Comment me direz vous ?
Et bien déjà par le simple fait de respirer, une faible partie de prana pénètre dans votre organisme. Nous en absorbons également par notre nourriture. Walter « omsa » Rohrmoser, yogi alpin interviewé dans le film Lumière dit : « Lorsqu’une plante grandit, elle se sert de la photosynthèse, elle métabolise la lumière et les gens mangent cette lumière métabolisée en la réduisant en corpus. En d’autres termes, lorsqu’on mange une pomme de terre, on mange la lumière métabolisée de la pomme de terre. Les selles, les éléments physiques sont éliminés, on garde simplement la lumière. C’est comme si notre estomac faisait de la photosynthèse. » Comme vous le comprendrez, lorsque nous mangeons nous récupérons la quantité de prana de l’aliment végétal ou animal que nous consommons et le reste part tout simplement en déchets.
Ceci vous permettra peut-être de comprendre combien le choix de votre nourriture est important. Plus vous mangerez des aliments sains, frais et vivants plus vous récupérez de prana. Au contraire, plus l’aliment sera pauvre et de mauvaise qualité, moins il y aura de prana. Tout ou presque repart en déchets et votre corps doit donc dépenser une somme folle d’énergie pour la filtrer et l’éliminer. Imaginez donc lorsque vous ingérez des aliments industriels fait de, par exemple, farine blanche, de sucre, d’additifs artificiels….. rien de nourrissant, bien au contraire ! ces produits produisent des colles, alourdissent, encombrent votre organisme qui ne peut rien en faire. Il s’épuise à éliminer, une partie reste stockée dans le corps, provoquant troubles et douleurs. Dans ce cas, le jeûne peut être un atout pour détoxifier l’organisme.
En d’autres termes, se nourrir de prana c’est passer directement se servir à la source et ne plus passer par les aliments pour moins fatiguer son organisme . Nous récupérons ainsi l’énergie consacrée à la digestion qui est l’action dans le corps en nécessitant le plus. Ceci explique donc que les personnes totalement praniques sont moins fatigables, ont plus d’énergie, dorment moins.
Une autre réflexion que m’apporte cette expérience est : “Comment en sommes nous arrivez à tant manger si cela n’est pas bon pour notre corps ? “
La réponse qui m’est venue est d’ordre économique. Notre consommation fait tourner l’économie. Imaginez simplement toute l’industrie qui se cache derrière notre consommation alimentaire. Depuis la dernière guerre, nous n’avons cessé de nous voir proposer de nouveaux produits plus alléchants les uns que les autres. De la “nourriture” de plus en plus transformée, bourrée de conservateurs et autres produits non nourrissants et peut-être même nocifs pour la santé. Les pubs nous créant de nombreux besoins, nous en sommes arrivés à nous nourrir, non pas parce que nous avons faim, mais parce que nous sommes tentés. Et tout est fait pour cela.
Imaginez simplement ce qui se passerait si tout le monde mangeait moins et plus sain. Imaginez ce que cela ferait à l’économie toute entière. Pensez à tous ces produits que vous n’achèteriez plus, à tous les produits annexes dont vous n’auriez plus besoin, à tous les achats liés à la tentation…… De même pourquoi mangeons nous entre les repas ? Compensation, récompense, consolation, remplissage pour ne pas voir ses problèmes ? Une simple question : “Pourquoi éprouvons nous le besoin de nous remplir ? Est ce vraiment le corps qui réclame ? “
Je ne vais pas développer plus, il y a trop à dire. Je vous propose cette video de Sadhguru qui exprime, à sa façon, ce que je pense très sincèrement. Lien
Ne regardant plus la télé depuis bientôt 15 ans j’ai vu mon alimentation se transformer. Avec mes différentes expériences de vie, j’ai compris que me nourrir devait être commandé par mon corps et non par ma tête. Est donc venu, le végétarisme mais pas seulement. Je mange seulement quand j’ai faim. Je ne fais donc souvent qu’un seul repas par jour. Je mange parfois en journée quelques fruits. Si je partage un repas au restaurant ou chez des amis, donc en mangeant plus que d’habitude, bien souvent je ne mange pas pendant un jour. Par contre, si le besoin de manger se fait sentir je m’écoute aussi.
J’en reviens encore une fois à mon expérience. Celle ci me fait me poser beaucoup de questions et m’amène beaucoup de prises de conscience comme vous pouvez le voir. Bien plus que lors de mes jeûnes.
Se nourrir de prana se fait donc par une respiration consciente, par l’absorption de la lumière dans la nature, par la beauté des paysages, l’observation des animaux, en somme de la beauté du monde. Le prana est une énergie lumière que j’ai la chance de voir. Elle flotte dans l’atmosphère. J’ai observé qu’elle peut être plus lumineuse par endroits, notamment à la montagne. En l’absorbant, notre corps transforme l’azote qu’il contient en protéines. Le 1er jour alors que je pratiquais cette respiration, j’ai senti mon corps se réjouir. C’était très surprenant. J’ai visualisé ce prana entrer en moi, je l’ai senti se répartir dans mon corps. Je sentais par endroit des sortes de tourbillons. J’ai vraiment senti que quelque chose se passait. Mes mains et mes pieds se chargeaient d’énergie à en devenir bouillants. Je reviendrai semaine prochaine sur cette partie du processus car durant la semaine qui vient de se passer mon challenge était ailleurs.
En effet, cette semaine était ma semaine à sec. Et pour avoir déjà fait un jeûne sec durant 5 jours (voir ici mon expérience) je peux dire que c’était différent.
Tout s’est très bien passé et mon 1er verre d’eau est pour ce soir.
Comme je l’ai déjà dit plus haut , les 3 1ers jours rien de spécial. Pas de désirs, ni besoin particulier, j’y pensais à peine. Le soir du 3ème jour les premiers symptômes d’assèchement sont apparus (idem que lors du jeûne). C’était léger, j’ai donc pris un bain et tout s’est apaisé. Le 4ème et 5ème jour, même chose, avec un assèchement de la bouche un peu plus marqué. J’en profitais donc pour faire des nettoyages de la langue à la yogique lors de mes brossages de dents (ce sont des symptômes de détoxification). En même temps, se sont déclenchées de fortes douleurs dans le bas du dos et les jambes, assez pénibles. Cela m’a obligée à ralentir, à prendre plus soin de mon corps par des massages, des bouillotes, plus de repos et à travailler sur le transgénérationnel. Tout à disparu au bout de 2 jours.
Cette période sans eau a littéralement transformé mon rapport à l’eau ! J’en suis totalement émerveillée. J’ai vu, au fil des jours, mes sensations se développer en me lavant les mains, en passant mon visage et mes lèvres sous le robinet pour m’hydrater. Ce n’était plus de l’eau, mais un élément qui me voulait du bien, qui me faisait un bien fou. Je la ressens aujourd’hui comme une amie. Chaque gouttelette est comme un éclat de lumière vivifiant. Mes mots sont incapables de traduire ce que je ressens.
Le matin, je pratique la douche froide ou Ischnaan en yoga. Là aussi je sens mes sensations se développer. Hier j’ai eu la surprise d’avoir le ressenti que tout mon corps buvait l’eau par chacune de mes cellules, c’était magique. Ces douches sont un plaisir sans cesse renouvelé, je sens mon corps tout entier participer au processus. Je vous écrirai bientôt un article à ce sujet car Ischnaan est un processus thérapeutique très intéressant.
Depuis hier, 6ème jour, l’envie de boire devient de plus en plus forte. Je pense qu’une partie est d’ordre psychologique. La dernière fois, je m’étais arrêtée le soir du 5ème jour. Cette fois, j’étends la limite et il y a quelques résistances. Peut être aussi parce que hier j’avais un atelier au cours duquel j’ai beaucoup parlé, ma bouche était terriblement sèche. J’ai donc pallié à ce problème en m’hydratant les lèvres et en me passant régulièrement la bouche à l’eau citronnée. J’avoue que j’ai dû parfois m’accrocher bien fort à mon engagement pour ne pas avaler, ne serait que quelques gouttes 🙂 .
Cette notion d’engagement est très importante. Elle nous permet de faire face au mental, de résister à tous ses messages de tentation. Il n’aime pas ce changement que nous avons décidé en accord avec notre corps (accord indispensable).
Ohhhh, j’allais oublier ! Je vous avais dit que j’avais un problème aux poumons, aux bronches pour être plus exacte. Assimilé à de l’asthme allergique, je toussais à longueur de journées depuis 1 an. La cause venait de mucosités liées à l’eau que mes poumons n’arrivaient plus à gérer. Et bien, j’ai le plaisir de vous annoncer que je ne tousse plus. Tout s’est calmé dès le 1er jour, et la toux s’est arrêtée entre mardi et mercredi. J’ai encore quelques mucosités, cela m’a donné du courage pour tenir jusqu’au 7 ème jour. Je me sens vraiment bien. Cette toux permanente me gâchait la vie et m’épuisait. C’est une magnifique satisfaction.
J’ai également ressenti un peu plus de fatigue aujourd’hui. Le besoin d’eau se fait réellement ressentir. J’ai commencé à délirer sur le festin d’eau que j’allais me faire ce soir en visualisant de l’eau plate, de l’eau citronnée, de l’eau pétillante, de l’eau de coco. Je me demandais laquelle j’allais choisir… je m’imaginais faire une overdose d’eau. C’est un comble, moi qui avait du mal à boire suffisamment d’eau plate !
Bref c’est pour ce soir, je pense que cela va être un grand moment.
Je vous raconterai cela dans une semaine.
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Bises à toutes et tous et prenez soin de vous
Catherine